Il y a beaucoup de messages qui me parlent beaucoup dans ceux qui ont été postés déjà (le fait qu'on soit souvent abordées dans des situations de vulnérabilité par exemple).
Mais je voulais quand même revenir sur les messages qui disent que ça fait plaisir de se faire aborder. Je comprends très bien l'idée parce que quand j'étais au collège/lycée/prépa, c'est toujours mes copines qui se sont fait aborder. Une fois, je suis partie en vacances avec 7 copines, dont une en couple. A part celle en couple, elles ont toutes chopé, sauf moi. Et je ne me suis même pas fait aborder une seule fois. Ça fait mal à l'ego.
Mais d'un autre côté, je me suis fait harceler plusieurs fois dans la rue, et je n'ai jamais pris ça comme une validation de mon physique. Déjà parce que dans la majorité des cas, j'étais pas spécialement sexy. Et surtout parce que le côté gênant/dérangeant l'emportait largement sur le côté "il m'a trouvée suffisamment belle pour me draguer". Mention spéciale au poissonnier qui a essayé de prendre mon numéro alors que j'avais 15 ans et lui plus de 30. Je me cachais à chaque fois que je repassais devant la boutique.
Mais je voulais quand même revenir sur les messages qui disent que ça fait plaisir de se faire aborder. Je comprends très bien l'idée parce que quand j'étais au collège/lycée/prépa, c'est toujours mes copines qui se sont fait aborder. Une fois, je suis partie en vacances avec 7 copines, dont une en couple. A part celle en couple, elles ont toutes chopé, sauf moi. Et je ne me suis même pas fait aborder une seule fois. Ça fait mal à l'ego.
Mais d'un autre côté, je me suis fait harceler plusieurs fois dans la rue, et je n'ai jamais pris ça comme une validation de mon physique. Déjà parce que dans la majorité des cas, j'étais pas spécialement sexy. Et surtout parce que le côté gênant/dérangeant l'emportait largement sur le côté "il m'a trouvée suffisamment belle pour me draguer". Mention spéciale au poissonnier qui a essayé de prendre mon numéro alors que j'avais 15 ans et lui plus de 30. Je me cachais à chaque fois que je repassais devant la boutique.