J'ai découvert que j'étais surdouée à 29 ans — Témoignage
- Initiateur de la discussion Melissa
- Date de début
Je me reconnais dans certains points mais je n'ai jamais était une élève très brillante même si j'ai pu avoir parfois quelques facilités. Et c'est peut être stupide (?) mais pour moi surdoué(e) = Plus intelligent et non pas "une intelligence différente". Du coup, je me sens ridicule à penser que peut être je pourrais l'être. J'ai l'impression d'être super vaniteuse à juste me poser la question.
Moi qui ait tout le temps l'impression d'être au dessous de tout et de tout le monde, penser, émettre la possibilité que peut être je pourrais être surdouée ça me parait ridicule et j'ai super honte. Vraiment.
J'avais passé un test ado, je ne sais pas si c'était vraiment un test de QI mais il en était ressortit que j'étais légèrement supérieure à la moyenne. Loin d'être surdouée donc.
J'ai lu un article du coup, après avoir lu ce témoignage et je me retrouve dans certains points. Surtout celui de l'hyper sensibilité. En fait, c'est ce point là qui me fait vraiment me poser la question. Ça et le fait que l'auteur ici dise qu'elle a beaucoup d'empathie, se met très facilement à la place des autres. Mais je ne suis pas sûre que ça suffise à se dire surdouée.
En fait, je suis diagnostiquée dépressive depuis bientôt 14ans. Et je rêve de trouver autre chose qui expliquerait mon état. J'ai du voir + d'une dizaine de psy, essayer de nombreux traitements mais rien n'y fait. Je désespère de me sortir de là et je rêve tellement d'un autre diagnostique qui permettrait de trouver un nouveau traitement qui m'aiderait réellement à aller mieux.
Bref. J'ai envoyé l'article que j'ai lu à ma mère en lui demandant ce qu'elle en pensait. J'ai honte, c'est terrible. Je me sens ridicule. Mais j'aimerais bien avoir un autre point de vue et je ne sais pas trop à qui demander à part ma maman qui finalement me connait mieux que personne 
Edit : en fait, j'ai piraté sa boite mail et j'ai supprimé mon message. J'en parlerai peut être avec elle de vive voix, je sais pas... Mais je me sentais trop stupide.
Donc on verra déjà ce qu'elle en pense.
Citez pas, s'il vous plait
Moi qui ait tout le temps l'impression d'être au dessous de tout et de tout le monde, penser, émettre la possibilité que peut être je pourrais être surdouée ça me parait ridicule et j'ai super honte. Vraiment.
J'avais passé un test ado, je ne sais pas si c'était vraiment un test de QI mais il en était ressortit que j'étais légèrement supérieure à la moyenne. Loin d'être surdouée donc.
J'ai lu un article du coup, après avoir lu ce témoignage et je me retrouve dans certains points. Surtout celui de l'hyper sensibilité. En fait, c'est ce point là qui me fait vraiment me poser la question. Ça et le fait que l'auteur ici dise qu'elle a beaucoup d'empathie, se met très facilement à la place des autres. Mais je ne suis pas sûre que ça suffise à se dire surdouée.
En fait, je suis diagnostiquée dépressive depuis bientôt 14ans. Et je rêve de trouver autre chose qui expliquerait mon état. J'ai du voir + d'une dizaine de psy, essayer de nombreux traitements mais rien n'y fait. Je désespère de me sortir de là et je rêve tellement d'un autre diagnostique qui permettrait de trouver un nouveau traitement qui m'aiderait réellement à aller mieux.
Donc on verra déjà ce qu'elle en pense.
Citez pas, s'il vous plait
Dernière édition :
Très très beau témoignage, je pèse mes mots, mais c'est ce genre d'article qui me conforte dans l'idée continuer à lire Madmoizelle.
Je souhaite énormément de bonheur à l'auteure, et bravo à @Melissa qui apporte un joli souffle à la contribution du site.
Je souhaite énormément de bonheur à l'auteure, et bravo à @Melissa qui apporte un joli souffle à la contribution du site.
J'ai été testée à 9 ans 3/4, et le résultat fut parmi les plus clairs et non-remetables-en-question qu'on puisse obtenir. Donc je suis très loin du cas de figure présenté, à priori.
Et pourtant.
J'ai l'impression que pendant un temps, et encore maintenant dans une moindre mesure, j'ai eu un mot, une petite étiquette pour définir mon décalage, mais sans qu'on ne m'ait réellement expliqué ce qu'il y avait derrière. J'ai lu Trop intelligent pour être heureux à 15 ans, ça m'a fait un énorme choc, j'ai eu l'impression d'avoir passé 6 ans avec une clé dans les mains mais aucune indication sur la façon dont il fallait s'y prendre pour ouvrir la serrure. Une situation très bête, en somme.
J'ai également beaucoup enchaîné les psy (-chologues et -chiatres). Et la plupart du temps, je ne leur parlais pas de ce diagnostique. J'avais l'impression que ce n'était pas le sujet, et la réaction de certains quand on leur en parle a probablement été traumatisante aussi (genre "oh ça ? moi je n'y crois pas vous savez"). Donc exactement l'attitude décrite (ne dire que ce qu'on veut et attendre désespérément que le psy trouve le reste de lui même).
Tout ça pour dire que malgré le fait que je le sais depuis des années et que j'ai grandi avec, j'ai l'impression d'être tout aussi paumée que l'auteure et les autres Madz qui se découvrent tout juste surdouées. (Bon j'exagère, en vrai ça va de mieux en mieux. Mais quand même, j'suis loin d'avoir tout compris.)
(Et ce qui me manque, mais vraiment, c'est un livre qui expliquerait le fonctionnement des gens "normaux". Ça, ça me permettrait vraiment de comprendre des trucs essentiels je pense. Par exemple j'ai ouvert des grands yeux en lisant "les surdoués sont en quête du bonheur absolu", parce que pour moi c'était évidement que tout le monde était en quête du bonheur absolu. Ce genre de trucs m'arrivent souvent, et j'aimerais qu'on m'explique ces choses là directement, et ne pas être obligée de les déduire en creux à partir d'explications sur les spécificités des surdoués.)
Et pourtant.
J'ai l'impression que pendant un temps, et encore maintenant dans une moindre mesure, j'ai eu un mot, une petite étiquette pour définir mon décalage, mais sans qu'on ne m'ait réellement expliqué ce qu'il y avait derrière. J'ai lu Trop intelligent pour être heureux à 15 ans, ça m'a fait un énorme choc, j'ai eu l'impression d'avoir passé 6 ans avec une clé dans les mains mais aucune indication sur la façon dont il fallait s'y prendre pour ouvrir la serrure. Une situation très bête, en somme.
J'ai également beaucoup enchaîné les psy (-chologues et -chiatres). Et la plupart du temps, je ne leur parlais pas de ce diagnostique. J'avais l'impression que ce n'était pas le sujet, et la réaction de certains quand on leur en parle a probablement été traumatisante aussi (genre "oh ça ? moi je n'y crois pas vous savez"). Donc exactement l'attitude décrite (ne dire que ce qu'on veut et attendre désespérément que le psy trouve le reste de lui même).
Tout ça pour dire que malgré le fait que je le sais depuis des années et que j'ai grandi avec, j'ai l'impression d'être tout aussi paumée que l'auteure et les autres Madz qui se découvrent tout juste surdouées. (Bon j'exagère, en vrai ça va de mieux en mieux. Mais quand même, j'suis loin d'avoir tout compris.)
(Et ce qui me manque, mais vraiment, c'est un livre qui expliquerait le fonctionnement des gens "normaux". Ça, ça me permettrait vraiment de comprendre des trucs essentiels je pense. Par exemple j'ai ouvert des grands yeux en lisant "les surdoués sont en quête du bonheur absolu", parce que pour moi c'était évidement que tout le monde était en quête du bonheur absolu. Ce genre de trucs m'arrivent souvent, et j'aimerais qu'on m'explique ces choses là directement, et ne pas être obligée de les déduire en creux à partir d'explications sur les spécificités des surdoués.)
Chère Lucifersyd,lucifersyd;4825720 a dit :Pour ma part, je ne me reconnais pas vraiment dans ce témoignage, je ne saurais pas dire pourquoi.
Comme si le fait d'avoir une étiquette "surdouéE" changeait tout (non.). J'ai été testée à 6 ans, et les crises d'angoisses, les très hauts et très bas émotionnels continuent, les sentiments d'injustice, l'impression d'être en marge, tout ça ne s'arrêtera pas à une appellation. La dépression, les TOCs, le perfectionnisme, ça va avec. Même s'il y a une explication derrière ce fonctionnement, c'est la même galère.
Enfin, c'est ma vision des choses, négative, certes.
Je ne te souhaite que le meilleur
Je me permets de commenter car ton message m'a beaucoup touchée.
Je suis une "surdouée" (je n'aime pas ce mot, je lui préfère Haut Potentiel -Intellectuel ou pas-) décelée sur le tard et l'essentiel de ma patientèle l'est également. Et ça me brise le coeur de lire que des croyances comme "La dépression, les TOCs, le perfectionnisme, ça va avec." toujours aussi ancrées, j'en ai bien peur, à cause d'un manque d'informations général. Non, je t'assure, ça ne va pas avec. Ou du moins, si c'est le cas, ça se travaille.
Je dis parfois que mon job c'est de potentialiser le bonheur. Car tout mon travail consiste à tenter d'aider mes patients à apprivoiser l'HPI pour être plus heureux et en accord avec eux-mêmes.
L'"étiquette" n'est qu'une étiquette si on s'en sert comme telle, et cela peut être dangereux. Ce n'est pas savoir qu'on est HPI qui change tout, mais c'est le travail qui peut en découler qui change tout.
Comprendre d'abord que non, on n'est ni fou, ni "inapte à la vie", ni "cassé", juste différent dans le fonctionnement. Ca rassure déjà. S'informer est ici essentiel, pour comprendre à quel point le profil a des implications dans TOUS les domaines.
Ensuite, "dompter la bête". Je laisserai de côté la dépression et les TOC qui sont des maladies, et se soignent très bien grâce à des thérapies comme les TCC.
Le perfectionnisme et l'angoisse sont souvent présents en effets, mais ça ne les empêche pas d'être possiblement travaillés et améliorés. L'hypersensibilité et cette conscience accrue du monde peuvent certes être pesantes, mais globalement, je vois ça comme une partie de poker : ce n'est pas parce que ta main n'est pas idéale de base que tu ne peux pas stratégiquement l'utiliser à des fins positives.
Les HPI ne sont pas moins heureux ni plus malheureux (cela a même été étudié et prouvé statistiquement) : comme tous les profils que l'on peut rencontrer, ils présentent des avantages et des inconvénients, le tout est de trouver comme utiliser ces avantages et inconvénients de façon à être le plus en accord possible avec eux-mêmes.
Enfin, comme cela a été signalé, ce genre de croyances ne tient pas du tout compte d'une population dont on parle bien trop peu : les HPI heureux! Dans un environnement familial soutenant, chaleureux, où l'autre est accepté pour ce qu'il est, certains se développent merveilleusement bien.
Bref, tout ça pour dire que j'ai bien peur que tu n'aies pas rencontré de professionnels assez informés sur le sujet (il faut savoir que ce n'est pas enseigné à l'université comme sujet, comme si on considérait que le HPI préservait des soucis...), mais si un jour l'envie te prenait de chercher à changer ça, je n'ai aucun doute sur le fait que tu puisses trouver quelqu'un pour t'aider à apprivoiser ta "bête sauvage"
Bon courage!
Hello...
Bon, je me reconnais dans absolument tous les points de cet article: l'ennui, la sensation d'être différente, l'impossibilité d'arrêter de penser, les facilités scolaire, l'hyper-sensibilité, l'empathie surdéveloppée, l'intuition...
Tout concorde.
Et j'ai également été suivie par des psy & j'ai été été diagnostiquée dépressive & bipolaire.
Je me pose également la question de savoir si je suis surdouée (émissions vues & articles lus me confortent dans mon questionnement) mais je n'ose pas faire le test de QI. J'ai trop peur que ce ne soit pas le cas. Car cela voudrait dire que je me suis fait des films & je n'ai jamais réussi à digérer un échec. Sans parler du fait que je me sentirais à nouveau perdue...
Merci à la Demoiselle pour son témoignage, et beaucoup de bonheur pour l'avenir, ton mariage & toussah
Bon, je me reconnais dans absolument tous les points de cet article: l'ennui, la sensation d'être différente, l'impossibilité d'arrêter de penser, les facilités scolaire, l'hyper-sensibilité, l'empathie surdéveloppée, l'intuition...
Tout concorde.
Et j'ai également été suivie par des psy & j'ai été été diagnostiquée dépressive & bipolaire.
Je me pose également la question de savoir si je suis surdouée (émissions vues & articles lus me confortent dans mon questionnement) mais je n'ose pas faire le test de QI. J'ai trop peur que ce ne soit pas le cas. Car cela voudrait dire que je me suis fait des films & je n'ai jamais réussi à digérer un échec. Sans parler du fait que je me sentirais à nouveau perdue...
Merci à la Demoiselle pour son témoignage, et beaucoup de bonheur pour l'avenir, ton mariage & toussah
Discussions similaires
