@Margay Ce que tu dis m'évoque l'affaire de la Ligue du Lol (où pour le coup, on le sait, c'était des hommes qui harcelaient en majorité), dans ce sens que les hommes sont visiblement socialisés, éduqués depuis l'enfance, pour se soutenir mutuellement, pour agir groupés. Et nous non. Ce qui pourraient expliquer qu'ils fassent si facilement "corps" entre eux, se soutenant les uns les autres ? Alors que les filles, et plus tard les femmes, moins ?
Je me demande si le fait de les inciter dès petits à faire des sports collectifs (foot, bien sûr) pourraient être une des causes ? Parce que pour l'éducation des filles (en tout cas de mon expérience), c'est carrément plus individualiste (rapport privilégiés par paire, ou par très petits groupes, et plutôt dans le cadre privé, sans trop de compétition "encadrée", avec des règles claires).
Je sais pas, mais si toutes les filles étaient "conditionnées" dès l'enfance à jouer avec une balle par équipe de 11 (solidarité au sein d'un groupe assez grand), agiraient-elles différemment ?
Cette explication ne tient toutefois que sous réserve que les "fans" qui vont harceler les femmes sur internet soient majoritairement des hommes... et ça, je ne suis pas sûre, je n'ai pas de données là-dessus ; d'ailleurs ce serait très intéressant de le savoir : qui harcèle le plus
en groupe sur internet, les hommes ou les femmes ? Bizarrement j'aurais tendance à dire les hommes (en m'appuyant sur les seules données que je connais, c'est-à-dire les cas des différentes "ligues du lol" qui ont été dévoilées y a quelques temps).
Après l'autre possibilité, c'est que les genTes agissent différemment selon que la personne agressée est un homme ou une femme. Et là, ça me fait penser aux études nombreuses qui ont montré que les mères réagissaient plus vite aux cris d'un bébé quand c'est un petit garçon, alors que la petite fille attend davantage.
Peut être que c'est encore plus prosaïque que ça : comme c'est des femmes, les harceleurs supposent qu'il n'y a aucun risque pour elleux de se prendre une mandale, si par hasard leur route venait à croiser celle de leur(s) cible(s).
edit : formulation