Le plus important n'est pas de savoir qui a tort et qui a raison, ou en l'occurence qui a commencé à agresser (verbalement ou physiquement) l'autre. Ce qui me choque et m'inquiète, c'est à quelle point les rapports sont tendus entre les citoyens (et pas seulement les jeunes des banlieues) et les "forces de l'ordre" (j'inclus dans le terme les controleurs sncf et autres agents de sécurité), et à quelle point une banale situation de controle peut dégénerer. Ca montre à quelle point les gens deviennent fous 



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) mais de là à considérer leurs actions et leur présence légitimes dans leur globalité sans s'autoriser un droit de critique, c'est un pas dangereux que seuls les régimes totalitaires ont franchi. et le problème c'est que ce dont on parle là c'est d'une action policière particulière qui a dégénéré, ce n'était pas un simple contrôle, d'où sans parler de haine, le sentiment de révolte justifié.