J’ai des amis imaginaires à l’âge adulte : ils sont sept, et m’aident beaucoup

7 Septembre 2011
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Paris
I am back apres la bataille car quand j'ai voulu reagir j'avais que mon telephone et on peut pas commenter sur madz avec android (Why?)

Alors deja moi j'ai lu, ou du moins survole l'integralite des commentaires et en fait j'ai vu que ca parlait de champs de bataille et tout mais au final j'ai trouve que tous les postes etaient corrects, argumentes et se tenaient, je n'ai pas trop saisi ou etaient les attaques d'un cote comme de l'autre.

Au final comme ca a ete dit dans les dernieres pages la fille qui a ecrit ne justifie pas son rejet par sa precocite tant mieux.


lauraphraelle;4494495 a dit :
Je trouve ton témoignage tres touchant, et ça me fait beaucoup penser a une blessure de rejet comme le decrit Lise Bourbeau dans son bouquin " les 5 blessures qui empêchent d'etre soi meme" je te conseille vraiment ce livre qui m'a beaucoup apporté, ( je le conseille a tout le monde d'ailleurs, et beaucoup de mes amis ont appreciés de pouvoir mieux se connaitre et d'etre plus indulgents vis a vis d'eux meme et leur entourage grace a ce bouquin)

jte bise et jte souhaite d'etre super heureuse, avec ou sans tes amis :)

Je l'ai lu aussi! Super interessant et ca m'a bien aide.

ziggie;4494629 a dit :
Vu vos réactions, y a que moi qui trouve ça super bizarre et flippant qu'une personne ait des amis imaginaires passé 7 ans :cretin: (en plus 7, avec des prénoms :eek: ) (à part @Laumie !)

C'est pas un jugement sur la nana, elle y peut rien mais pour moi ça relève d'un trouble mental quand même :eek:
et j'ai du mal avec l'idée qu'on trouve ça cool.

Idem, ou qu'on trouve ca pas cool d'ailleurs. C'est un fait.
Ma comprehension de cet article est cependant tronque car je n'arrive pas a savoir si elle se fait juste des dialogues avec des fausses personnes pour poser ses mots, ses idees ou si elle ressent vraiment ces gens la... Et a mon avis ca change tout car pour le deuxieme cas ca veut dire qu'elle ressent des choses fausses, ireelles et qu'elle sait que ce n'est pas vrai car on le lui a dit, qu'elle la lu mais que sans cette connaissance factuelle elle aurait cru a l'existence reelle de ces entites?

Moi j'ai pas compris ce point, des eclairages pleaaase?

Sinon pour en revenir au 'c'est cool', non ce n'est pas cool, ni pas cool, c'est factuel. Elle vit avec et elle a pas le choix donc elle a du se construire en fonction et en en prenant compte comme partie integrante de sa personnalite, et tout ce qu'elle a construit a ete influencee par ca que ce soit dans le bon ou dans le mauvais sens, si ca partait tout ce qu'elle a construit serait invalide, sa personnalite et son existence qu'elle s'est fait et dans laquelle elle est a sa place et a son aise (je parle de la construction interieur et son rapport au monde, pas du fait de se sentir physiquement a l'aise au travail, a l'ecole ou dans la rue par ex) est determinee par ca. Pas uniquement par ca, mais c'est suffisamment 'enorme' pour que ca influence FORCEMMENT une construction et son avancee dans la vie.Je crois que je peux comprendre ce qui est 'cool', ce n'est pas ces amis imaginaires en soit, c'est sa vie et sa vie ne serait pas la meme sans ces amis qui n'existent pas.

J'espere que c'est clair, moi qui vit dedans je comprend si bien mais je deteste m'y complaire et si mon travers est moins marrant et que ca m'handicape souvent il est socialement tres dissimulable, personne n'est au courant, meme a mes yeux parfois.

_-trust-me-im-a-alchemist;4495279 a dit :
Tout à fait d'accord avec Feith.

Je viens à peine de finir de lire les posts du forum (et à vrai dire, j'ai fini par survoler ceux "problématiques").

Donc, on s'est vraiment éloigné du sujet de base.

Ce qui m'aurais intéressée, c'est que cette Madz nous décrive un peu ces sept amis :
 - comment ils sont apparus (plus ou moins volontairement, la cause événementielle, si elle est capable de l'expliquer...) ;
 - qui ils sont (leur personnalité...) ;
 - si elle les voit physiquement et comment elle interagit avec eux ;
 - et surtout ce qu'ils lui ont apportés.

Après, ce sont des questions très personnelles, donc je me doute bien que si elle a eu du mal à se confier à une seule personne dans la réalité, sur internet avec des possibles milliers de lecteurs... Et ce, même en restant anonyme.

Voila des questions auxquelles j'aurais aime avoir la reponse aussi!
 
Dernière édition :
1 Août 2013
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shesaninnocentfreak.tumblr.com
Je ne voulais d'abord pas intervenir ici parce que j'avais l'impression que ce que j'aurais à dire ne serait pas spécialement intéressant, mais vu le niveau de mauvaise vibe dans les comms précédents, je pense que je vais quand même le faire :

Je voulais juste dire à la Mad qui a rédigé cet article que j'ai trouvé son témoignage très intéressant car je n'avais jamais entendu parler de ce phénomène de dissociation auparavant. Et je trouve ça d'autant plus courageux d'avoir voulu faire part de son expérience, qu'elle se doutait sûrement qu'elle allait se heurter à beaucoup de réactions d'incompréhension de la part des gens qui n'ont jamais entendu parler de ce phénomène. Il est parfois difficile pour les gens de concevoir que ce qui sort de la norme n'est pas nécessairement mauvais.

Donc voilà, plein de paillettes et d'arc-en-ciels sur toi de ma part aussi ! :) :paillettes:
 
12 Avril 2009
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Montréal
hkaia;4498110 a dit :
Beaucoup de madz ici témoignent qu'elles aussi sont concernées; ce que j'aimerais savoir, c'est si c'est un mécanisme qui s'enclenche pour affronter des situations complexes, ou bien si ça dépend des personnalités de chacun, et que, la dissociation est là, même si la personne ne doit affronter que des situations, certes handicapantes, mais bénignes, comme nous devons tous en affronter au quotidien.
J'ai un peu de mal à ne pas m'emmêler dans le poids des mots et mes idées...

Pour te répondre Hkaia, il me semble moi aussi, avoir eu des amis et des amoureux imaginaires aussi..
Ils ont commencé à apparaître lors de mon adolescence, à l'époque, je ne trouvais pas mon compte dans mon lycée pour me faire des amis, et j'ai eu alors plusieurs amis imaginaires, avec chacun leur propre personnalité, goûts, etc, même si je me rends compte aujourd'hui qu'ils n'étaient pas si développés que ça.
Je savais par contre pertinemment qu'ils étaient un fantasme de ce que j'aurai aimé vivre "en vrai".  Mais j'étais obsédée au point de m'écrire de fausses lettres avec en plus des écritures différentes... Mais au final, ces amis étaient plus mon faire-valoir vis à vis du monde extérieur. Ca me rassurait de me dire que j'avais le droit à de vrais amis, qui tenaient à moi et qui étaient comme moi.
Ils ont commencé à disparaître quand je me suis ouverte au monde et que j'ai commencé à avoir des amis à l'extérieur du collège/lycée. Pour les amoureux imaginaires, cela relevait principalement du fantasme, je les imaginais au cours de mes rêveries.

Et d'ailleurs, je me pose la question de la différence entre un "rêve éveillé poussé" et cette notion d'amis imaginaires?
 
10 Décembre 2012
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C'est marrant parce que je me retrouve dans beaucoup d'articles de Madmoizelle ces derniers temps.
Personnellement ce n'était pas des amis imaginaires, juste des voix dans ma tête (je suis depressive tendance schyzophrène selon mon psy (y)) qui ont été là toute ma vie. Sauf que je m'en suis rendue compte en janvier, grâce à un nouveau traitement qui les à fait s'arrêter. POUF, plus rien, le vide dans ma tête, enfin je m'entendais penser, je n'avais plus toutes ses critiques, ses conseils, ses conversations incongrus qui me traversait l'esprit comme des nuages dans le ciel.
Alors moi je dis c'est top que la Madz témoignant ait su l'accepter et qu'elle se sente enfin bien, c'est l'important je crois =)
 
13 Décembre 2012
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susurprises.blogspot.fr
bonnie;4495412 a dit :
@Alanne : mais à partir du moment où il y a dissociation, il y a pathologie, point. Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y a des zones d'ombres, et qu'elle dit tout de suite (je paraphrase) "non mais ne lisez pas ce qui est écrit à ce sujet ça ne s'applique pas vraiment". Ben euh, si, et cette dédramatisation apparente est gênante en effet. Effectivement il manque quelque chose.
Je cite ton message pour ancrer mon propos dans la discussion, puisqu'il illustre très bien ce que je viens tenter d'éclaircir: simplement non, il n'y pas de "pathologie, point". Du moins pas à ma connaissance.
J'aimerai savoir quels sont les arguments tangibles donnés par des études psychiatriques sur lesquels peuvent s'appuyer un tel postulat.
Pour ma part, j'ai travaillé pendant 2 ans et demi auprès de personnes avec autisme, pathologie considérée comme une maladie, et qui pourtant porte en elle une foultitude de prisme de l'autisme, et de degrés, souvent fluctuants au sein d'une même personne, et qui sont plus ou moins handicapants selon les époques de sa vie.

Ce que je veux dire, c'est que de manière générale, il me semble extrêmement difficile de dire de manière arrêtée qu'un comportement considéré comme déviant par rapport à une norme qui n'est jamais que théorique est une maladie, ou non. Tout dépend de la façon dont ça impacte la vie de la personne: ici celle qui témoigne dit de manière explicite qu'elle a des amis physiques, qu'elle poursuit des études, et qu'elle est bien dans sa peau. Partant de là, pourquoi classer sa particularité dans la case "pathologie" ? (C'est une vraie question).
D'après mes connaissances glanées auprès de psychiatres et psychologues dans le cadre de mon boulot, les gens ne sont pas normaux ou déviants: tout le monde porte en soi des comportement plus ou moins déviants. Ce qui va faire qu'on considère que ça devient une pathologie, c'est lorsque ça met la personne dans l'incapacité de mener une vie autonome.
Par ailleurs, certains psychiatres estiment même que nous entrons tous dans une "case pathologique" non déclarée, mais qui représente un terreau possible à la pathologie (de type schizophrénie, névrose etc…).

Je répète donc, parce qu'un grand nombre de commentaires que j'ai lu, pas seulement celui que je cite malheureusement, portent en eux de manière implicite une idée qui me paraît partir d'un préjugé erroné: cette notion de normalité.

Donc oui, évidemment, avoir des amis imaginaires c'est chelou, mais si on allait tous faire un tour chez un psy, on apprendrait qu'il y a un nom pour chacun de nos comportements même les plus anodins, et qu'ils peuvent entrer dans une case potentiellement pathologique, mais qui ne l'est pas à ce moment là de notre vie, et ne le sera peut-être jamais.

J'en profite pour dire qu'il y a encore énormément de préjugés aujourd'hui sur les maladies mentales, ou ce qui est considéré comme pouvant s'en approcher, et que quand quelqu'un témoigne sur une expérience de ce genre, on pourrait avoir la décence de le croire. Si quelqu'un que vous ne connaissez pas vous dit qu'il est heureux, qu'il soit autiste, psychotique, schizophrène, ou simplement différent, ayez la bonté de le croire : un grand nombre de souffrances vient du fait que dès que l'on rend visible un comportement non-normé, plus personne ne porte de crédit à ce que l'on exprime, pour cette simple raison.
 
29 Avril 2012
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Neuville les loeuilly
@yvilish
Merci pour ton témoignage :)

Ca m'ouvre un peu l'esprit si je compare à ma propre expérience. L'amoureux imaginaire, je pense qu'on est toutes passées par là, ça fait partie intégrante du fantasme. Alors comme je l'ai vécu, ça m'aide à considérer que si on trouve le fantasme amoureux normal, pourquoi pas le fantasme amical ? Du moins si il s'agit de ça, et vu ce que toi tu en dis, il s'agissait un peu de ça je crois. Tu idéalisais dans ta tête quelque chose que tu n'avais pas.

Après, moi même à 14 ans j'ai eu une phase où je préférais rester seule, c'était la première fois que je n'avais pas trouvé d'amis avec qui passer tout mon temps, je m'entendais bien avec des nanas mais leur compagnie ne me satisfaisait pas à ce point et je passais beaucoup de temps seule, à méditer, réfléchir, à murir tout simplement. Je me souviens que c'était une période douloureuse, j'étais assez triste de n'avoir personne, je me sentais différente simplement parce que cette année là dans mon collège je n'avais trouvé personne avec qui j'avais des choses en commun. Pour autant je n'ai pas eu recours à des amis imaginaires, enfin, je veux dire qu'ils ne sont pas apparus (j'imagine que ce n'est pas un choix). Donc j'ai tendance à croire que ça dépend des individus, que c'est un processus de l'inconscient qui se met en place chez certaines personnes sur qui ça aura un effet bénéfique. Faut croire que chez moi ça n'aurait pas fonctionné. Ou alors je n'ai pas vécu cet isolement assez longtemps, ou bien il était moins contraint puisque j'avais des camarades de classe qui m'acceptaient mais je me sentais pas forcément à ma place avec eux.


J'en déduis donc que c'est un phénomène normal non pathologique (au contraire même, il s'agirait d'un remède pour ceux à qui ça arrive), qui apparaît quand un tas de circonstances sont réunies (isolement durable et contraint, entre autres).

Toutefois, je reste persuadée qu'ils devraient disparaître si la personne prétend se sentir bien, entourée, comme cette madmoizelle qui témoigne. C'est là où je reste perplexe.
 
M

Membre supprimé 116050

Guest
Merci pour ton post, j'imagine que de venir parler de quelque chose d'aussi intime sur le site a dû te demander une sacrée dose de courage...
Je me retrouve pas mal dans ta situation: diagnostiquée précoce à sept ans, j'ai sauté une classe alors que j'avais déjà un an d'avance et me suis retrouvée absolument seule et la risée de tous (malheureusement, comme en plus j'étais - je suis - grosse, moche, mal habillée, passionnée par les animaux et très timide, ce que j'ai subi a largement dépassé le stade des railleries). Dotée d'une imagination débordante et m'entendant très mal avec ma famille, j'ai commencé à m'inventer des vies, que je modifiais au fur et à mesure que j'avançais dans la mienne, un passé et tout un tas d'amis, de frères et soeurs, de petits copains... Heureusement, la fiction n'a jamais empiété sur la réalité, je sais que ce qu'il se passe dans ma tête n'a pas grand-chose à voir avec mon quotidien, mais ces délires occupent encore beaucoup de mon temps libre.
En fait, je dirais que c'est plutôt l'inverse: la réalité empiète sur la fiction. Les personnes avec lesquelles je discute dans ma tête sont parmi celles que je côtoie ou aimerais côtoyer, la personne que je suis est à la fois tout ce que je souhaiterais être mais vit également ce que je redoute, et les situations qu'elle traverse dérivent de celles auxquelles je dois faire face. Je n'en ai bien sûr jamais parlé à personne, et surtout pas à un psy (auxquels je n'ai de toute façon jamais été capable de dire grand-chose).
Mais pour moi, ce n'est pas du tout une force, plutôt un obstacle, et j'aimerais bien pouvoir enfin vivre ma vie et non contempler celle de mon alter-ego: avoir des amis, un copain, monter à nouveau à cheval... Le problème, c'est que je ne sais pas comment faire.
Si quelqu'un est ou a été dans cette situation, ou a des conseils à me donner, aidez-moi s'il vous plaît, ça serait vraiment cool!
 
  • Big up !
Réactions : MinetteA
6 Décembre 2013
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Voilà, je viens tout juste de lire l'article et il m'a énormément touché.

Petite, j'ai eu un ami imaginaire mais ce ne sont que de vagues souvenirs.
Récemment, le sujet est tombé, on en parlait avec ma tante. Tout ce dont je me souvenais c'était que je parlais à quelqu'un qu'apparemment personne ne voyait et qu'aux yeux de ma mère je passais pour une folle.
J'ai donc demandé à ma tante si j'avais réellement eu un ami imaginaire.Elle a confirmé. A vrai dire, je suis tombée de haut.  Je n'avais jamais mis de nom sur cet être avec qui je jouais et discutais enfant.

Mais ce n'est pas tout. D'accord, j'avais eu cet ami que personne ne pouvait voir. Mais, j'ai réfléchi sur moi-même par la suite.
A la fin de l'année 2011, j'ai perdu ma grand-mère maternelle. J'étais mal. Très mal. Mais j'ai pris pleinement conscience de sa disparition un an plus tard. Entre temps, j'ai eu quelques soucis plus ou moins graves. Et puis je me suis réfugiée dans l'écriture. J'ai crée mon petit monde et un personnage. Oui
Oui mais voilà, ce personnage a pris de plus en plus de place dans ma vie. Elle est devenue une personne à part entière: Alice. Elle avait sa personnalité, ses opinions,.... Parfois de bon conseil, parfois non. Elle me brusquait dans ma vie, un tantinet trop dure avec moi.
Au fil du temps, j'ai accepté sa présence. Mais je la cachais aux autres. Je ne voulais pas qu'on me prenne pour une folle.

Pourtant, j'en ai parlé à une amie. Je ne lui ai pas dit que c'était une amie imaginaire. Je ne pouvais me résoudre à employer ces termes. Non, elle était simplement un personnage d'une histoire que j'avais créé. Je l'ai intégré dans mes amitiés proches toujours sous cette identité de personnage.

Un jour, elle est partie. Trop longtemps à mon goût. Je me suis sentie abandonnée. Je ne savais plus quoi faire. J'étais perdue.

Et puis, elle est revenue. Changé. Plus sage mais toujours aussi brusque. Aujourd'hui, elle est toujours présente. Elle m'aide, me conseille, s'occupe de moi, VEILLE sur moi.
Sauf que... j'ai l'impression de ne vivre que pour elle. Je... Et je me sens terriblement  perdue. J'ai peur de devenir complètement folle.

Ma vie est un désastre et malgré les apparences, je ne vais pas aussi bien que ça. Alice est là mais si elle pars, qu'est-ce que je deviendrais? J'ai déjà perdue la femme que j'aimais, vais-je un jour la perdre elle aussi?
 
7 Mai 2013
51
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Merci pour ton message. Vraiment.

On se sent un peu moins seul, et surtout vachement moins "freak" en lisant ça. =)

Merci beaucoup.
 
21 Décembre 2013
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1 204
Montpellier
ceceworldinmyhead.blogspot.fr
Formidable témoignage.

En ce qui me concerne mon "ami imaginaire" est apparu lors de mes 16 ans, et a disparu depuis quasiment un an.

Sur le coup je pensais être devenue tarée, et je me suis renfermée. Mon ami imaginaire n'est autre que moi en version 2.0. Je  me parlais à moi-même étant plus petite, et lorsque je me "vue" ça été assez troublant.
Pendant un moment j'ai cru souffrir de dédoublement de personnalité, mais que nenni. C'était juste une sorte d'avatar qui est apparu pour que je me lâche de toutes mes frustrations.

Plus jeune je m'étais inventée un monde ou j'avais 8 soeurs, et trois grands frères, mais pas de parents. Je l'appelais MON neverland.

ça n'a pas vraiment disparu, j'ai juste que j'avais honte de ça, de penser ça quand j'étais au collège.

Imaginez le choc es années plus tard avec la rencontre de Cé.

Cé était brave, franchement cynique, débrouillarde et drôle.

Et elle m'a aidée dnas la pèriode la plus noire de ma vie, en effet elle est apparue suite au décès de mon cousin/frère de coeur Mickaël.

Quand elle a disparue, c'est quand j'ai commencé à me sentir beaucoup mieux.

Cé m'a juste économisée une thérapie. Elle m'a poussée vers l'avant et ma réconfortée. Et plus j'apprenais qu'elle et moi nous étions une même personne, j'ai pris de l'assurance du cynisme, et une grosse force de caractère. j'ai arrété mes crises lunatique, et je me concentrée sur le présent.

et pour ça je l'aimerais toujours.


Quelque chose me dit qu'elle reviendra quand j'aurais un gros problème et j'espère que ce ne sera pas demain...

:)
 

Ju-

3 Décembre 2013
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4 884
Bonjour :)

Je me demandais si la Madmoizelle en question pouvait me contacter si elle en ressentait l'envie, j'ai un truc similaire et je voudrais savoir comment elle a transformé cette particularité en force.

Voici mon adresse mail si le MP ne convient pas.
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