@MortVivant et
@Amburu j'aime beaucoup ce que vous avez expliqué dans vos messages et effectivement, c'est pesant de devoir subir parfois ce discours à double tranchant.
Le "on est pas chez les bisounours !" est assez ironique, nous sommes des femmes adultes ou en passe de l'être, nous ne sommes pas parfaites évidemment, mais j'ai l'audace de nous croire assez futées pour souhaiter pour nous-mêmes des relations qui nous conviennent. Plans culs, relations sans sexe ou relations de couple complètement oufs, peu importe. Mais il s'agit à la base de nos histoires d'amour, de relations personnelles, qui sont supposées nous rendre heureuses, voire meilleures, en tous cas, nous convenir.
Donc quoi ? Parce qu'on souhaite se sentir bien et trouver une personne qui nous plaise sur plusieurs aspects (Mon DIeu, quelle exigeante je fais !!!) on se voit répondre qu'on s'imagine dans un monde de Bisounours ? Personnellement, je préfère être seule que devoir faire tellement de compromis qu'il serait impossible pour moi de m'épanouir ou de passer de bons moments avec quelqu'un.
De plus, il faut bien distinguer les discours un peu légers qu'on pourrait tenir en soirée autour d'un verre, dérivant sur des parallèles avec nos fantasmes, juste pour le plaisir de citer Ryan, Benedict, Kate ou Scarlett, sans appliquer pour cela "en vrai", face à quelqu'un qui nous plaira. Parce qu'on se permet parfois de rêver tout haut juste pour le plaisir, beaucoup vont prendre cela au pied de la lettre comme si nous nous enfermions dans ce réel carcan de fantasmes sans être capables de voir ce que les hommes et les femmes ont à offrir autour de nous.
Tout le délire autour des "nice guys" ou des "bad boys" m'énerve particulièrement : ces descriptions proposent des mecs unidimensionnels, miroirs de femmes tout aussi unidimensionnelles. Comme si une simple attitude ou un look vestimentaire pouvait valoir les conversations, les moments du quotidien, tous les trucs tellement banals qu'on ne voit pas dans un film mais qui font les histoires personnelles.
Quant à être célibataire, je ne vois pas en quoi cela devrait être critiqué, nous avons le droit de vouloir consacrer du temps à nous-mêmes, à nos études, notre travail, à vouloir exceller, exercer une passion, être pépouze et seule le soir ou être libre de rencontrer qui on veut comme on le veut. Et de rencontrer un jour une personne qui nous donnera envie de passer du temps avec elle, tout naturellement, parce que nous en ressentirons le besoin.
Mais les mecs qui débutent avec des "ouais ben faut arrêter avec le prince charmant !", cela veut dire qu'à la base, tu considères la personne en face comme quelqu'un d'emblée de trop exigent et tu veux te dédouaner tout de suite de toute absence d'efforts. J'ai toujours été attirée par des garçons très différents, geeks aux cheveux longs ou sportifs soigneux, je suis toujours sortie avec des personnes qui m'attiraient physiquement, me plaisaient pour leur conversation, leur humour ou beaucoup d'autres traits, loin d'être liés au physique ou aux cadeaux. (J'ai toujours refusé qu'on m'invite de toutes façons). Je mets un point d'honneur à faire des efforts, être élégante, ponctuelle, m'intéresser, rebondir, avoir de la conversation, faire les premiers pas, mais si en face la personne se complaît à tout dénigrer, voire vous démonter, vous humilier ou vous traiter sans respect, ce n'est pas la peine. Je suis loin d'être la seule je pense à avoir vécu cela et je nous crois assez intelligente pour donner une chance à quelqu'un qui saura nous interpeller. Mais si nous ne répondons pas à TOUS les signaux qui nous sont envoyés, dites-vous aussi, (les messieurs en face vu le topic) que nous avons notre vie, nos soucis et notre quotidien.
Quant au prince charmant, c'est une vision personnelle et qui se forge peu à peu, Poser son cheval blanc en double file pour nous sauver d'une flaque d'eau n'est pas requis.
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le lov !
Vu comme je galere a rencontrer un mec bien (pour moi) et a tomber amoureuse (l'avantage c'est que ces derniers temps je ne tombe pas amoureuse non plus des connards!) si c'est encore plus difficile une fois que ce sera fait bonjour l'angoisse.
