Heeeeu j'ai dormi cet aprem et j'ai raconté plein de blagues à mon copain

. J'ai rien fait donc. Je m'en veux, j'ai eu un moment où les larmes montaient et j'ai compris un truc.
Quand je ne fais pas quelque chose j'entends la voix de ma mère : "bonne à rien" "salope bouffeuse de fric et d'énergie des autres" "parasite" "tu fais couler tout ce que tu touches"... et je passe sur son vocabulaire fleuri (elle a beaucoup d'imagination, l'occasion d'apprendre des insultes inédites).

Donc la panique ne vient pas de moi... si j'enlève sa voix, qu'est-ce qu'il reste dans ma tête ? Que j'ai soif ? Je vais boire alors

Alors je n'ai pas pleuré, je n'ai pas paniqué. J'ai regardé ma TDL, constaté que j'étais détendue et en forme, que je ne peux pas aller au nouvel appart parce que mon copain a pris les clés.
Quelle importance ? Je vais faire autre chose, à fond. En plus ça m'a permis d'apprendre à stopper l'auto-flagellation.
Je suis très très loin d'être une adepte de "la pensée positive" etc (je trouve pas ça nul hein mais ça m'a jamais intéressée) mais je retrouve mes réflexes de défense et heu c'est plutôt agréable de retrouver ma nonchalance et mon rythme de vie à la cool.