@Cépamoi
Mais du coup ouais je SAIS que mon point de vue est intrinsèquement liée à ma perception des normes genrées qui m'échappent complètement (et qui me fait interpréter la sexitude féminine comme le pendant de la virilité exacerbée, je sais pas si tu vois ce que je veux dire ?)
Y'a aussi ma propre idée de ce qui est sexy qui joue. La nudité mise en scène m'en touche une sans faire bouger l'autre (si on me pardonne cette expression d'une classe absolue ), je ne trouve jamais les gens plus hot que quand ils sont habillés, et genre "beaucoup" habillés, ce qui mène à mon incompréhension totale du rapport aux vêtements des femmes en général.
Tout ça fait que j'ai pas du tout ce truc émotionnel qui pourrait me faire dire "non mais laissez moi tranquille je m'habille comme je veux et si j'ai envie de montrer mon boule ben done j'le fais tiens", pareil pour la perception de l'épilation et du maquillage qui dans ma sensibilité personnelle sont renvoyés au rang de torture, de se faire du mal. Du coup quand on me dit que ça peut faire du bien, j'essaye d'ouvrir très fort mon esprit à coup de massue, parce que c'est une idée qui m'est intuitivement totalement étrangère.
Si j'explique ça c'est pour essayer de comprendre moi même pourquoi j'ai du mal à voir autre chose qu'un possible conditionnement, ses implications dans une société machiste et les rapports de force qui en découlent.
Et donc soit ça m'aide à prendre du recul sur un truc qui parait consensuel (aka "on s'habille comme on veut, si c'est moi qui choisi c'est de l'empowerment et puis c'est tout"), soit ça me biaise complètement depuis le début et je dis que des bétises
Pour la deuxieme partie de ton message, c'est parce que j'ai (un peu) la sensation que si on interroge les pratiques féminines liées en particulier au corps et à la beauté, c'est tout de suite perçu comme du mauvais féminisme, comme une volonté d'encloisonnement du libre arbitre, voir du shaming. Alors autant certaines réponses qui allaient dans le sens de "cette tenue me dérange" m'ont moi aussi blasé, autant je suis un peu de la levée de bouclier que ça provoque quand quelqu'un essaye de dépasser le bien/pas bien pour tenter de voir ce que ça implique (je prend a témoin les nombreux "la question ne se pose pas, parce que JE fais ce que je veux")
Et du coup non je sais pas non plus si on veut dire la même chose ou pas
Mais du coup ouais je SAIS que mon point de vue est intrinsèquement liée à ma perception des normes genrées qui m'échappent complètement (et qui me fait interpréter la sexitude féminine comme le pendant de la virilité exacerbée, je sais pas si tu vois ce que je veux dire ?)
Y'a aussi ma propre idée de ce qui est sexy qui joue. La nudité mise en scène m'en touche une sans faire bouger l'autre (si on me pardonne cette expression d'une classe absolue ), je ne trouve jamais les gens plus hot que quand ils sont habillés, et genre "beaucoup" habillés, ce qui mène à mon incompréhension totale du rapport aux vêtements des femmes en général.
Tout ça fait que j'ai pas du tout ce truc émotionnel qui pourrait me faire dire "non mais laissez moi tranquille je m'habille comme je veux et si j'ai envie de montrer mon boule ben done j'le fais tiens", pareil pour la perception de l'épilation et du maquillage qui dans ma sensibilité personnelle sont renvoyés au rang de torture, de se faire du mal. Du coup quand on me dit que ça peut faire du bien, j'essaye d'ouvrir très fort mon esprit à coup de massue, parce que c'est une idée qui m'est intuitivement totalement étrangère.
Si j'explique ça c'est pour essayer de comprendre moi même pourquoi j'ai du mal à voir autre chose qu'un possible conditionnement, ses implications dans une société machiste et les rapports de force qui en découlent.
Et donc soit ça m'aide à prendre du recul sur un truc qui parait consensuel (aka "on s'habille comme on veut, si c'est moi qui choisi c'est de l'empowerment et puis c'est tout"), soit ça me biaise complètement depuis le début et je dis que des bétises
Pour la deuxieme partie de ton message, c'est parce que j'ai (un peu) la sensation que si on interroge les pratiques féminines liées en particulier au corps et à la beauté, c'est tout de suite perçu comme du mauvais féminisme, comme une volonté d'encloisonnement du libre arbitre, voir du shaming. Alors autant certaines réponses qui allaient dans le sens de "cette tenue me dérange" m'ont moi aussi blasé, autant je suis un peu de la levée de bouclier que ça provoque quand quelqu'un essaye de dépasser le bien/pas bien pour tenter de voir ce que ça implique (je prend a témoin les nombreux "la question ne se pose pas, parce que JE fais ce que je veux")
Et du coup non je sais pas non plus si on veut dire la même chose ou pas
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