A
AnonymousUser
Guest
Je ne suis personnellement pas choquée de ses propos, pas en colère. J'éprouve une profonde pitié pour lui, et c'est à mes yeux un sentiment plus terrible.
Comme certaines l'ont déjà dit, cet homme est simplement immature, car il est resté dans le stade pur du jeu, de l'insouciance, du non-regret (Comment regretter ce dont il n'a pas vraiment conscience ?). Se poser véritablement est inenvisageable car il souhaite "profiter de la vie", ce qui pour lui signifie tester, jeter, (s')exciter. Monsieur s'amuse avec ses caprices d'un soir, frôle trop souvent le correct, envisage les différents modèles de poupées proposées. Il y a la blonde bouclée avec des joues roses et peu farouche, la brune tempétueuse au sale caractère... Et la demoiselle restée à la maison, plus insipide et moins amusante, mais tout à fait sûre. Elle fait bien son office de roue de secours, la demoiselle, ainsi conservée bien au chaud dans le coffre. Petite fille à sortir au cas où, en cas de, sous couvert de crevaison (de ses poupées gonflables).
Profiter de la vie, c'est donc nier les contraintes amenées par les responsabilités de la vie. Ne pas se soumettre à ses lois, ses règles, ses carrés imposant le statut d'homme au foyer, travailleur, bon mari et futur père. Profiter de la vie, c'est s'empêcher de suivre son modèle. Et s'amuser, partout, tout le temps.
Or cela, ça ne va bien qu'un temps, le temps de l'enfance. A la différence près - et non des moindres - que l'on pardonne à l'enfant pour sa méconnaissance, son impossibilité. Et il n'y a rien à pardonner à l'homme qui se fait Peter Pan par souci d'égoïsme et grande preuve de lâcheté.
Ce constat, cette mentalité puérile me rendent triste. Et attestent ma si précieuse idée d'avoir trouvé quelqu'un de différent.
Comme certaines l'ont déjà dit, cet homme est simplement immature, car il est resté dans le stade pur du jeu, de l'insouciance, du non-regret (Comment regretter ce dont il n'a pas vraiment conscience ?). Se poser véritablement est inenvisageable car il souhaite "profiter de la vie", ce qui pour lui signifie tester, jeter, (s')exciter. Monsieur s'amuse avec ses caprices d'un soir, frôle trop souvent le correct, envisage les différents modèles de poupées proposées. Il y a la blonde bouclée avec des joues roses et peu farouche, la brune tempétueuse au sale caractère... Et la demoiselle restée à la maison, plus insipide et moins amusante, mais tout à fait sûre. Elle fait bien son office de roue de secours, la demoiselle, ainsi conservée bien au chaud dans le coffre. Petite fille à sortir au cas où, en cas de, sous couvert de crevaison (de ses poupées gonflables).
Profiter de la vie, c'est donc nier les contraintes amenées par les responsabilités de la vie. Ne pas se soumettre à ses lois, ses règles, ses carrés imposant le statut d'homme au foyer, travailleur, bon mari et futur père. Profiter de la vie, c'est s'empêcher de suivre son modèle. Et s'amuser, partout, tout le temps.
Or cela, ça ne va bien qu'un temps, le temps de l'enfance. A la différence près - et non des moindres - que l'on pardonne à l'enfant pour sa méconnaissance, son impossibilité. Et il n'y a rien à pardonner à l'homme qui se fait Peter Pan par souci d'égoïsme et grande preuve de lâcheté.
Ce constat, cette mentalité puérile me rendent triste. Et attestent ma si précieuse idée d'avoir trouvé quelqu'un de différent.