Ecm.
En fait je crois que je suis un animal social.
J'ai besoin de temps pour moi, j'aime ma solitude, mon intimité, mon calme, mais en vrai, dans une soirée pub où on se dispute avec légèreté sur des clichés patriotiques, où on s'allie avec les américains le temps de parler de leur indépendance, puis avec les écossais pour critiquer le Jack Daniels, où on passe de la cuisson des chanterelles à Orgueil et Préjugés, l'importance du silence du t dans "chat" et ce que ça veut dire si tu le prononces, les tatouages, l'Hermione (bien sur.
), je suis comme un poisson dans l'eau. Je vibre dans ces conversations superficielles, c'est facile d'être normale, c'est facile d'être emportée et enflammée pour rigoler, c'est facile de prétendre être offensée et de chercher un terrain d'entente (et là, on critique les allemands ou les anglais.
), c'est léger, c'est sans importance, et putain, ça fait du bien.
Le Tavernier aime pas ça, lui, il s'intègre pas à ces ambiances, et je pense que c'est pour ça que je ne vais plus du tout boire de verre avec mes collègues plus éloigné.es que mon équipe directe, mais je pense que je vais reprendre un peu ces sorties, parce que je m'en nourris...