Bon, j'ai lu tout le topic, tant que j'avais la foi, mais je vais volontairement ignorer tout ce qui a été dit au-dessus (c'est à dire ne pas réagir) pour simplement poser là mon avis sur la question. J'ai été "initiée" à l'écriture inclusive par une amie non-binaire, que je genre ici au féminin parce que c'est comme ça qu'iel veut être accordée en règle générale. J'emploie l'écriture inclusive à tous les niveaux, autant que possible, excepté dans mes romans car le point médian et le neutre ne sont pas encore reconnus à l'échelle littéraire "classique". Je suis absolument pour l'écriture inclusive dans une certaine mesure.
MAIS.
Ce qui pose problème ici, ce n'est pas tant l'écriture inclusive en elle-même. Ce qui fait gueuler tout le monde, c'est qu'on impose le changement de manière aussi radicale. Mon amie se fait accorder au féminin pour le moment parce qu'iel est née avec un vagin et que c'est plus simple pour tout le monde de simplement s'habituer D'ABORD à employer le "iel" quand on l'évoque, PUIS d'essayer d'employer de plus en plus d'accords inclusifs. Iel-même a vu beaucoup trop de personnes se beugler dessus parce que les uns mégenraient une personne par innattention et se faisaient en conséquence traiter de tous les noms parce qu'ils ne connaissaient pas toutes les subtilités des néologismes neutres !
L'écriture inclusive est là pour rester, c'est indiscutable. Mais ce serait quand même bien de ne pas hurler à l'intolérance et à la xphobie dès que quelqu'un refuse de l'utiliser ou ne l'utilise que partiellement. La langue française a évolué et évoluera, mais par pitié, souvenez-vous que ces changements se sont faits progressivement. Là, on a effectivement l'impression chez certain.e.s qu'un groupe d'hystériques se rue sur le dictionnaire pour le réécrire et forcer tout le monde à employer l'écriture inclusive, quitte à insulter ceux qui galèrent dessus. Pourtant, je suis sûre que ce n'est absolument pas l'intention des personnes qui militent pour l'inclusif, et que nous sommes touXes capables de comprendre à quel point cela peut être compliqué de s'y mettre.
Y'a de la mauvaise foi et de l'impolitesse dans les deux camps, comme bien souvent. Mais effectivement, dans le cadre de débats plus posés qu'ici, ça me fait pas mal tiquer de voir que pour certain.e.s, l'inclusif devrait devenir la norme en un claquement de doigts, alors que les accords et les néologismes sont tellements nombreux et difficiles à retenir quand on a appris toute sa vie que le neutre français prenait la même forme grammaticale que le masculin. Laissez le temps aux gens.
MAIS.
Ce qui pose problème ici, ce n'est pas tant l'écriture inclusive en elle-même. Ce qui fait gueuler tout le monde, c'est qu'on impose le changement de manière aussi radicale. Mon amie se fait accorder au féminin pour le moment parce qu'iel est née avec un vagin et que c'est plus simple pour tout le monde de simplement s'habituer D'ABORD à employer le "iel" quand on l'évoque, PUIS d'essayer d'employer de plus en plus d'accords inclusifs. Iel-même a vu beaucoup trop de personnes se beugler dessus parce que les uns mégenraient une personne par innattention et se faisaient en conséquence traiter de tous les noms parce qu'ils ne connaissaient pas toutes les subtilités des néologismes neutres !
L'écriture inclusive est là pour rester, c'est indiscutable. Mais ce serait quand même bien de ne pas hurler à l'intolérance et à la xphobie dès que quelqu'un refuse de l'utiliser ou ne l'utilise que partiellement. La langue française a évolué et évoluera, mais par pitié, souvenez-vous que ces changements se sont faits progressivement. Là, on a effectivement l'impression chez certain.e.s qu'un groupe d'hystériques se rue sur le dictionnaire pour le réécrire et forcer tout le monde à employer l'écriture inclusive, quitte à insulter ceux qui galèrent dessus. Pourtant, je suis sûre que ce n'est absolument pas l'intention des personnes qui militent pour l'inclusif, et que nous sommes touXes capables de comprendre à quel point cela peut être compliqué de s'y mettre.
Y'a de la mauvaise foi et de l'impolitesse dans les deux camps, comme bien souvent. Mais effectivement, dans le cadre de débats plus posés qu'ici, ça me fait pas mal tiquer de voir que pour certain.e.s, l'inclusif devrait devenir la norme en un claquement de doigts, alors que les accords et les néologismes sont tellements nombreux et difficiles à retenir quand on a appris toute sa vie que le neutre français prenait la même forme grammaticale que le masculin. Laissez le temps aux gens.
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