Oh putain. Tu viens de décrire exactement comment je ressens les choses au niveau "sentiments" (le niveau "confiance en soi et physique" c'est une autre histoire), j'aurais jamais réussi à le faire aussi bien
J’ai 23 ans, je suis (toujours) vierge et je le vis (toujours) bien
- Initiateur de la discussion Melissa
- Date de début
Oh putain. Tu viens de décrire exactement comment je ressens les choses au niveau "sentiments" (le niveau "confiance en soi et physique" c'est une autre histoire), j'aurais jamais réussi à le faire aussi bien
Oh mais ce témoignage ça pourrait être moi qui l'ai écrit (sauf la partie masturbation) ^^ Ca fait du bien de lire, de voir des mots posés sur ce que l'on ressent !
Tératogène
Je suis faillible, mais je suis capable.
Pardon ?
Bon déjà, présumer par défaut que je suis hétéro....
Ensuite, je ne comprends pas ce que j'ai écrit de travers pour que tu sois complètement passé.e à côté de mon message.
Je m'excuse par avance pour le pavé qui va suivre mais je me sens particulièrement concernée par le sujet, par la pression que l'on peut subir par rapport à sa "prétendue" virginité. Cette pression, venait de ma famille proche et éloignée, mais plus particulièrement de ma mère.
Mon adolescence fut donc une période très difficile par rapport à ça. Les remarques se faisaient de plus en plus présentes, constantes. Tu finiras vieille fille, les garçons ne vont pas te mordre, tu n'as pas encore de copain... Les repas de famille étaient l'occasion de bien rappeler à tout le monde que j'avais 20 ans et que je n'avais jamais eu de copain, et donc par déduction que j'étais encore vierge. Me sentant de plus en plus anormale, en marge, j'ai commencé ma petite descente aux enfers (merci maman).
Je me suis inscrite sur le site Adopte un Mec et j'ai fais la les pires erreurs de mon existence. J'ai joué la séductrice, et suis sortie avec des tas d'hommes âgés jusqu'à 30 ans parfois. J'ai eu ma première fois avec un de ces hommes. Ce qui devait être un beau moment (dans ma tête je l'imaginais comme ça) fut extremement difficile à vivre. Je voulais juste que la chose soit faite, et que ma mère n'ait plus honte de moi. Pendant l'acte, cet homme n'a pas réussi à me pénétrer, je lui ai donc demandé de forcer, forcer, jusqu'à ce que ça marche. Je me souviens encore de la douleur ressentie...indescriptible. Une fois en moi, je ne pensais plus qu'à une chose : ça y est maman, c'est fait.
Par la suite, j'ai donné mon corps à quelques autres hommes, sans amour, sans envie, sans désir. Je n'avais que ça à offrir. Je me suis mise dans des situations plus que dangereuses, me retrouvant une fois dans un logement entouré de 9 hommes qui se droguaient. Une autre fois, j'ai échappé de justesse à une tentative de viol, fait une fellation forcée, sans mon consentement...
J'ai 23 ans maintenant et j'ai tellement honte d'avoir eu ce comportement juste pour prouver à ma mère que j'étais normale et pour qu'elle cesse ces réflexions. Je suis avec mon amoureux depuis deux ans maintenant et il ne sait rien de ce passé. Personne ne sait rien, sauf ma psychiatre de l'époque.
A toutes ces filles qui ont honte, qui souffrent de l'image que leur renvoie la société, des amis ou la famille, j'aimerai juste que vous sachiez que vous etes beaucoup plus nombreuses que vous le croyez, vous n'êtes pas seules. Il n' y a pas d'âge pour avoir sa première fois. En avoir envie, consentir est quelque chose de primordial. Vous n'êtes pas définies par "vierge" ou "plus vierge", vous êtes bien plus que cela...
Calins à toutes
Mon adolescence fut donc une période très difficile par rapport à ça. Les remarques se faisaient de plus en plus présentes, constantes. Tu finiras vieille fille, les garçons ne vont pas te mordre, tu n'as pas encore de copain... Les repas de famille étaient l'occasion de bien rappeler à tout le monde que j'avais 20 ans et que je n'avais jamais eu de copain, et donc par déduction que j'étais encore vierge. Me sentant de plus en plus anormale, en marge, j'ai commencé ma petite descente aux enfers (merci maman).
Je me suis inscrite sur le site Adopte un Mec et j'ai fais la les pires erreurs de mon existence. J'ai joué la séductrice, et suis sortie avec des tas d'hommes âgés jusqu'à 30 ans parfois. J'ai eu ma première fois avec un de ces hommes. Ce qui devait être un beau moment (dans ma tête je l'imaginais comme ça) fut extremement difficile à vivre. Je voulais juste que la chose soit faite, et que ma mère n'ait plus honte de moi. Pendant l'acte, cet homme n'a pas réussi à me pénétrer, je lui ai donc demandé de forcer, forcer, jusqu'à ce que ça marche. Je me souviens encore de la douleur ressentie...indescriptible. Une fois en moi, je ne pensais plus qu'à une chose : ça y est maman, c'est fait.
Par la suite, j'ai donné mon corps à quelques autres hommes, sans amour, sans envie, sans désir. Je n'avais que ça à offrir. Je me suis mise dans des situations plus que dangereuses, me retrouvant une fois dans un logement entouré de 9 hommes qui se droguaient. Une autre fois, j'ai échappé de justesse à une tentative de viol, fait une fellation forcée, sans mon consentement...
J'ai 23 ans maintenant et j'ai tellement honte d'avoir eu ce comportement juste pour prouver à ma mère que j'étais normale et pour qu'elle cesse ces réflexions. Je suis avec mon amoureux depuis deux ans maintenant et il ne sait rien de ce passé. Personne ne sait rien, sauf ma psychiatre de l'époque.
A toutes ces filles qui ont honte, qui souffrent de l'image que leur renvoie la société, des amis ou la famille, j'aimerai juste que vous sachiez que vous etes beaucoup plus nombreuses que vous le croyez, vous n'êtes pas seules. Il n' y a pas d'âge pour avoir sa première fois. En avoir envie, consentir est quelque chose de primordial. Vous n'êtes pas définies par "vierge" ou "plus vierge", vous êtes bien plus que cela...
Calins à toutes
Franchement j'ai 23 ans (comme l'auteur) et je suis toujours vierge) et je m'en fiche totalement. Je suis bien comme je suis, je ne suis pas pressée et mes amies me comprennent et me soutiennent. Donc je n'ai pas de problème de coté là :3
Un jour peut-être je ferai le pas mais en ce moment je n'ai vraiment pas envie.
Un jour peut-être je ferai le pas mais en ce moment je n'ai vraiment pas envie.
@Melle Sosostris Oui, cette absence de désir me dérange. Avant je subissais un peu ce désir que je ne contrôlais pas, et maintenant que ça a presque disparu, ça me manque et je n'aime pas être sans, ce n'est plus vraiment moi. J'ai peur de ce qu'elle va penser de moi... Assumer ce n'est pas évident, alors me plaindre de l'avoir perdu...
C'est bête, mais ça me fais du bien à bientôt 24 ans de voir des madz plus âgées dans le même cas que moi (ou qui l'ont été), ça me fait me sentir moins anormale 
(je sais pas si je m'exprime bien, y'a pas de normalité ni rien mais voilà, quoi).
Du coup, après 1 an à Paris loin de ma famille et de mes amis de licence et après être retombée par hasard sur un type avec qui j'étais "sortie" vers mes 19 ans avant de fuir à toutes pattes au bout de 2 semaines en me rendant compte qu'il était du genre jaloux obsessionnel (est-il utile de préciser que j'ai pris soin de rester loiiiiinnnn de lui?), je me suis rendue compte que l'idée d'être en couple ne me donne pas envie, en fait je suis bien toute seule, (rien que l'idée de devoir partager un appart me refroidit, sans que je sache pourquoi), c'est juste le sexe qui me manque.
C'est peut être lié au fait que j'ai toujours été "seule", je n'ai eu des amis que très tard (au lycée) et je n'ai jamais été complètement moi-même avec qui que ce soit, j'ai souvent l'impression que je ferais peur aux gens, du coup même mes amis les plus proches et mes propres frères et soeurs et parents ne m'ont jamais vu "entièrement"
Je me sens moins complexée par mon physique et ma santé même si je stresse sur mon âge, curieusement mon stage de M1+ avoir été prise en vacation dans le même labo pour le mois d'août à faire ce que je kiffe avec des gens sympas et bienveillants m'a fait me sentir mieux (malgré un bon gros syndrome de l'imposteur type "ils vont se rendre compte que j'ai rien à faire en sciences
") (Oui, j'ai de gros problèmes de confiance en moi, mais je me soigne)
Mais je le vis mieux que les années précédentes, et cet article et ce forum m'y aident beaucoup
(je sais pas si je m'exprime bien, y'a pas de normalité ni rien mais voilà, quoi). Du coup, après 1 an à Paris loin de ma famille et de mes amis de licence et après être retombée par hasard sur un type avec qui j'étais "sortie" vers mes 19 ans avant de fuir à toutes pattes au bout de 2 semaines en me rendant compte qu'il était du genre jaloux obsessionnel (est-il utile de préciser que j'ai pris soin de rester loiiiiinnnn de lui?), je me suis rendue compte que l'idée d'être en couple ne me donne pas envie, en fait je suis bien toute seule, (rien que l'idée de devoir partager un appart me refroidit, sans que je sache pourquoi), c'est juste le sexe qui me manque.
C'est peut être lié au fait que j'ai toujours été "seule", je n'ai eu des amis que très tard (au lycée) et je n'ai jamais été complètement moi-même avec qui que ce soit, j'ai souvent l'impression que je ferais peur aux gens, du coup même mes amis les plus proches et mes propres frères et soeurs et parents ne m'ont jamais vu "entièrement"
Je me sens moins complexée par mon physique et ma santé même si je stresse sur mon âge, curieusement mon stage de M1+ avoir été prise en vacation dans le même labo pour le mois d'août à faire ce que je kiffe avec des gens sympas et bienveillants m'a fait me sentir mieux (malgré un bon gros syndrome de l'imposteur type "ils vont se rendre compte que j'ai rien à faire en sciences
") (Oui, j'ai de gros problèmes de confiance en moi, mais je me soigne) Mais je le vis mieux que les années précédentes, et cet article et ce forum m'y aident beaucoup
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