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katnissvsw
Guest
Il y aura également des marches (sans partis) contre l'extrême droite et en mémoire de la mort de Clément Méric donc également contre le FN pour celleux qui préfèrent
earl;4757027 a dit :Je ne suis pas d'accord avec ton argumentaire - même si je comprends/respecte ton point de vue, mais ce passage me surprend quand même.
Il existe des tentatives dans l'UE pour préparer des harmonisations fiscales. par exemple récemment, il y a eu pas mal de protestations de la part des cavaliers français contre une harmonisation de la TVA qui les concernait. Donc je pense que la mise en concurrence reste à nuancer.
Par ailleurs, il y a pas mal de partis qui proposent une alternative aux partis traditionnels, avec de nombreuses propositions sociales (comme un SMIC européen). Alors ma question est, considères-tu que ces partis, s'ils étaient majoritaires, pourraient changer l'UE ? Ou qu'au contraire, qui que ce soit au pouvoir, le système européen verrouille ce genre d'initiatives ?
Ben c'était mon cas et le cas de beaucoup de mes camarades de facs . Et surtout qu'au mois de mai, la fac et les exams sont finis donc retour chez les parents/en vacances ou autres pour la plupart mais rarement encore dans sa petite chambre d'étudiants ^^myrtille_;4754720 a dit :lizou3001;4754709 a dit :C'est bizarre comme raisonnement ou alors il faudrait voter en semaine comme le font les anglais! Car si la semaine tu es bien à ton "domicile" en général le weekend c'est retour chez les parents donc le problème sera inversé tu seras toujours pas là où tu es censé voter... Et puis y'a la procuration moi quand je suis en vacances ou ailleurs que chez mes parents bah je leur donne une procuration avec mes instructions de vote, c'est pas si compliqué!myrtille_;4754597 a dit :...
Concernant les jeunes qui ne votent pas, je pense qu'il faudrait forcer les gens à s'inscrire sur les listes électorales de leurs lieux d'habitation. Ainsi les étudiant.e.s n'auraient plus aucune excuse.
Par contre je suis d'accord que le vote électronique peut être une bonne alternative. Ou alors on passe à la méthode luxembourgeoise: amende si jamais on ne vote pas! Comme ça plus de problèmes!
Les étudiants rentrent vraiment tous les week end chez leurs parents ?!
lilouchka;4757172 a dit :Remerciez quand même 24% des abstentionnistes, qui selon une étude de l'ifop, auraient porté leur voix vers le FN si le vote avait été obligatoire.
Concrètement, si tout le monde avait voté, ça n'aurait rien changé aux résultats d'aujourd'hui.
emel-;4758366 a dit :earl;4757027 a dit :Je ne suis pas d'accord avec ton argumentaire - même si je comprends/respecte ton point de vue, mais ce passage me surprend quand même.
Il existe des tentatives dans l'UE pour préparer des harmonisations fiscales. par exemple récemment, il y a eu pas mal de protestations de la part des cavaliers français contre une harmonisation de la TVA qui les concernait. Donc je pense que la mise en concurrence reste à nuancer.
Par ailleurs, il y a pas mal de partis qui proposent une alternative aux partis traditionnels, avec de nombreuses propositions sociales (comme un SMIC européen). Alors ma question est, considères-tu que ces partis, s'ils étaient majoritaires, pourraient changer l'UE ? Ou qu'au contraire, qui que ce soit au pouvoir, le système européen verrouille ce genre d'initiatives ?
Il y a eu pas mal de protestations mais ont-elles été entendues ? Non, la TVA est désormais de 20% et c'est une mesure profondément injuste. Il y a eu des manifestations sans précédant au Portugal, en Grèce, en Espagne pour dénoncer les politiques d'austérité (la Grèce est un laboratoire comme le Chili a pu l'être après le renversement d'Allende), sans résultat. Il n'y a qu'à Chypre que l'UE a laissé tomber sa mesure consistant à taxer les épargnants. C'est dire si elle s'en fout, de la vie des gens et de leurs difficultés.
Pour répondre à ta question, un SMIC européen dans le cadre actuel des institutions européennes, est inconcevable. L'Allemagne a intérêt à maintenir de bas coûts salariaux dans les pays de l'Est pour son industrie. Si des partis progressistes étaient majoritaires à l'échelle européenne (j'exclus le PS qui est réactionnaire sur le plan social), ça exigerait une refonte totale de l'UE puisqu'elle est structurellement libérale. Le principe de libre concurrence est au cœur du projet européen, fixé et renforcé par les différents traités. Rien que dans le traité constitutionnel de 2005, il est inscrit que les seules fonctions laissées aux États membres sont les fonctions régaliennes (le peuple l'a rejeté mais il est quand même passé in fine). C'est sur ce même principe que le marché transatlantique verra le jour, nous contraignant ainsi à nous aligner sur les normes étasuniennes. Les multinationales auront le droit d'attaquer les pays si elles jugent que leurs normes nuisent à leur productivité. On en profitera pour achever la paysannerie qui ne pourra pas rivaliser avec les États-Unis.
C'est parce qu'il y a une économie de marché que les pays européens sont de fait mis en concurrence (via les agences de notation par exemple, une aberration en soi) et s'il y a convergence, elle n'est bénéfique pour personne actuellement puisque le nivellement se fait par le bas. Pour que la France soit une élève brillante, il faudrait qu'elle privatise ses derniers services publics (on va connaître la privatisation de la sécurité sociale et la retraite par capitalisation, la privatisation progressive du système éducatif. Ce qu'on fait déjà au niveau des universités), qu'elle réduise au minimum les aides sociales (gel/diminution des prestations + durcissement des conditions d'attribution : APL, allocations familiales, retraites, bourses et j'en passe). Bref, qu'elle se contente de la sécurité intérieure.
Tout ça est déjà en marche.
Du coup, si un parti propose un programme ayant des velléités sociales tout en restant dans l'UE quoiqu'il arrive (EELV par exemple), il ne pourra pas l'appliquer et sera forcé d'y renoncer.
Reste la sortie de l'UE en dernier recours, ça se discute. Les arguments allant dans ce sens ne me paraissent pas fumeux, ça ouvre des perspectives.
earl;4758821 a dit :emel-;4758366 a dit :earl;4757027 a dit :Je ne suis pas d'accord avec ton argumentaire - même si je comprends/respecte ton point de vue, mais ce passage me surprend quand même.
Il existe des tentatives dans l'UE pour préparer des harmonisations fiscales. par exemple récemment, il y a eu pas mal de protestations de la part des cavaliers français contre une harmonisation de la TVA qui les concernait. Donc je pense que la mise en concurrence reste à nuancer.
Par ailleurs, il y a pas mal de partis qui proposent une alternative aux partis traditionnels, avec de nombreuses propositions sociales (comme un SMIC européen). Alors ma question est, considères-tu que ces partis, s'ils étaient majoritaires, pourraient changer l'UE ? Ou qu'au contraire, qui que ce soit au pouvoir, le système européen verrouille ce genre d'initiatives ?
Il y a eu pas mal de protestations mais ont-elles été entendues ? Non, la TVA est désormais de 20% et c'est une mesure profondément injuste. Il y a eu des manifestations sans précédant au Portugal, en Grèce, en Espagne pour dénoncer les politiques d'austérité (la Grèce est un laboratoire comme le Chili a pu l'être après le renversement d'Allende), sans résultat. Il n'y a qu'à Chypre que l'UE a laissé tomber sa mesure consistant à taxer les épargnants. C'est dire si elle s'en fout, de la vie des gens et de leurs difficultés.
Pour répondre à ta question, un SMIC européen dans le cadre actuel des institutions européennes, est inconcevable. L'Allemagne a intérêt à maintenir de bas coûts salariaux dans les pays de l'Est pour son industrie. Si des partis progressistes étaient majoritaires à l'échelle européenne (j'exclus le PS qui est réactionnaire sur le plan social), ça exigerait une refonte totale de l'UE puisqu'elle est structurellement libérale. Le principe de libre concurrence est au cœur du projet européen, fixé et renforcé par les différents traités. Rien que dans le traité constitutionnel de 2005, il est inscrit que les seules fonctions laissées aux États membres sont les fonctions régaliennes (le peuple l'a rejeté mais il est quand même passé in fine). C'est sur ce même principe que le marché transatlantique verra le jour, nous contraignant ainsi à nous aligner sur les normes étasuniennes. Les multinationales auront le droit d'attaquer les pays si elles jugent que leurs normes nuisent à leur productivité. On en profitera pour achever la paysannerie qui ne pourra pas rivaliser avec les États-Unis.
C'est parce qu'il y a une économie de marché que les pays européens sont de fait mis en concurrence (via les agences de notation par exemple, une aberration en soi) et s'il y a convergence, elle n'est bénéfique pour personne actuellement puisque le nivellement se fait par le bas. Pour que la France soit une élève brillante, il faudrait qu'elle privatise ses derniers services publics (on va connaître la privatisation de la sécurité sociale et la retraite par capitalisation, la privatisation progressive du système éducatif. Ce qu'on fait déjà au niveau des universités), qu'elle réduise au minimum les aides sociales (gel/diminution des prestations + durcissement des conditions d'attribution : APL, allocations familiales, retraites, bourses et j'en passe). Bref, qu'elle se contente de la sécurité intérieure.
Tout ça est déjà en marche.
Du coup, si un parti propose un programme ayant des velléités sociales tout en restant dans l'UE quoiqu'il arrive (EELV par exemple), il ne pourra pas l'appliquer et sera forcé d'y renoncer.
Reste la sortie de l'UE en dernier recours, ça se discute. Les arguments allant dans ce sens ne me paraissent pas fumeux, ça ouvre des perspectives.
Pourtant, dans les principes de l'Union européenne, il y a le principe de non-régression (pour les questions sociales) : c'est-à-dire qu'il est impossible pour les Etats d'utiliser la norme européenne pour diminuer leur niveau de protection sociale.
Pour résumer, l'UE fixe des objectifs en terme de protection sociale, qui sont des objectifs minimaux, vers lesquels doivent tendre les Etats dont le niveau de protection est faible. En revanche, les Etats dont le niveau de protection est haut, ne peuvent s'en servir pour l'abaisser.
Principe qui me semble en contradiction avec ce que tu dis. Peux-tu illustrer plus précisément à quoi tu fais référence dans cette partie ? Pour l'instant, j'ai du mal à voir comment l'UE cherche à peser sur le niveau des APL par exemple.
myrtille_;4759111 a dit :earl;4758821 a dit :emel-;4758366 a dit :earl;4757027 a dit :Je ne suis pas d'accord avec ton argumentaire - même si je comprends/respecte ton point de vue, mais ce passage me surprend quand même.
Il existe des tentatives dans l'UE pour préparer des harmonisations fiscales. par exemple récemment, il y a eu pas mal de protestations de la part des cavaliers français contre une harmonisation de la TVA qui les concernait. Donc je pense que la mise en concurrence reste à nuancer.
Par ailleurs, il y a pas mal de partis qui proposent une alternative aux partis traditionnels, avec de nombreuses propositions sociales (comme un SMIC européen). Alors ma question est, considères-tu que ces partis, s'ils étaient majoritaires, pourraient changer l'UE ? Ou qu'au contraire, qui que ce soit au pouvoir, le système européen verrouille ce genre d'initiatives ?
Il y a eu pas mal de protestations mais ont-elles été entendues ? Non, la TVA est désormais de 20% et c'est une mesure profondément injuste. Il y a eu des manifestations sans précédant au Portugal, en Grèce, en Espagne pour dénoncer les politiques d'austérité (la Grèce est un laboratoire comme le Chili a pu l'être après le renversement d'Allende), sans résultat. Il n'y a qu'à Chypre que l'UE a laissé tomber sa mesure consistant à taxer les épargnants. C'est dire si elle s'en fout, de la vie des gens et de leurs difficultés.
Pour répondre à ta question, un SMIC européen dans le cadre actuel des institutions européennes, est inconcevable. L'Allemagne a intérêt à maintenir de bas coûts salariaux dans les pays de l'Est pour son industrie. Si des partis progressistes étaient majoritaires à l'échelle européenne (j'exclus le PS qui est réactionnaire sur le plan social), ça exigerait une refonte totale de l'UE puisqu'elle est structurellement libérale. Le principe de libre concurrence est au cœur du projet européen, fixé et renforcé par les différents traités. Rien que dans le traité constitutionnel de 2005, il est inscrit que les seules fonctions laissées aux États membres sont les fonctions régaliennes (le peuple l'a rejeté mais il est quand même passé in fine). C'est sur ce même principe que le marché transatlantique verra le jour, nous contraignant ainsi à nous aligner sur les normes étasuniennes. Les multinationales auront le droit d'attaquer les pays si elles jugent que leurs normes nuisent à leur productivité. On en profitera pour achever la paysannerie qui ne pourra pas rivaliser avec les États-Unis.
C'est parce qu'il y a une économie de marché que les pays européens sont de fait mis en concurrence (via les agences de notation par exemple, une aberration en soi) et s'il y a convergence, elle n'est bénéfique pour personne actuellement puisque le nivellement se fait par le bas. Pour que la France soit une élève brillante, il faudrait qu'elle privatise ses derniers services publics (on va connaître la privatisation de la sécurité sociale et la retraite par capitalisation, la privatisation progressive du système éducatif. Ce qu'on fait déjà au niveau des universités), qu'elle réduise au minimum les aides sociales (gel/diminution des prestations + durcissement des conditions d'attribution : APL, allocations familiales, retraites, bourses et j'en passe). Bref, qu'elle se contente de la sécurité intérieure.
Tout ça est déjà en marche.
Du coup, si un parti propose un programme ayant des velléités sociales tout en restant dans l'UE quoiqu'il arrive (EELV par exemple), il ne pourra pas l'appliquer et sera forcé d'y renoncer.
Reste la sortie de l'UE en dernier recours, ça se discute. Les arguments allant dans ce sens ne me paraissent pas fumeux, ça ouvre des perspectives.
Pourtant, dans les principes de l'Union européenne, il y a le principe de non-régression (pour les questions sociales) : c'est-à-dire qu'il est impossible pour les Etats d'utiliser la norme européenne pour diminuer leur niveau de protection sociale.
Pour résumer, l'UE fixe des objectifs en terme de protection sociale, qui sont des objectifs minimaux, vers lesquels doivent tendre les Etats dont le niveau de protection est faible. En revanche, les Etats dont le niveau de protection est haut, ne peuvent s'en servir pour l'abaisser.
Principe qui me semble en contradiction avec ce que tu dis. Peux-tu illustrer plus précisément à quoi tu fais référence dans cette partie ? Pour l'instant, j'ai du mal à voir comment l'UE cherche à peser sur le niveau des APL par exemple.
Moi j'en vois pourtant plein des régressions à cause de l'UE. La privatisation du rail, l'autonomie des universités (ma fac n'a plus d'argent pour payer ses profs), les "travailleurs détachés" qui aident au dumping social, la libéralisation des services postaux, etc.
Aux grands principes, on leur fait dire ce que l'on veut. Ainsi, l'autonomie des universités, ce n'est pas une régression parce que ça rapproche l'université des entreprises. La privatisation du rail : on va (peut être, je vois surtout les prix de mes billets de trains SNCF s'envoler depuis 3-4 ans) payer moins cher nos billets de train (et comme en Espagne, il y aura des accidents). Les travailleur.se.s détaché.e.s : ça permet aux salarié.e.s français.e.s de garder leurs salaires en étant envoyés à l'étranger (mais surtout aux étranger.e.s d'être envoyé.e.s en France en étant sous-payé.e.s).
L'UE c'est la concurrence partout, pour tous.toutes. Le progrès, c'est la coopération.
@Prunerouge
"une autre encore est a fond pour l'Europe parce qu'elle compte faire des études dans d'autres pays…"
Je crois que je disais plus haut que l'UE faisait sa propre promotion grâce au programme Erasmus. Merci de me donner un exemple concret ! Il ne faut pas croire que sans l'UE (il faut impérativement arrêter de dire "Europe", même si je le fais surement parfois) on arrêterait d'échanger avec les autres pays.
Contacte @melissa pour être publiée sur madmoiZelleprunerouge;4758881 a dit :Je crois que c'est ici que je dois poser ma question moi :
J'ai été écœurée de voir les résultats dimanche et encore plus d'en discuter avec un copain qui en est ravi parce que "ya que des kebabs et des mosquées dans ma ville". Avec quelques amies, on a décidé d'écrire une lettre ouverte parce qu'on a peur, simplement. Je suis française d'origine inconnue et j'ai pas envie d'un gouvernement qui me considère comme indésirable à cause de ma couleur de peau, l'amie qui va m'aider question politique est homosexuelle, une autre encore est a fond pour l'Europe parce qu'elle compte faire des études dans d'autres pays...
Bref, tout ça pour demander si ce serait possible de la faire publier sur Madmoizelle ? (on est des fans)
myrtille_;4759111 a dit :Je crois que je disais plus haut que l'UE faisait sa propre promotion grâce au programme Erasmus. Merci de me donner un exemple concret ! Il ne faut pas croire que sans l'UE (il faut impérativement arrêter de dire "Europe", même si je le fais surement parfois) on arrêterait d'échanger avec les autres pays.