Cet article (et la discussion qui en suit) me fait vraiment penser à mon frère. Quand j'avais encore des contacts avec lui (je n'en ai plus pour plusieurs raisons, mais la principale étant qu'il était relativement violent et surtout mythomane), j'étais très choquée par la façon qu'il avait de traiter ses animaux de compagnie. Il disait les aimer et jouait avec eux de façon super niaise (quand tu le voyais tu le prenais tout de suite pour un amoureux des animaux), mais quoi qu'ils fassent de travers il les frappait sans vergogne, que ce soit ses chats ou son chien. A chaque fois je me demandais s'il ferait la même chose avec ses enfants, cette "violence éducative" dont parle l'article. J'espère de tout mon coeur qu'il n'a pas d'enfants car j'ai vu ce dont il était capable niveau violence et manipulation psychologique, et je ne doute pas une seconde que pour lui la claque et la fessée ne seraient pas des actes isolés de perte de contrôle qui seraient regrettés dans la seconde qui suit, mais bien des violences assénées quotidiennement pour raison x ou y.
Je suis surprise quand même de voir à quel point notre société considère peu la violence faite aux enfants (ainsi qu'aux animaux, mais c'est un autre débat). La violence "éducative" n'est considérée que symboliquement (et le débat qui en suit est très agressif d'un côté comme de l'autre, donc il y a vrai fossé au milieu), on ne parle pas de la maltraitance des parents dans les médias tant que personne n'est mort, les affaires d'inceste et de pédophilie sont tues dès que les personnes sont un peu connues ou "sacrées" (dixit les prêtes et compagnie) et le délais de prescription qui n'a aucun SENS montre bien le peu de crédit qu'on accorde à la parole d'enfants, etc. Les choses évoluent heureusement, mais pas très vite je trouve. On vit quand même dans une société qui aura plus de facilité à insulter une femme qui ne veut pas d'enfant qu'à critiquer un-e autre qui donnerait une gifle au sien. Je trouve ça assez incompréhensible.
Je suis surprise quand même de voir à quel point notre société considère peu la violence faite aux enfants (ainsi qu'aux animaux, mais c'est un autre débat). La violence "éducative" n'est considérée que symboliquement (et le débat qui en suit est très agressif d'un côté comme de l'autre, donc il y a vrai fossé au milieu), on ne parle pas de la maltraitance des parents dans les médias tant que personne n'est mort, les affaires d'inceste et de pédophilie sont tues dès que les personnes sont un peu connues ou "sacrées" (dixit les prêtes et compagnie) et le délais de prescription qui n'a aucun SENS montre bien le peu de crédit qu'on accorde à la parole d'enfants, etc. Les choses évoluent heureusement, mais pas très vite je trouve. On vit quand même dans une société qui aura plus de facilité à insulter une femme qui ne veut pas d'enfant qu'à critiquer un-e autre qui donnerait une gifle au sien. Je trouve ça assez incompréhensible.