@grenouilleau Apparemment c'était spontané comme phrase. En interview, en étant juste maire de Paris, pourquoi pas.
Et en 1991 ça faisait 6 ans que SOS racisme existait. A quel point c'était flirter avec le fn à l'époque ou c'était dans le langage commun de monsieur tout le monde ?
J'ai l'impression que c'est un peu deux écoles qui "s'affrontent". Le côté "cette phrase est inacceptable et il faut la lier à jamais à lui" et le côté "remise en contexte, et c'est loin d'être généralisé chez lui".
Mon edit (je savais qu'il était bancal ! Mais je n'arrive pas à trouver où) c'est dans le sens où entre une phrase il y a plus de 20 ans, et ce qui se dit actuellement, j'aimerais qu'on s'insurge autant pour toutes les phrases qui passent crème à l'heure actuelle. Dans mon référentiel, c'est associer à un homme unique un concept qui fait encore beaucoup d'adepte à l'heure actuelle. C'est lier à un mort un concept qui lui est loin d'être mort. Et je crois que c'est cette possibilité là qui me fait peur et où je voudrais qu'on s'insurge moins dessus. Comme le "t'as vu dans les années 70 c'était normal de battre sa femme". Ce n'est pas que du passé, et ça me donne l'impression qu'on cherche à l'enterrer en même temps que le mort. Et je pense aussi que c'est lié à ma vision de Chirac : pour moi c'est le politique qui faisait voter les morts à la mairie de Paris, qui a fait tomber Juppé pour éviter de tomber lui, c'est quelqu'un qui menait une politique de droite (le contrat première embauche en 2006 par exemple), et c'est celui qui a permis que la France ne rentre pas dans la guerre en Irak. Ce sont des vieux souvenirs, je m'intéresse que peu à la politique (surtout vu les discours puants de maintenant). Pour moi un politique qui a décomplexé le racisme c'est Sarkozy. Chirac c'est un margoulin de première.
Et en 1991 ça faisait 6 ans que SOS racisme existait. A quel point c'était flirter avec le fn à l'époque ou c'était dans le langage commun de monsieur tout le monde ?
J'ai l'impression que c'est un peu deux écoles qui "s'affrontent". Le côté "cette phrase est inacceptable et il faut la lier à jamais à lui" et le côté "remise en contexte, et c'est loin d'être généralisé chez lui".
Mon edit (je savais qu'il était bancal ! Mais je n'arrive pas à trouver où) c'est dans le sens où entre une phrase il y a plus de 20 ans, et ce qui se dit actuellement, j'aimerais qu'on s'insurge autant pour toutes les phrases qui passent crème à l'heure actuelle. Dans mon référentiel, c'est associer à un homme unique un concept qui fait encore beaucoup d'adepte à l'heure actuelle. C'est lier à un mort un concept qui lui est loin d'être mort. Et je crois que c'est cette possibilité là qui me fait peur et où je voudrais qu'on s'insurge moins dessus. Comme le "t'as vu dans les années 70 c'était normal de battre sa femme". Ce n'est pas que du passé, et ça me donne l'impression qu'on cherche à l'enterrer en même temps que le mort. Et je pense aussi que c'est lié à ma vision de Chirac : pour moi c'est le politique qui faisait voter les morts à la mairie de Paris, qui a fait tomber Juppé pour éviter de tomber lui, c'est quelqu'un qui menait une politique de droite (le contrat première embauche en 2006 par exemple), et c'est celui qui a permis que la France ne rentre pas dans la guerre en Irak. Ce sont des vieux souvenirs, je m'intéresse que peu à la politique (surtout vu les discours puants de maintenant). Pour moi un politique qui a décomplexé le racisme c'est Sarkozy. Chirac c'est un margoulin de première.