Déjà, l'article est basé sur l'avis de Judith Woods qui n'est absolument pas suédoise et dont l'avis n'est donc pas franchement plus pertinent que l'avis du premier clampin venu.
En plus elle à l'air d'avoir à peu près un avis aussi constructif que mémé réac ("c'était mieux avant") sur l'éducation :
http://www.telegraph.co.uk/opinion/...is-right-bring-the-strictest-and-scariest-te/
Et elle a également l'air de donner son avis sur tout, surtout ce qu'elle ne connait pas :
http://www.telegraph.co.uk/news/wor...ion-not-immigration-is-the-Wests-problem.html
Merci, ô femme blanche de dire aux réfugiés comment iels doivent s'intégrer
Merci pour ce concentré de colonialisme, j'ai un peu vomis vers la fin...
"Ainsi, si sa fille de 5 ans se lance dans une crise dont les enfants et les pervers narcissiques ont le secret"
Magnifique concentré d'âgisme, en même temps avec un titre qui est déjà un bon gros cliché racoleur, je ne m'attendait pas vraiment à de la qualité...
Les enfants n'ont pas la même capacité que les adultes à contrôler leurs émotions. C'est normal qu'iels fassent des crises et des """caprices""" à cet âge, ça ne veut pas dire qu'il faut dire oui à tout mais on peut s'imposer sans frapper pour autant. Après si on est pas capable de rester calme face à des cris ou des pleurs (même en public, la pression sociale n'étant pas une excuse) on ne fait pas d'enfants.
"Ça fait d’elle une mère qui aime son enfant mais qui refuse de se laisser marcher sur la tête. Contrairement aux parents suédois qui la désespèrent."
Merci pour ce magnifique moment de mépris. Peut-être que si les châtiments corporels avaient encore été en vigueur elle aurait mieux écouté à son école de journalisme...
Quand a David Eberhard j'ai eu beaucoup de mal à trouver des informations sur lui (enfin dans des langues que je puisse lire en tout cas) mais ça m'a tout l'air d'un un bon vieux facho pour qui l'état surprotège les gens qui deviennent des chiffes-molles et pour qui on nie les différences en l'homme et la femme (ben, voyons, le sexisme c'est trop cool).
http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/08039480902989153?journalCode=ipsc20
Pour en revenir à sa position sur l'
éducation :
"There's no scientific evidence whatsoever that an authoritarian upbringing is harmful to kids,"
Euh si, bonjour le psy en carton.
"let alone advocating a return to smacking"
Parce que la baffe c'est le seul remède contre les mauvaises manières, j'ai un peu peur de la manière dont il traite ses patients sérieusement.
Enfin Didier Pleux, même remarque il n'est pas suédois, son avis extérieur sur la Suède on s'en tape un peu mais bon.
"la frustration pose des limites, structure, et prépare l’enfant aux difficultés professionnelles, sentimentales qu’il rencontrera forcément dans sa vie d’adulte."
La frustration et les difficultés l'enfant y fera face de nombreuse fois sans qu'on ai besoin d'en créer artificiellement de plus il va y réagir en extériorisant ses émotions (en criant, en pleurant) et le frapper ou l'empêcher de les exprimer n'y changera rien.
Et les limites personne n'a dit de ne pas en poser mais de le faire sans violence et en expliquant pourquoi.
"Une fois confrontés au réel, ces ex-enfants tyrans développeraient des comportements addictifs (drogue, alcool, jeux) et seraient en état de déception permanente."
A ben, comme les enfants victime de violences alors c'est fou ça
"En octobre 2013, Ola Olofsson, un journaliste suédois, faisait le récit dans le journal qui l’employait, de la scène d’horreur à laquelle il a assisté un jour où il était allé chercher sa fille de 7 ans à l’école:
«Deux garçons s'insultaient, et je n'avais même pas idée qu'à 7 ans on connaissait des mots pareils. Quand j'ai essayé d'intervenir, ils m'ont insulté et dit de me mêler de mes affaires.»"
Alors de 1 oui les enfants connaissent des insultes (souvent qu'iels on entendus de la bouche leur parents mais ces derniers rejettent toujours la faute sur l'école) donc ce n'est une scène d'horreur que si on a une vision extrêmement niaise de ce qu'est l'enfance. Ensuite, c'est certes pas très poli mais c'était effectivement pas ses affaires.
"Autrement dit, si les enfants sont turbulents et mal élevés dans un lieu public, c’est l’affaire de tous, et tous les adultes présents doivent cesser leur repas/apéro/discussion pour jouer les auxiliaires du puériculture."
Euh oui, c'est comme ça dans pas mal de culture maintenant si tu sortais de ton ethnocentrisme à deux balle et que tu gagnait un peu en objectivité cet article vaudrait peut-être quelque chose...
"les enfants sont considérés comme des espèces en voie de disparition à protéger des méchantes personnes qui pensent que passer 5 minutes au coin n’ont jamais tué personne."
Est-ce qu'à partir de ce non argument je peux considérer que ça a été écris pas Dédé du PMU du coin ?
"Tout cela ne serait pas si grave si cela était uniquement le problème des parents. Après tout, on pourrait se dire que chacun est libre de choisir ses méthodes éducatives, et d’en subir les conséquences. Mais quand UNE seule méthode est désignée comme la seule valable par les institutions et les experts les plus exposés, et qu’elle mène aux comportements sus-cités, c’est sur des générations entières que l’échec de ces méthodes pourraient peser."
Oui mais non, les enfants ne sont pas des objets donc la violence n'est pas une alternative valable et le "chacun fait ce qu'il veut" ne peux pas s'appliquer ici.
"débat public ne s’est pas prolongé au-delà de l’indignation et des cris d’orfraies poussés par les extrémistes de l’écoute active"
Ouaip, on pourra les ranger avec les parents végéta*iens extrémistes qui laissent mourir leurs enfants de faim, les féminazguls extrémistes qui détruisent la société, les LGBT extrémistes qui pervertissent les enfants et j'en passe.