Je prends l'article au vol, et je commente rarement ce que je lis sur Madmoizelle, mais je suis choquée de voir un jugement aussi tranché (et peu éclairé) sur l'enseignement !
Pas de prise en compte des cas particuliers ?
Je ne fais que ça dans mes classes : élèves issus de familles monoparentales, dyslexie, gamins des foyers d'accueil, élèves ayant perdu un parent, phobie scolaire...
Je pense que je ne suis pas la seule prof ici, et bien que je ne les connaisse pas, je suis sûre qu'on pourrait tous vous assurer qu'en salle des profs (dans mon collège en tout cas) on ne parle QUE d'élèves, et rarement de classes (sauf si ambiance particulière, énergie positive ou négative générale).
C'est drôle pour moi de lire ça alors que je sors tout juste d'une réunion parents-profs : j'ai passé une demie-heure avec une maman d'une élève dyslexique pour la rassurer, je suis en contact fréquent avec l'infirmière dès qu'un de mes élèves va à l'infirmerie (phobie scolaire, bobo suspect, fréquence des visites...) Je ne dis pas que le système est parfait (loin de là) et des cons il y en a partout : mais dans un établissement, à condition de chercher, on trouvera toujours une voix pour être soutenu.
Je te soutiens totalement dans ton choix d'indépendance, je suis moi aussi partie très tôt de chez moi en étant soutenue par mes parents mais l'indépendance mentale ne donne pas le droit de juger un milieu qu'on ne connaît que par l'a priori extérieur. Je te souhaite bonne continuation dans tes projets en tout cas, et j'espère que tu sauras changer de regard sur une profession que j'ai choisie, justement pour sa capacité à s'adresser à la fois à un groupe et à des individus.
Pas de prise en compte des cas particuliers ?
Je ne fais que ça dans mes classes : élèves issus de familles monoparentales, dyslexie, gamins des foyers d'accueil, élèves ayant perdu un parent, phobie scolaire...
Je pense que je ne suis pas la seule prof ici, et bien que je ne les connaisse pas, je suis sûre qu'on pourrait tous vous assurer qu'en salle des profs (dans mon collège en tout cas) on ne parle QUE d'élèves, et rarement de classes (sauf si ambiance particulière, énergie positive ou négative générale).
C'est drôle pour moi de lire ça alors que je sors tout juste d'une réunion parents-profs : j'ai passé une demie-heure avec une maman d'une élève dyslexique pour la rassurer, je suis en contact fréquent avec l'infirmière dès qu'un de mes élèves va à l'infirmerie (phobie scolaire, bobo suspect, fréquence des visites...) Je ne dis pas que le système est parfait (loin de là) et des cons il y en a partout : mais dans un établissement, à condition de chercher, on trouvera toujours une voix pour être soutenu.
Je te soutiens totalement dans ton choix d'indépendance, je suis moi aussi partie très tôt de chez moi en étant soutenue par mes parents mais l'indépendance mentale ne donne pas le droit de juger un milieu qu'on ne connaît que par l'a priori extérieur. Je te souhaite bonne continuation dans tes projets en tout cas, et j'espère que tu sauras changer de regard sur une profession que j'ai choisie, justement pour sa capacité à s'adresser à la fois à un groupe et à des individus.