Étudiante, je me prostitue pour rembourser mes dettes

15 Janvier 2017
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Ce que je veux dire c'est qu'on ne peut pas mettre sur le même plan une fellation et l'achat d'une baguette de pain, sinon ça revient à "banaliser" le sexe... et du même coup les éventuels abus sexuels. Si un acte sexuel c'est pas si grave, ça n'a rien de spécial, c'est même un taff etc sur le plan de la loi, ça me paraît difficile de rester une société cohérent.e sur le plan juridique et aussi concernant les messages féministes sur l'importance du respect du consentement et la gravité des abus sexuels (même pour une main aux fesses).
Je ne comprends pas le rapport puisque la question qui se pose, c'est le consentement justement.
Si on considère la prostitution comme un travail, il faut que la personne soit consentante sinon, ça sort du cadre du travail et ça devient du travail forcé (ou du proxénétisme dans le cadre de la prostitution).
Le fait de reconnaître que c'est un travail permet en outre de reconnaître les mêmes droits que les autres travailleurs (même si le code du travail est en train d'être tout cassé par Macron et ses copains mais c'est une autre question).

Tu parles des conséquences négatives sur la santé des personnes qui se prostituent mais il y en a pour tous les métiers.
Est-ce que les mêmes gens envisagent d'abolir l'armée alors qu'il y a aussi pas mal de risques de PTSD par ex?
Est ce que les carnistes envisagent d'abolir la consommation de viande parce que ça peut faire des PTSD aux gens travaillant dans des abattoirs (en dehors de toute considération sur la souffrance animale)?
Sans parler des usines qui utilisent des produits toxiques pour la santé pouvant provoqué des joyeusetés genre cancer.
Je crois que c'est Virginie Despentes qui disait que le seul prolétariat qui intéresse la bourgeoise , c'est le prolétariat.
C'est le travail qu'on doit abolir en général.
 
10 Août 2014
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dameandine.eklablog.com
J'ai l'impression de redire les mêmes choses donc je me lasse un peu.
Les comparaisons que j'ai faites n'ont pas pour but de banaliser la profession. Je l'ai dit plusieurs fois, je le re-redis. Et évidemment que le consentement est essentiel (by the way, pas que dans le sexe... par exemple, j'ai pas envie qu'on me balance dans une piscine sans mon consentement - et si vous croyez c'est moins traumatisant, imaginez juste quelqu'un qui a failli se noyer étant enfant et a assisté à l'occasion à la noyade de quelqu'un de proche (true story mais pas la mienne)... juste pour dire que respecter les gens c'est à tout niveau).

Je ne vois pas en quoi accepter que le sexe puisse être un métier incite à s'autoriser à mettre une main aux fesses dans le métro ou autre. Au contraire, si c'est un service payant qui a lieu dans un certain cadre, tu peux pas te servir gratos dans un lieu public ou en privé avec tes potes/tes collègues/etc. Il y a des éboueurs (service payant via les impôts), je considère pas que je peux balancer mes poubelles dans le jardin de mon voisin (gratuit), etc.

La religion peut être un arrière-plan culturel même pour des gens athées, et on est dans une culture où la religion a eu un impact. C'est inconscient mais pas neutre.

Je reste en désaccord sur l'assimilation traite des êtres humains et travail du sexe. L'esclavage doit être combattu comme tel.


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L'exemple de l'industrialisation du sexe évoquée pour l'Allemagne est représentatif du rapport au travail on ne peut plus problématique, et on doit considérer le rapport [travail du sexe "industriel"/ travail du sexe "artisanal"] sur le même pied que ["agriculture industrielle, abattage à la chaîne etc./paysannerie"] etc.
ET je re-précise : je ne nie pas la spécificité du travail du sexe, au contraire. C'est le rapport "industriel"/"artisanal" que je compare.
Se baser sur la violence de l'industrialisation pour condamner le travail du sexe, ça n'a pas plus de sens que de dire "on va arrêter de manger du pain parce qu'il y a des mono-cultures et que c'est mauvais".
Et clairement, je désapprouve cette industrialisation, surtout au niveau du sexe puisque effectivement, ça n'est pas banal.
Cela dit, si je n'aime pas le principe des vitrines, je connais une TDS qui préfère ça, et du coup, ben son expérience à elle, je la respecte aussi.

Il y avait une pointe de sophisme ironique sur le fait de faire taire les minorités. (je peux comprendre que ça soit pas passé)
Il n'empêche qu'en tant que TDS tout court, ça serait culotté de me considérer comme privilégiée par rapport aux non-TDS. Socialement, la majorité c'est des gens non-TDS (dont une partie abolitionniste), la minorité, c'est des TDS, minorité opprimée puisque pas reconnue, insultée, considérée comme indigne, etc., et je fais partie de cette minorité.
Je serais curieuse de savoir quelle est, parmi les abolitionnistes, la proportion de TDS ou ex-TDS. Les TDS que je connais qui vivent la situation comme transitoire, et donc oui, veulent arrêter un jour, mais néanmoins vivent leur choix dans la liberté, ne sont absolument pas abolitionnistes pour autant.

Je trouve qu'il y a un côté infantilisant à vouloir faire le bien des TDS malgré eux/elles (je rappelle qu'il y a environ un quart d'hommes TDS). (By the way, j'aime mon job au présent, ça veut pas dire que je l'aimerai toute ma vie, mais comme ça a été évoqué, on est dans une époque où on ne fait pas le même job toute sa vie. C'est pas pour ça que je le disqualifie.)
 
26 Septembre 2012
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J'ai envie de dire après avoir lu ce qui précède que le gros problème n'est pas tant la prostitution que le patriarcat et le capitalisme en fait. La manière dont les cismecs traitent / parlent des TDS n'est pas tant différente de celle dont ils parlent des femmes en général, la seule exception étant qu'ils se sentent "légitime" car ils paient; mais je devine qu'ils auront le même raisonnement avec d'autres systèmes ( "je lui ai payé le resto"/" c'est ma femme"/etc "donc elle me doit le sexe que je désire"); par exemple le même mec qui, sur un forum, tenait des propos dégueulasses sur les TDS et racontait les maltraiter, choisissant pour cela les plus vulnérables, affirmait par ailleurs préférer les porno où clairement l'actrice est violée pour de vrai. Sans patriarcat et sans capitalisme, ce serait sûrement autre chose.
 
20 Octobre 2017
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Je ne vois pas en quoi accepter que le sexe puisse être un métier incite à s'autoriser à mettre une main aux fesses dans le métro ou autre. Au contraire, si c'est un service payant qui a lieu dans un certain cadre, tu peux pas te servir gratos dans un lieu public ou en privé avec tes potes/tes collègues/etc. Il y a des éboueurs (service payant via les impôts), je considère pas que je peux balancer mes poubelles dans le jardin de mon voisin (gratuit), etc.

Je veux juste réagir par rapport à ça.
Je trouve que c'est un argument intellectuellement malhonnête, car il ne prend absolument pas en compte le fait qu'on vit dans une société patriarcale, où les femmes sont considérées comme étant à la libre disposition des hommes (même sans être une TDS). Et le système prostitutionnel ne fait que renforcer cette idée selon laquelle les femmes sont disponibles sexuellement pour les hommes, qu'elles sont des marchandises, des choses, et non des êtres humains dotées d'un libre-arbitre et d'un consentement. Il renforce ce qu'on appelle en anglais "l'entitlement" masculin (je ne trouve pas de mot équivalent en français) D'ailleurs le porno, selon moi, renforce aussi cette idée.
C'est pour ça que ton exemple avec les éboueurs ne tient pas du tout. On ne vit pas dans une société neutre ni égalitaire. On ne peut pas nier l'impact que peut avoir l'existence de la prostitution sur la façon dont les hommes envisagent les rapports hommes-femmes. Même chose pour le porno : de nombreux hommes ont déjà témoigné de la façon dont ça avait complètement biaisé leur façon d'appréhender leurs relations sexuelles/amoureuses, du côté toxique que ça avait pu avoir sur leur rapport aux femmes.
La prostitution chosifie les femmes, les transforme en denrées périssables (plus t'es jeune et fraîche, plus tu es "chère", etc) et même si tu ne rencontres pas ce problème dans ton activité (et j'en suis sincèrement ravie pour toi), ça ne veut pas dire que ça n'existe pas.

J'ai envie de dire après avoir lu ce qui précède que le gros problème n'est pas tant la prostitution que le patriarcat et le capitalisme en fait. La manière dont les cismecs traitent / parlent des TDS n'est pas tant différente de celle dont ils parlent des femmes en général, la seule exception étant qu'ils se sentent "légitime" car ils paient; mais je devine qu'ils auront le même raisonnement avec d'autres systèmes ( "je lui ai payé le resto"/" c'est ma femme"/etc "donc elle me doit le sexe que je désire"); par exemple le même mec qui, sur un forum, tenait des propos dégueulasses sur les TDS et racontait les maltraiter, choisissant pour cela les plus vulnérables, affirmait par ailleurs préférer les porno où clairement l'actrice est violée pour de vrai. Sans patriarcat et sans capitalisme, ce serait sûrement autre chose.

Mais est-ce que la prostitution existerait sans patriarcat ? :d (vous avez 3h).
Sans doute, mais certainement pas à l'échelle qu'on lui connaît.
Et pour ce qui est du capitalisme, honnêtement je ne vois pas trop ce que ça vient faire dans le débat, la prostitution n'a pas attendu l'avènement de ce système pour exister, et les hommes ne l'ont pas attendu non plus pour maltraiter les femmes. Le problème selon moi vient uniquement du patriarcat, c'est la base même de l'existence de la prostitution (=mise à disposition des femmes pour satisfaire les "besoins"/désirs des hommes).
Et enfin pour l'exemple que tu donnes (le raisonnement sur "je lui ai payé le resto, donc elle me doit du sexe"), tu ne crois pas justement que ce genre de raisonnement peut être tenu parce que la prostitution existe, et qu'elle a ancré dans les mentalités cette idée qu'on peut acheter du sexe à une femme, peu importe qu'elle y consente ou pas ?
Pour moi c'est justement l'existence d'un "marché du sexe" qui contribue, entre autres, à légitimer ce genre d'idées nauséabondes.
 
26 Septembre 2012
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@Chat-au-Chocolat le capitalisme influe car il amène la mentalité 'je paie, donc ce que je veux doit être accompli même si c'est impossible". Je le vois maintenant que cette mentalité s'inflitre dans mon boulot, les parents d'élève te sortent "je vous paie, donc vous devez mieux noter mon enfant/ne pas être absente pour maladie/etc" ( même si dans le public, donc même si iel paie des impôts moi aussi si on en est là).
 
20 Octobre 2017
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@Chat-au-Chocolat le capitalisme influe car il amène la mentalité 'je paie, donc ce que je veux doit être accompli même si c'est impossible". Je le vois maintenant que cette mentalité s'inflitre dans mon boulot, les parents d'élève te sortent "je vous paie, donc vous devez mieux noter mon enfant/ne pas être absente pour maladie/etc" ( même si dans le public, donc même si iel paie des impôts moi aussi si on en est là).

Oui je ne le nie pas, mais c'est encore autre chose !
Au temps des Romains par exemple, le capitalisme n'existait pas mais la prostitution était pourtant très répandue. Et pour moi c'est l'existence de ce système qui nourrit (depuis toujours) la propension des hommes à considérer les femmes comme des choses. Bon après la prostitution n'est qu'une composante du problème, bien évidemment. La base, l'ennemi n°1 à combattre, c'est vraiment le patriarcat.
 
16 Novembre 2016
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Paris
@Shadowsofthenight On en revient à la problématique de la définition du consentement : est-ce que l'argent fait office de consentement ? Et comment peut-on savoir si une TD est véritablement consentante ? Parce que faut pas se leurrer, dans la vie de tous les jours les clients ne vont pas vérifier ça, ils s'en foutent. Il y en a même qui préfèrent continuer à aller voir des TDs exploitées parce qu'elles ne peuvent pas refuser et qu'ils peuvent leur imposer davantage de pratiques non safe et des prix plus bas. Je pense qu'il faut vraiment se rendre compte que ce n'est pas tant le besoin sexuel qui prime que le besoin de domination et "l'entitlement" à pouvoir obtenir du sexe quand on le souhaite.

Oui, le fait de reconnaître que c'est un travail permettrait (en théorie parce qu'on l'a vu, en fait ça ne marche pas du tout) de leur donner les mêmes droits. Sauf que si on le reconnaît comme un travail, alors on le banalise (parce qu'on dit : c'est un métier comme boulanger, etc alors que non ça n'a pas les mêmes enjeux, ça touche à la sexualité qui - je le rappelle - a un statut juridique très particulier). Et donc qu'est-ce qui empêche de dire à quelqu'un "bah maintenant c'est un travail donc vous devriez le faire sinon on vous coupe les allocs" ? Je vais essayer de le résumer le plus simplement possible : on ne peut pas à la fois dire que la prostitution est un travail, donnant les mêmes droits que les autres, et en même temps dire que c'est un travail très particulier qui ne peut pas être considéré comme les autres (ex : proposé par Pôle Emploi). C'est incompatible, vous comprenez ce que je veux dire ?

Ah mais ça je suis d'accord qu'il y a des conséquences négatives dans plein d'autres métiers. Mais au point d'avoir des PTSD genre pire que des soldats ? Au point d'avoir des taux aussi énormes de dépression et d'addictions ? Au point de devoir subir les conséquences d'années de viol ? J'ai quand même l'impression qu'on est plusieurs à avoir donné des chiffres très parlants sur les gros problèmes que ça pose, je suis fatiguée de répéter les mêmes choses parce qu'on dirait que ce n'est tout simplement pas lu. Je crois qu'on l'a amplement montré, des dizaines de fois, que ce n'était pas un métier normal. Relis mes précédents messages et ceux d'autres personnes, je ne sais pas quoi dire de plus...
Pour le reste, je ne trouve pas ça tolérable non plus d'avoir de tels problèmes dans certains métiers. Et je ne pense pas qu'on devrait obliger les gens à travailler dans des abattoirs, par exemple. Mais la différence est que ce sont des métiers, alors que - j'en ai déjà parlé - pour moi la prostitution repose sur un système qui est de la marchandisation du corps humain (en plus d'être, concrètement, un gros bastion de l'exploitation sexiste), ce que - philosophiquement et juridiquement parlant - je ne considère pas comme un métier. De même que pour moi, être mère porteuse n'est pas - et ne devrait pas être - un métier.
Après bien sûr, on peut se poser la question : qu'est-ce que la marchandisation du corps humain et où trace-t-on la limite ? Est-ce que la prostitution est fondamentalement différente du fait de vendre sa force de travail pour être maçon ? Et là je dirais que oui, parce qu'elle engage les parties sexuelles d'une personne, qui - je le répète encore - ont un statut particulier. Ce n'est pas par puritanisme ou morale que je dis ça, mais bien parce que juridiquement c'est le cas !
Et aussi parce que pour beaucoup de personnes, c'est une limite à ne pas franchir, sous peine de traumatismes. Refuser la marchandisation du corps, c'est protéger la majorité des gens des abus que cela constituerait pour eux. Si une minorité de TDs vit bien cette dissociation du corps et du reste, tant mieux, mais c'est loin d'être la majorité des cas et en plus on sait que pour beaucoup c'est un mécanisme de défense qui leur permet de survivre (on a parlé aussi des drogues et de l'alcool qui permettent à beaucoup de ces personnes de tenir).

Pour la fin de ton message : certes, mais je le répète, je ne considère pas la prostitution comme un simple travail. C'est sur ce point qu'on diffère, je pense, parce que le postulat de départ n'est pas le même. J'ai déjà expliqué pourquoi donc je ne reviens pas dessus.

@Dame Andine cogite En fait je crois qu'on a tout simplement un point de vue différent sur le problème ou qu'on ne parle pas de la même chose mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus :hesite: du coup je ne sais pas trop comment te répondre. Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire, ou en tout cas pas uniquement. Ou alors j'ai dû mal m'exprimer. J'y reviendrai peut-être plus tard si je vois plus clair.
Par contre je ne suis pas sûre qu'on puisse tout rapporter à la religion (même inconsciemment). Le fait que le sexe soit une partie intime, c'est dans la grande majorité (la totalité ?) des cultures humaines. Si un type te viole ou commet des attouchements sur toi tu vas jamais bien le vivre, même si t'es pas dans un pays religieux.

Par rapport à ton spoiler : je pense que là, tout de suite, la situation la "moins pire" ce serait surtout d'aider cette personne avec des moyens financiers (ou des associations dédiées à l'aide des TDs qui y sont par contrainte, financière ou autre) plutôt que de la laisser galérer à subir quelque chose qui peut lui laisser de profonds traumatismes... Et d'ailleurs ce n'est pas forcément une solution si top que ça parce que j'ai lu beaucoup de choses sur les personnes qui se font "piéger" par leurs dettes, qui doivent de plus en plus d'argent aux réseaux et qui ne s'en sortent jamais.

Ca je suis d'accord, les conditions de travail ne sont pas les mêmes. Seulement, comme je l'ai déjà dit, c'est le principe d'utilisation des parties génitales qui juridiquement et philosophiquement me pose un gros problème pour qualifier la prostitution de travail (quelles que soient les conditions). Et puis de façon concrète, on sait qu'en légalisant la prostitution, on va forcément avoir de l'industrialisation de la prostitution. C'est la loi de l'offre et de la demande (et c'est ce qui s'est produit en Allemagne et ce qui se produira ailleurs si on légalise). Du coup c'est sur tous les plans que ça me semble une mauvaise idée.

Et qu'une personne aime bien être en vitrine, ok, tant mieux pour elle. Qu'en est-il de la majorité des personnes qui ont le droit d'être protégées par le système ? J'ai l'impression qu'on parle trop en termes d'individus et pas assez de façon générale, sur le plan social et systémique. Si la prostitution ne convient pas à une grande majorité de personnes, les fait souffrir, même en étant légalisée, et qu'elle banalise le sexisme et la marchandisation du corps, alors pourquoi ne pas abolir un tel système ? Pour moi ça ne sert à rien d'essayer de le changer ou de bricoler avec s'il est intrinsèquement problématique.

Je l'ai pourtant écrit clairement, je ne te considère pas comme une personne privilégiée par rapport aux non-TDs et la société en général. Je te considère uniquement comme une personne privilégiée par rapport à la "classe" prostituée (sur le plan sociologique).
Et oui, votre situation n'est pas fun, mais celle d'une mineure clandestine, prisonnière d'un réseau, qui enchaîne les viols chaque jour, qui en souffre et qui n'arrive pas à s'en sortir est mille fois pire que la vôtre et sera toujours ma priorité
. J'ai pris l'exemple le plus "extrême", mais il ne faut pas oublier qu'il est aussi très courant en termes de statistiques !
 
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