Je suis complètement d'accord. Je ne dis pas que Marie doit être critiquée davantage que les magazines féminins (certainement pas, et à mon avis eux-mêmes ne doivent pas tellement l'aimer parce qu'elle les concurrence directement). Le seul souci c'est que l'article qu'on commente ici ne fait pas la part des choses entre les différentes critiques qui sont adressées à son travail en plaçant tout dans la catégorie sexisme ou âgisme.
Pour moi, beaucoup sont énervées par son succès parce qu'il est le signe d'une société de consommation complètement décomplexée où tu es ce que tu achètes. Et du coup le fait qu'elle investisse aussi les librairies qui pour beaucoup devraient un peu être un bastion de résistance contre ce consumérisme (parce que promouvant la pensée plutôt que la propriété) ça peut vraiment bloquer des gens, d'autant plus quand ce livre est très mauvais.
Encore une fois, il n'y a pas à la critiquer elle personnellement pour tout ça (mais on peut la critiquer sur la qualité de son travail qui pour moi est mauvais), mais il ne faut pas omettre tout ce que son succès représente.
Oui mais... encore une fois ce n'est pas DU TOUT ce que les médias en disent. Je n'ai vu aucun journal (encore moins les magazines féminins ou la TV, ce serait drôle) qui palrait d'EnjoyPhoenix parler de société de consommation, de l'industrie du cosmétique, etc.
L'article parle de la façon dont elle est perçue par les médias et la génération précédente, et à travers elle, comment ils perçoivent la jeune génération et leur rapport à internet.
Les médias qui la reçoivent et parlent d'elle n'abordent pas les problèmes de fond dont tu parles pour la descendre, ils la descendent sur le simple fait que c'est une jeune alors elle ne vit que sur les réseaux sociaux, elle est forcément feignante, et superficielle (en gros).