18 juillet. Moins de 2 mois avant la rentrée, et je prépare déjà tout, comme pour être sûre que c'est bien réel. Je mets fin à une année de glande et de petits boulots, de doutes et de remises en question, de larmes et, les beaux jours revenus, de vie surtout.
Pouvoir tout faire sans se demander si on a le temps, sans se demander si on n'a pas mieux à faire. Tout faire, même ce qui a priori n'est pas forcément intéressant, et finalement bien s'amuser. Je sais qu'à la rentrée cette légèreté s'envolera, qu'à nouveau je dirai "je n'ai pas le temps, j'ai autre chose à faire, désolée" et je sais que ça me manquera.
J'ai acheté un bureau hier, pour avoir enfin une place à moi dans cet appartement qui n'est pas le mien, une place où je puisse travailler sans avoir à me sentir chasser, une place où le bordel ne sera plus impoli, puisque ça sera mon endroit.
J'ai souvenir qu'à l'époque où chacun prenait son appartement ou quittais le domicile familial, les parents étaient tristes, ou bien s'énervaient. Je constate que je l'ai quitté ni vue ni connue, sans déclencher aucun sentiment puisque ça c'est fait progressivement... Rien d'officiel, pourtant je suis bel et bien partie je crois. Mais c'est fragile, car il suffirait d'une rupture pour que cette indépendance se termine, sans que je puisse dire quoique ce soit.
Enfin bref, je venais dire que je craignais de reprendre les cours, que j'avais peur de ne jamais pouvoir m'y remettre sans prendre le temps de faire les trucs inopinés qu'on me propose, que j'avais peur de ne jamais retrouver la force de me replonger dans des cours des jours durant jusqu'à les connaître par coeur. Alors j'achète un bureau, des carnets, des stylos, comme pour mieux figer que je reprends les cours dans 2 mois, comme pour convaincre mon esprit qu'il va falloir bosser, qu'on peut le faire, qu'on l'a déjà fait, et qu'on a réussi jadis avec succès.
Je hais la fac de m'avoir infligée cette année sabbatique, je la hais profondément, même si aujourd'hui j'admets que je l'ai peut-être méritée, et qu'au final j'en garderai de bons souvenirs (les vacances d'été qui durent 4 mois c'est quand même bien!).
Bref, je vous laisse, je vais aller faire du ménage dans l'appartement qui n'est pas le mien pour y monter mon bureau hey hey.
Pouvoir tout faire sans se demander si on a le temps, sans se demander si on n'a pas mieux à faire. Tout faire, même ce qui a priori n'est pas forcément intéressant, et finalement bien s'amuser. Je sais qu'à la rentrée cette légèreté s'envolera, qu'à nouveau je dirai "je n'ai pas le temps, j'ai autre chose à faire, désolée" et je sais que ça me manquera.
J'ai acheté un bureau hier, pour avoir enfin une place à moi dans cet appartement qui n'est pas le mien, une place où je puisse travailler sans avoir à me sentir chasser, une place où le bordel ne sera plus impoli, puisque ça sera mon endroit.
J'ai souvenir qu'à l'époque où chacun prenait son appartement ou quittais le domicile familial, les parents étaient tristes, ou bien s'énervaient. Je constate que je l'ai quitté ni vue ni connue, sans déclencher aucun sentiment puisque ça c'est fait progressivement... Rien d'officiel, pourtant je suis bel et bien partie je crois. Mais c'est fragile, car il suffirait d'une rupture pour que cette indépendance se termine, sans que je puisse dire quoique ce soit.
Enfin bref, je venais dire que je craignais de reprendre les cours, que j'avais peur de ne jamais pouvoir m'y remettre sans prendre le temps de faire les trucs inopinés qu'on me propose, que j'avais peur de ne jamais retrouver la force de me replonger dans des cours des jours durant jusqu'à les connaître par coeur. Alors j'achète un bureau, des carnets, des stylos, comme pour mieux figer que je reprends les cours dans 2 mois, comme pour convaincre mon esprit qu'il va falloir bosser, qu'on peut le faire, qu'on l'a déjà fait, et qu'on a réussi jadis avec succès.
Je hais la fac de m'avoir infligée cette année sabbatique, je la hais profondément, même si aujourd'hui j'admets que je l'ai peut-être méritée, et qu'au final j'en garderai de bons souvenirs (les vacances d'été qui durent 4 mois c'est quand même bien!).
Bref, je vous laisse, je vais aller faire du ménage dans l'appartement qui n'est pas le mien pour y monter mon bureau hey hey.