qui vient dans une boutique de luxe un jeudi de l’ascension ?
La bourgeoisie ? Oui mais la bourgeoisie mal élevée. La bourgeasse du cul, appelons ça comme ça.
bon me voilà donc face à ma bonne petite famille de trous du culs munis d’une infinite, à la recherche d’un cadeau de fête des mères pour le fade phasme qui devait être autrefois un être humain mais qui est surtout à présent une quadra un peu riche.
elle est flanquée de deux vilains varans en guise d’adolescentes, qui hurlent comme des hyènes en se moquant ouvertement de ma jupe, sans discrétion aucune.
à ce stade j’ai décidé que si je devais m’adresser à elles, je les appellerais Javotte et Anastasie.
Mais vu que leur cerveau commençait à couler par les oreilles j’ai vite conclus que je n’aurais pas à entrer en communication avec.
je les gratifie de mon mépris et j’essaie tant bien que mal de cerner les besoins du phasme, mais il semble que je l’ai perdu dans le décors.
je tâte le papier peint à la recherche de la personne et je comprends que sa volonté a fondu avec celle du mâle de ces lieux.
qu’à cela ne tienne, je prospecte auprès du mari. Après tout la destinataire du cadeau (tout comme le juge) est une femme, par conséquent elle n’est pas en mesure d’émettre un avis et ses gouts appartiennent à l’homme.
De toute façon c’est lui qui tient l’infinite.
il lui choisi une veste cosy marine, aussi passe partout que sa femme que j’ai encore égarée dans le tapis.
au moment de passer en caisse, je suis taclée sur le fait qu’esclave, je bosse un jour ferié.
mais oui connard, si j’etais pas là, il n’y aurait personne pour te cirer les pompes et te pomper l’infinite en supportant ta condescendance inouïe, alors sois gentil, dis merci, remballe ton zoo et fais un petit bisou au petit peuple.
plus que 20 mn. Et ma jupe est très belle.