Bon bah ça y est, j'ai avoué ma situation à mon père. J'ai beaucoup chialé au téléphone. Forcément, il m'a reproché de ne pas l'avoir tenu au courant en temps et en heure.Bah je regrette pas, même s'il ne m'a pas traitée de perdante, de nulle et qu'il ne m'a pas du tout blâmer il m'a grave mis la pression. Il m'a dit que j'étais immature, ça m'a grave blessée, que j'étais égoïste, que je me cachais. Ca m'a fait mal, je ne pense pas que ça soit vrai, mais c'est vrai que quand ta fille de 23 ans t'appelle en pleur pour te dire ça tu dois pas être fier d'elle ni te dire qu'elle s'est battu, qu'elle a fait tout son possible, qu'elle a de bonnes raisons pour réagir ainsi.
Bilan : il veut que je continue de me battre avec ma fac pour rattraper ces UE aux rattrapages de juin, alors qu'ils m'ont tous assuré que ce n'était pas possible. Même ma belle-mère quand je l'ai eue au téléphone a réussi à comprendre ça. Du coup il veut que je retape ma L1 à la rentrée, ce qui ferait SIX ANS de licence, non non non, j'en ai marre, j'en ai marre de stagner, j'en ai marre de ce mal-être là-bas depuis mon burn-out, j'en ai marre, je veux aller de l'avant, je veux voir autre chose....
Concernant mes problèmes financiers il m'a dit de demander à ma mère de ne pas me couper les vivres, que c'est aussi simple. Bah nan
.
Bon, au bout d'un moment quand j'arrivais plus à m'arrêter de pleurer il a fini par me dire "je sais que c'est beaucoup, mais t'es une grande fille, c'est chiant mais tu fais ça et ça sera derrière toi". Certes. Mais sans le "grande fille" condescendant et si il me laissait élargir mon champ de possibilité ça aurait été mieux...
Mais je suis soulagée, mon père me soutient, de manière maladroite, inappropriée mais à sa manière. Il n'arrive pas encore à comprendre que si je suis aussi perdue c'est parce que je n'arrive pas à faire des études qui me plaisent vraiment.
Bref, il me soutient sans me comprendre d'où mes larmes. Ma culpabilité ne disparaît pas, ma frustration et mes angoisses non plus.
Ca fait une sensation très étrange dans mon ventre. Je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer je me sens tellement naze de chouiner dès qu'on effleure une corde sensible.
Maintenant il faut que j'aille à la fac chercher tous mes bulletins de note (j'en tremble à l'idée d'y aller, c'est ridicule !), appeler et écrire au médiateur, envoyer mes notes à mon père pour qu'il voit avec les universitaires de son accointance ce que je peux faire.
Jouasse.
Bilan : il veut que je continue de me battre avec ma fac pour rattraper ces UE aux rattrapages de juin, alors qu'ils m'ont tous assuré que ce n'était pas possible. Même ma belle-mère quand je l'ai eue au téléphone a réussi à comprendre ça. Du coup il veut que je retape ma L1 à la rentrée, ce qui ferait SIX ANS de licence, non non non, j'en ai marre, j'en ai marre de stagner, j'en ai marre de ce mal-être là-bas depuis mon burn-out, j'en ai marre, je veux aller de l'avant, je veux voir autre chose....
Concernant mes problèmes financiers il m'a dit de demander à ma mère de ne pas me couper les vivres, que c'est aussi simple. Bah nan
.Bon, au bout d'un moment quand j'arrivais plus à m'arrêter de pleurer il a fini par me dire "je sais que c'est beaucoup, mais t'es une grande fille, c'est chiant mais tu fais ça et ça sera derrière toi". Certes. Mais sans le "grande fille" condescendant et si il me laissait élargir mon champ de possibilité ça aurait été mieux...
Mais je suis soulagée, mon père me soutient, de manière maladroite, inappropriée mais à sa manière. Il n'arrive pas encore à comprendre que si je suis aussi perdue c'est parce que je n'arrive pas à faire des études qui me plaisent vraiment.
Bref, il me soutient sans me comprendre d'où mes larmes. Ma culpabilité ne disparaît pas, ma frustration et mes angoisses non plus.
Ca fait une sensation très étrange dans mon ventre. Je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer je me sens tellement naze de chouiner dès qu'on effleure une corde sensible.
Maintenant il faut que j'aille à la fac chercher tous mes bulletins de note (j'en tremble à l'idée d'y aller, c'est ridicule !), appeler et écrire au médiateur, envoyer mes notes à mon père pour qu'il voit avec les universitaires de son accointance ce que je peux faire.
Jouasse.
Dernière édition :




Le jury est le 5 juin 
Le mec m'appelle ce matin, en panique à 8h59 en me disant "han, on a un peu merdé
)
), et non, il est allé à la douche. Dire que moi, qui déteste être sale, je suis toujours pas lavée, parce que je l'attendais
.
NepasdéprimerNepasdéprimerNepasdé....