Le truc c'est qu'en France on sacralise tout ce qui est issu de 68 et des années 70 ( enfin tout... la révolution sexuelle et les barricades étudiantes plus que les manifs ouvrières par contre). Récemment des leadeuses féminines ont pris la parole pour dénoncer l'aspect sexiste de cette époque, qu'une femme refusant un rapport était accusée d'être coincée et bourgeoise, et que la légalité de la pilule faisait qu'elles "n'avaient plus d'excuse" ( genre t'as besoin d'une excuse pour refuser un rapport, quoi). C'était pareil pour la pédophilie, on voyait ça comme subversif, on mélangeait ça avec du Dolto plus ou moins compris ( elle a quand même des théories bien fumeuses) en partant du principe que si l'enfant est une personne il peut consentir à un rapport avec un adulte... A l'époque, ma mère ( qui a été impliquée dans cette époque) m'a expliqué qu'un écrivain super célèbre expliquait en interview, à chaque interview, que son rituel d'écriture c'était du sexe oral par un petit garçon ( c'est la popularité de ce mec qui a fait que ma mère s'est écartée du mouvement). Sans compter les écrits de Cohn Pendit aussi, ou le développement de la secte des Enfants de Dieu qui reprend un peu ces principes ( tu dois sexer avec qui veut dès le plus jeune âge). Donc on réinvoque cet héritage pour défendre l'indéfendable.