Le sujet revient tous les 6 mois sans que les nouvelles se donnent la peine de lire au moins les premiers messages (littéralement c'est les mêmes discussions à chaque fois, tout ce que vous voulez dire à déjà été dit et débattu ), et comme je m'étais donnée la peine de rédiger beaucoup de posts argumentés, de donner mon témoignage, et même d'aller chercher des études, je me permet de m'auto-citer ! Faîtes en ce que vous voulez mais ça me tient à cœur vu le temps que j'y ai pris
Témoignage + conseils en fin pour les parents souhaitant être moins violents mais ne sachant pas comment faire :
Réponse à des arguments qui reviennent tout le temps :
Études :
Conseils pratiques et explication du fameux "caprice pendant les courses" :
Comprendre comment fonctionnent les colères des enfants, pour mieux y remédier
Fiches de parentalité bienveillante
20 Phrases à dire aux enfants pour qu'ils écoutent
En résumé : oui, être parent c'est difficile, être parent ça s'apprend, l'éducation c'est pas inné, et connaître le fonctionnement cérébral et cognitif d'un enfant permet de comprendre et de réagir sereinement : parce que quand frapper un enfant est la seule solution qu'on voit à un problème, c'est qu'on est dépassé par la situation et qu'on a besoin d'aide pour apprendre des techniques éducatives. Les professionnels de l'éducation n'ont pas besoin de frapper les enfants, parce qu'ils savent comment éduquer de façon constructive . Si vous avez la flemme d'apprendre des choses sur l'éducation, c'est que vous êtes pas prêt à avoir un être qui va dépendre de vous durant tout son développement. Apprendre sur l'éducation et le fonctionnement des enfants quand on va en avoir un, c'est le minimum de la responsabilité
J'ai été un "parent" violent qui a par la suite apprit comment éduquer : sérieux, c'est des efforts au début, mais c'est tellement mieux une fois que c'est une habitude. On est heureux, on est tranquilles, il y a presque plus de crises et de caprices, il est bien plus épanoui, fini les maux de têtes et les cris tous les jours, et il est sage, il obéit parce qu'il comprend, et pas parce qu'il a peur de s'en prendre une. Ça change la vie.
Ça paraît difficile à mettre en place, je sais, mais quand on a connu les deux, le choix est vite fait, jamais on reviendra en arrière ! C'est facile de reproduire la même éducation que celle qu'on a reçu, mais c'est bien plus agréable de changer pour une éducation qui facilite la vie et rend tout le monde plus heureux et respectueux
Témoignage + conseils en fin pour les parents souhaitant être moins violents mais ne sachant pas comment faire :
Je me suis pris des fessées, et une baffe. J'en suis pas morte, mais c'est pas ça l'important :
Les fessées, je me souviens parfaitement que c'était juste un moyen pour mes parents de se défouler, et je les trouvaient ridicules avec leurs visages rouges et leur discours incohérents de colère. Et je me sentais pas "éduquée", juste humiliée, et mise dans une situation injuste puisque je ne pouvais rien faire pour me défendre.
La baffe, quant à elle, je l'ai rendu par réflexe.
Et la dernière fois que mon père a essayé de m'"éduquer", il était tellement en colère qu'il a faillit me faire tomber dans les escaliers. J'étais par terre et lui debout, donc par peur et par rage (j'avais environ 10 ans), je lui ai martelé les jambes de coups. Frapper avec d'être frappée. Bizarrement, ça a été la fin de la "violence éducative".
Bah oui, on oublis souvent que tous les coups qu'on donne à un enfant, il peut les rendre dès qu'il en a la force. Et là, comme par magie, les parents trouvent d'autres solutions
Je pensais donc être non-violente. Sauf qu'en devenant belle-maman d'un bambin, je me suis rendu compte qu'effectivement, c'est pas si simple, et que violenter un être soumis à notre autorité et notre force devient un automatisme. Ça a été très dur d'apprendre à contrôler ma colère, à me souvenir qu'un enfant n'est qu'un enfant et qu'il ne comprend pas toujours notre raisonnement, et que si je voulais qu'il soit épanoui et pacifique, il fallait que je montre l'exemple.
Je me souviens des gifles que je lui ai mises quand j'étais hors de moi, et je me souviens très clairement que c'était juste pour me défouler. Je vais pas me mentir comme plein d'autres parents en me disant que "c'était pour son bien". Et j'ai honte quand j'y repense, parce que ce petit bout avait peur de moi, même si c'est "que des petites gifles". Il avait sacrément peur, il tremblait, il comprenait que dalle à la situation, et il était tellement stressé qu'il n'entendait plus ce que je lui disais (hurlait). Il apprenait rien du tout, si ce n'est qu'il n'était pas en sécurité avec sa famille.
Maintenant, j'ai appris à respirer, je sais comment fonctionne un cerveau de bambin (ce qui aide à relativiser), j'ai pris le réflexe de sortir de la pièce quelques secondes si je sens que je pers les moyens, et putain ça fait du bien. Le papa a un peu plus de mal sachant que c'est un ancien enfant battu, mais fait énormément d'efforts et ça se voit.
Depuis, le petit (qui a un retard de langage) se développe de plus en plus, il est heureux, il n'a pas peur de nous, quand il fait une bêtise il sait qu'il ne risque pas d'être battu (à la place il répare sa bêtise, on lui explique, il s'excuse, il passe un moment au coin si vraiment il a abusé, on trouve des solutions), et il ose enfin s'exprimer sur ses sentiments (qu'on le lui demande, ou de sa propre initiative). Il dit qu'il a besoin d'un câlin, qu'il est triste, qu'il se sent seul, qu'il est en colère, qu'il veut quelque chose, qu'il est déçu, qu'il est fatigué... Et il ne fait plus de crises
Je suis vraiment heureuse qu'on ai eu ce déclic et qu'on ai arrêté de penser que battre un enfant (une gifle ou une fessée c'est battre un enfant, transférez le geste entre un mari et sa femme et vous le comprendrez très vite, d'autant plus que le corps d'un enfant est plus fragile) était la solution. Maintenant il est épanoui, et on est bien plus détendu-es à la maison.
Faites des efforts, vous ne le regretterez pas, et vos enfants le méritent.
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Comprendre comment fonctionnent les colères des enfants, pour mieux y remédier
Fiches de parentalité bienveillante
20 Phrases à dire aux enfants pour qu'ils écoutent
Bon courage !
Réponse à des arguments qui reviennent tout le temps :
(Je double-post parce que je peux plus éditeeeer)
[réponse à un message]
Moi je trouve choquant que ce soit la seule solution qui te vienne à l'esprit. Mon beau-fils m'a frappé une fois (parce que c'est un petit, ça capte pas que ça fait mal et où sont les limites), je lui ai tenu les mains fermement et j'ai dis "Non. Tu ne voudrais pas que je te frappes, alors ne me frappe pas." Et c'est rentré.
C'était pas dur.
"Si vous faites ce parallèle, vous admettez d'une certaine manière que l'enfant ne doit pas être éduqué"
Non, on admet qu'on a pas à soumettre un individu à la violence, d'autant plus quand il existe un rapport de force, c'est en ça que le parallèle est pertinent.
Les dégâts de la violence éducative (même "pas grave") existent et sont démontrés par des méta-analyses. Les sociétés où l'enfant est bien éduqué, sans violence, existent. Il n'y a donc aucune raison de frapper un enfant, les alternatives existent et sont bien plus efficaces, à nous de les chercher (et à notre gouvernement de faire des campagnes en ce sens)
(HS : Quand je réalise le changement entre le comportement du Petit depuis qu'on n'utilise plus de violence éducative... Sans dec', jamais je ne reviendrais en arrière. Et quand je le vois tout instable, pleurant, et colérique avec sa maman qui pratique la violence éducative, je ris -jaune, parce que lui il rit pas- : aucun doute sur la meilleur méthode.)
[réponse à un message à propos du parallèle violence conjugale ("un adulte peut comprendre donc on le frappe pas"]
Justement. Le gamin de trois ans il est je ne sais combien de fois plus petit et fragile et immature que toi. C'est du travail des adultes de s'adapter et de le traiter comme une enfant, pas comme un objet qu'on peut frapper parce qu'on est pas capable de maîtriser ses pulsions.
Ça me paraît tellement évident pourtant...
"Pour moi, il faut vraiment faire la différence entre une fessée donnée sans prévenir (comme dans la vidéo avec le verre renversé par la fillette) et une fessée donnée après plusieurs avertissements et explications "attention machintruc, ne traverse pas la route", "attention, c'est dangereux" "attention marche du côté du mur". et de manière exceptionnelle."
Bah non. On a pas à frapper un enfant. Peu importe l'intention, si c'est la seule solution que tu vois au problème que tu cite, ça me semble assez grave.
Ca ne fait aucune différence, frapper un enfant c'est frapper un enfant. On sait qu'elles sont les conséquences (dire "moi j'ai été frappé et j'suis pas traumatisé" ça a autant de pertinence que dire "moi j'ai fumé et j'ai pas eu de cancer"), et on sait comment réagit le cerveau d'un enfant à la violence qu'elle qu'en soit l'intention ou la force. C'est pas dur de ne pas frapper un enfant. C'est un effort qu'on leur doit. C'est dans leur droits écrits de ne pas subir de violence, quelle qu'elle soit.
"Maintenant, je ne parle pas des enfants turbulents parce qu'ils ont été mal éduqués"
Les gamins turbulents sont turbulents parce qu'ils sont mal éduqués et/ou frappés, ils ne sont pas turbulents par un quelconque plaisir sadique inné de faire souffrir leurs parents innocents (et si, il existe une différence d'éducation entre les différents enfants d'une fratrie, même sans s'en rendre compte), ou ils sont turbulents parce que le problème est autre et qu'on ne se donne pas la peine de le chercher (hyperactivité, insécurité, jalousie, demande d'attention, attachement insécure... tout ça ne se résout pas par la violence, au contraire )
"c'était un casse-cou agressif avec son petit frère [...] Bah lui, il en a eu des fessées."
Donc on apprend à ne pas être agressif en étant agressif ?
"J'ai vu des parents tenter le dialogue, tenter de punir, tenter d'amadouer, tenter d'être autoritaire et sérieux.. face à un gamin hilare qui courait partout et n'en avait rien à faire.
Je crois que pour ces cas-là, une petite fessée de temps en temps pour recadrer est plus que nécessaire."
On peut être strict, voire sévère, sans frapper un enfant. Dans le cas que tu cites, je vois plein de solutions possibles (dialogue sérieux à l'écart des autres enfants -pour qu'il ne soit pas tenté de faire le fier-, mise à l'écart systématique à chaque fois qu'il dépasse les limites -le coin-, tenter de trouver un arrangement (si le problème c'est qu'il n'arrive pas à rester en place, il faut trouver une solution, pas une punition), faire du renforcement positif...)
"Et si il n'a pas le désir de faire plaisir et qu'il s'en fiche des punitions, on ne peut rapidement plus rien faire."
Renforcement positif !
Études :
"La recherche scientifique montre régulièrement que le fait de frapper les enfants [spanking, désigne essentiellement la fessée, mais aussi les châtiments corporels en général] tend à accroître les comportement antisociaux. Selon la méta-analyse de 88 études réalisée par l’université de Columbia, la fessée fait augmenter les taux d’agression et de délinquance, fragilise les relations parents-enfants, accroît les problèmes de santé mentale, et augmente le risque d’être victime de relations abusives à l’âge adulte. Une étude menée en 1990 par le ministère de la Santé de l’Ontario sur 5 000 adultes a montré de hauts niveaux d’anxiété, de dépression grave et d’abus d’alcool chez les adultes qui avaient reçu des coups dans leur enfance par rapport à ceux qui n’avait pas été frappés. En Californie, une autre étude a montré que moins un enfant était frappé, plus il avait de chances d’obtenir un diplôme universitaire et de ne pas devenir délinquant. Une toute récente étude de l’université du New Hampshire à Durham montre que la fessée augmente le risque de problèmes sexuels par la suite (relations sexuelles imposées au partenaire, pratiques sexuelles à risque, pratiques masochistes [Je ne partage pas ce point de vue, mais je comprends l'idée qu'ils voulaient passer]). Une étude de l’université du Manitoba a montré que depuis l’interdiction des châtiments corporels en 1979, la Suède avait vu chuter ses taux de délinquance juvénile et de suicide. Plusieurs études ont également démontré qu’une proportion importante des cas de maltraitance commencent par les châtiments corporels « ordinaires ».
Qui ne voudrait pas vivre dans une société avec moins d’agressions, moins d’abus de drogues, moins de maltraitance, moins d’abus et de problèmes sexuels ? Il faut se rendre à l’évidence et cesser de mythifier la fessée."
"Le rapport de l’OMS déjà cité montre que la délinquance, la criminalité, la violence conjugale sont aussi, en partie au moins, les aboutissements de la violence éducative. La violence subie dans la petite enfance devient naturellement violence commise, délinquance et dans les cas les plus graves criminalité. [...]
Il faut encore citer, parmi les conséquences de la violence éducative le fait qu’elle se reproduit d’elle-même. L’enfant frappé ne peut pas comprendre par lui-même qu’en réalité il est maltraité, puisque, dans les sociétés où la violence éducative est la règle, presque tous les enfants sont frappés. Il grandit donc avec l’idée qu’on l’a frappé pour son bien et que c’était bien de le frapper. Il est donc convaincu qu’il faut frapper les enfants. C’est ainsi que la violence éducative se reproduit de génération en génération, de siècle en siècle depuis des millénaires.
C’est pourquoi aussi, quand on entreprend de lutter contre la pratique de la violence éducative, on se heurte à de grandes résistances. La plupart du temps, quand on a été frappé soi-même, on pense de bonne foi qu’une bonne fessée ou une bonne bastonnade «n’a jamais fait de mal à personne». On se dit qu’on est devenu un adulte «comme les autres». Mais si on trouve tout à fait normal que les enfants soient frappés alors qu’ils sont faibles et fragiles, on serait indigné d’être soi-même frappé par un policier, en cas de contravention au code de la route, bien plus grave pourtant que les sottises pour lesquelles nous frappons les enfants. Cette contradiction devrait nous faire réfléchir sur la normalité de notre attitude. De même trouverions-nous normal de frapper notre père ou notre mère retombé en enfance sous l’effet de la vieillesse et refusant, par exemple, de se laver comme le font parfois les enfants?
En réalité, la seule chose qui fait que nous trouvons normal de frapper les enfants, ce n’est pas que ce soit normal ni nécessaire (on peut élever les enfants sans les frapper), c’est que nous avons été frappés nous-mêmes et avons adopté, à une époque où nous ne pouvions pas faire autrement, le point de vue de nos parents."
C'est si dur de refuser de frapper un enfant ?
Conseils pratiques et explication du fameux "caprice pendant les courses" :
5 Alternatives à la fessée/gifle/...D'ailleurs, avoir un "enfant roi" n'est pas une justification :
- Si l'enfant à moins de 4-5 ans, il est incapable de faire des caprices (=manipuler), son cerveau n'en a pas la capacité, il ne fait qu'exprimer un besoin et ne peut comprendre pourquoi il n'est pas réalisable, ce qui le conduit à être en colère. En aucun cas ce n'est de sa faute.
- Si l'enfant à plus de 4-5 ans, il est capable de faire des caprices (mais encore une fois il faut bien faire la différence avec un besoin). Un caprice c'est très facile à cadrer, peu importe l'âge, et ça finit par passer quand il se rend compte que ça ne marche pas. Si on apprend à son enfant que les caprices fonctionnent, il devient un "enfant-roi", à cause de nous. Ce n'est donc pas à lui de se faire battre à cause de l'éducation lacunaire de ses parents, c'est aux parents de faire des efforts pour réparer les dégâts. En aucun cas ce n'est de sa faute.
Votre enfant pleure au supermarché parce qu'il veut quelque chose ?
1) Il a moins de 4-5 ans : c'est tout ça fait normal, vous l'exposez à une situation où il voit des milliers de choses intéressantes sans comprendre qu'elles ne peuvent pas être accessibles, il faut trouver une solution pour ne pas le mettre dans cette situation (faire les courses sans lui, faire les courses juste après manger, créer un rituel où il a une petite sucette à chaque courses pour calmer ce trop plein d'informations)
2) Il a plus de 4-5 ans : établir des règles strictes et bienveillantes, et s'y tenir. (Faire une liste de course et lui demander de lire chaque chose, lui demander de chercher les produits pour lui donner une tâche à faire, lui dire avant de rentrer et plusieurs fois au cours de la journée qu'on se tient à la liste, en faire un jeu)
-> Dans les deux cas, si l'enfant pleure, ne le frappez pas, vindiou ! Un enfant qui pleure finira par s'arrêter. Oui c'est gênant, oui les gens nous regardent comme si on était un mauvais parent, mais c'est moins grave que de frapper un enfant, vous êtes assez grand.es pour supporter ça. Selon votre état émotionnel, consolez-le (en le tenant contre vous et en lui expliquant que vous comprenez que c'est dur pour lui, qu'il ne peut pas bien comprendre pourquoi il ne peut pas avoir le jouet, que vous êtes là pour lui, qu'il a le droit de décharger sa frustration dans vos bras), soyez fermes, ou laissez-le pleurer et consolez-le une fois que vous serez tout le deux calmes.
On ne peut pas s'attendre à ce qu'un enfant soit respectueux des autres et non-violent si on le frappe. C'est évident. Alors, oui, c'est compliqué, c'est dur pour les nerfs, il ne faut plus céder à la facilité et à ses pulsions, il faut réapprendre à éduquer correctement (comme on le fait déjà dans les pays scandinaves par exemple), ça demande un effort. Si vous n'êtes pas prêt à fournir cet effort, vous n'êtes sûrement pas prêt à avoir un enfant. Et si vous en avez déjà un, croyez-moi, changer en vaut la peine.
5 Alternatives à la fessée/gifle/...
Comprendre comment fonctionnent les colères des enfants, pour mieux y remédier
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20 Phrases à dire aux enfants pour qu'ils écoutent
J'ai rajouté plein de petits pin's sur mon tableau éducatif (pinterest), éduquer ça s'apprend, servez-vous !
Comprendre comment fonctionnent les colères des enfants, pour mieux y remédier
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20 Phrases à dire aux enfants pour qu'ils écoutent
En résumé : oui, être parent c'est difficile, être parent ça s'apprend, l'éducation c'est pas inné, et connaître le fonctionnement cérébral et cognitif d'un enfant permet de comprendre et de réagir sereinement : parce que quand frapper un enfant est la seule solution qu'on voit à un problème, c'est qu'on est dépassé par la situation et qu'on a besoin d'aide pour apprendre des techniques éducatives. Les professionnels de l'éducation n'ont pas besoin de frapper les enfants, parce qu'ils savent comment éduquer de façon constructive . Si vous avez la flemme d'apprendre des choses sur l'éducation, c'est que vous êtes pas prêt à avoir un être qui va dépendre de vous durant tout son développement. Apprendre sur l'éducation et le fonctionnement des enfants quand on va en avoir un, c'est le minimum de la responsabilité
J'ai été un "parent" violent qui a par la suite apprit comment éduquer : sérieux, c'est des efforts au début, mais c'est tellement mieux une fois que c'est une habitude. On est heureux, on est tranquilles, il y a presque plus de crises et de caprices, il est bien plus épanoui, fini les maux de têtes et les cris tous les jours, et il est sage, il obéit parce qu'il comprend, et pas parce qu'il a peur de s'en prendre une. Ça change la vie.
Ça paraît difficile à mettre en place, je sais, mais quand on a connu les deux, le choix est vite fait, jamais on reviendra en arrière ! C'est facile de reproduire la même éducation que celle qu'on a reçu, mais c'est bien plus agréable de changer pour une éducation qui facilite la vie et rend tout le monde plus heureux et respectueux