@schizophrenia : Si c'était intrinsèque, il ne pourrait pas exister de prostitution sans traite, alors qu'on sait bien que c'est possible (à travers les témoignages de celleux qui le vivent). Il s'agit donc du cadre dans lequel elle existe actuellement qui est à changer, mais cela n'a pas à se faire en réduisant les possibilités des gens s'agissant des métiers qu'ils peuvent exercer.
A mon avis, il n'y a pas à choisir entre une meilleure protection et une reconnaissance professionnelle des TDS et la lutte contre la traite des êtres humains et le travail forcé. Ce n'est pas parce qu'un domaine est reconnu comme susceptible d'être un champ professionnel que soudainement les droits de l'homme ne peuvent plus s'y appliquer. Je rappelle que mon message ne concernait que l'hypothèse de la situation choisi. S'agissant des nombreuses personnes prises dans des réseaux de traite, il y a effectivement beaucoup de choses à faire notamment au niveau des LGBTphobies (la précarité expose beaucoup les femmes trans notamment), de l'immigration et du traitement des étranger.e.s (etc), mais l'abolition ne me semble pas être l'une d'entre elles.
@Valentina- :
Si la personne retire satisfaction de ce qu'elle fait, et donc a priori que les deux parties tirent satisfaction de la transaction, pourquoi devrions-nous l'interdir ?
Si la personne se sent mal après, c'est effectivement dommage et elle devrait disposer de l'aide et des informations nécessaires à trouver ce qui lui convient le mieux. Mais à la fin, c'est à elle que le choix revient. On n'a pas à choisir pour les autres ce qui est mieux et on n'a pas le pouvoir de savoir ce qu'il se passe dans leur coeur non plus.
@just_in_case :
On achète régulièrement des vêtements en boutique et pourtant, on ne se sert pas dans les gardes robes de nos ami.e.s sous prétexte que dans d'autres lieux les vêtements sont à dispositions. Donc pourquoi parce que par ailleurs des TDS proposent leurs services, les hommes penseraient soudainement que toutes les femmes sont des TDS et qu'elles travaillent dans les mêmes conditions ? La différence est nette pour moi. Tout est une question de contexte. Je rappelle d'ailleurs que les personnes qui se prostituent, même par choix, sont également susceptibles d'être violées. Le consentement ce n'est pas sentir le désir monté, c'est apporter son accord quant à la relation sexuelle, à mon sens.
A mon avis, il n'y a pas à choisir entre une meilleure protection et une reconnaissance professionnelle des TDS et la lutte contre la traite des êtres humains et le travail forcé. Ce n'est pas parce qu'un domaine est reconnu comme susceptible d'être un champ professionnel que soudainement les droits de l'homme ne peuvent plus s'y appliquer. Je rappelle que mon message ne concernait que l'hypothèse de la situation choisi. S'agissant des nombreuses personnes prises dans des réseaux de traite, il y a effectivement beaucoup de choses à faire notamment au niveau des LGBTphobies (la précarité expose beaucoup les femmes trans notamment), de l'immigration et du traitement des étranger.e.s (etc), mais l'abolition ne me semble pas être l'une d'entre elles.
@Valentina- :
Je suis d'accord mais c'est bien souvent dans les cas où la personne retire satisfaction de ce système, comme l'argent dans le cas de la prostitution
Si la personne retire satisfaction de ce qu'elle fait, et donc a priori que les deux parties tirent satisfaction de la transaction, pourquoi devrions-nous l'interdir ?
Si la personne se sent mal après, c'est effectivement dommage et elle devrait disposer de l'aide et des informations nécessaires à trouver ce qui lui convient le mieux. Mais à la fin, c'est à elle que le choix revient. On n'a pas à choisir pour les autres ce qui est mieux et on n'a pas le pouvoir de savoir ce qu'il se passe dans leur coeur non plus.
@just_in_case :
A partir de là, pourquoi s'étonner que des mecs cis considèrent qu'on leur doit du sexe quand ils nous paient un verre / un restau / un ciné ? Si on accepte l'idée que le corps d'une femme, que l'accès à son sexe peut être monnayable, on arrivera jamais à avoir une vision saine des rapports humains, ni de l'égalité hommes-femmes (je précise que l'achat des services sexuels d'un homme cis me débecte aussi mais c'est nettement plus rare et on ne rentre pas dans la même logique d'oppression sexiste systémique).
On achète régulièrement des vêtements en boutique et pourtant, on ne se sert pas dans les gardes robes de nos ami.e.s sous prétexte que dans d'autres lieux les vêtements sont à dispositions. Donc pourquoi parce que par ailleurs des TDS proposent leurs services, les hommes penseraient soudainement que toutes les femmes sont des TDS et qu'elles travaillent dans les mêmes conditions ? La différence est nette pour moi. Tout est une question de contexte. Je rappelle d'ailleurs que les personnes qui se prostituent, même par choix, sont également susceptibles d'être violées. Le consentement ce n'est pas sentir le désir monté, c'est apporter son accord quant à la relation sexuelle, à mon sens.