« J'ai envie de sexe, et ma moitié jamais » : quand la différence de libido détruit le couple
- Initiateur de la discussion Anouk Perry
- Date de début
Je suis dans le cas où mon copain avec qui je suis depuis cinq ans, a plus de libido que moi. Il ailerait qu'on fasse l'amour au moins une fois par jour. Moi sous pilule depuis plus de cinq ans, je n'ai jamais vraiment envie. En fait je ne sais pas ce qu'il ressent, ce manque de sexe accru.
J'en ai beaucoup parlé autour de moi, et une amie infirmière m'a dit que c'était certainement à cause de ma pilule. Je ne compte pas tester d'autre contraception, cette méthode me convient pour l'instant.
Mais l'air de rien, ça pèse parfois dans notre relation. Rien de grave, mais il me balance des pics souvent. Du genre "Mon coeur, tu m'autorises à aller voir ailleurs ? -Pourquoi faire ? -Bah pour faire du sexe ! Toi je t'aime, et les autres c'est pour du sport !".
Et c'est ça qui est lourd. Je me sens coupable qu'il soit frustré. Et il ne comprend pas comment c'est possible cette situation. J'aime le sexe, mais je n'en réclame pas.
Mais je l'aime, et il m'aime. Cette année, ça fait cinq ans que je suis avec lui, et il fait avec. Au moins, s'il voit que je n'ai vraiment pas envie, il n'insiste pas. Autrement, on en parle beaucoup, et je pense qu'il a fini par se résigner, parce que ma personne est plus importante que mon vagin.
J'espère que chaque couple pourra trouver un équibre. Cette situation n'est pas évidente, je compatis.
J'en ai beaucoup parlé autour de moi, et une amie infirmière m'a dit que c'était certainement à cause de ma pilule. Je ne compte pas tester d'autre contraception, cette méthode me convient pour l'instant.
Mais l'air de rien, ça pèse parfois dans notre relation. Rien de grave, mais il me balance des pics souvent. Du genre "Mon coeur, tu m'autorises à aller voir ailleurs ? -Pourquoi faire ? -Bah pour faire du sexe ! Toi je t'aime, et les autres c'est pour du sport !".
Et c'est ça qui est lourd. Je me sens coupable qu'il soit frustré. Et il ne comprend pas comment c'est possible cette situation. J'aime le sexe, mais je n'en réclame pas.
Mais je l'aime, et il m'aime. Cette année, ça fait cinq ans que je suis avec lui, et il fait avec. Au moins, s'il voit que je n'ai vraiment pas envie, il n'insiste pas. Autrement, on en parle beaucoup, et je pense qu'il a fini par se résigner, parce que ma personne est plus importante que mon vagin.
J'espère que chaque couple pourra trouver un équibre. Cette situation n'est pas évidente, je compatis.
@JAK-STAT
Puisqu'on parle de différences de libido dans le couple, et que l'article souligne très justement le fait que ça n'est pas toujours l'homme qui a une libido élevée, j'en profite pour placer une fait que j'aime bien.
Au Moyen-äge, le "bon sens commun" voulait que les femmes soient plus intéressées par le sexe que les hommes. C'était une sorte d'évidence admise par tous. Les femmes étaient en effet vus comme des êtres guidée par leurs appétits terrestres, facilement séduites par le malin, alors que les hommes étaient des êtres de raison (prêts à aller chercher le Graal). Le fait que les femmes étaient si "sensuels" (pas di positivement) expliquait d'ailleurs qu'elles ne soient pas aptes à des fonctions de pouvoir.
Donc à l'époque où sexe = mal, tout le monde convenait que c'était les femmes qui aimaient le sexe
Et maintenant que sexe = bien, tout le monde convient que ce sont les hommes qui aiment le sexe
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Puisqu'on parle de différences de libido dans le couple, et que l'article souligne très justement le fait que ça n'est pas toujours l'homme qui a une libido élevée, j'en profite pour placer une fait que j'aime bien.
Au Moyen-äge, le "bon sens commun" voulait que les femmes soient plus intéressées par le sexe que les hommes. C'était une sorte d'évidence admise par tous. Les femmes étaient en effet vus comme des êtres guidée par leurs appétits terrestres, facilement séduites par le malin, alors que les hommes étaient des êtres de raison (prêts à aller chercher le Graal). Le fait que les femmes étaient si "sensuels" (pas di positivement) expliquait d'ailleurs qu'elles ne soient pas aptes à des fonctions de pouvoir.
Donc à l'époque où sexe = mal, tout le monde convenait que c'était les femmes qui aimaient le sexe
Et maintenant que sexe = bien, tout le monde convient que ce sont les hommes qui aiment le sexe
@Nastja J'ai pu lire l'évolution de ton histoire au fil du temps et de tes posts et, dis-moi si je me trompe, au début vous étiez colocs puis vous vous êtes séduits et vous vous sautiez littéralement dessus tout le temps (le temps de la conquête) et c'est depuis que vous êtes en couple pépère/posé que tu n'as plus envie de lui MAIS que tu vas voir ailleurs/garde une libido active pour d'autres. Est-ce que tu ne vois pas le sexe comme quelque chose de l'ordre de la séduction, de l'urgence, de l'inconnu, la conquête, ce qui viendrait s'opposer à l'état de ton couple actuel qui est plus nounours-mignon-gentil mais justement trop "acquis", trop "connu", trop "prévisible" ? Comme si tu n'avais pu cet enjeu de lui plaire, de le séduire, l'exciter, l'attiser... car il est déjà trop présent et "acquis" encore une fois ? Si oui, comment retrouver ce besoin de conquérir l'autre ? Si vous vivez ensemble, est-ce que ça ne vous aiderait pas de vous éloigner de temps en temps (dormir chez des potes par ex) pour ressentir le MANQUE de la présence de l'autre ? Il y a des couples qui ont BESOIN d'un espace réservé à chacun, de vivre chacun dans un appart pour mieux se retrouver, se préparer, se faire des rdv et se séduire en se mettant sur son 31 de temps en temps pour redonner du peps et une dynamique au couple ? Qu'en penses-tu ?
M
MelPop21
Guest
Je suis dans le cas où mon copain avec qui je suis depuis cinq ans, a plus de libido que moi. Il ailerait qu'on fasse l'amour au moins une fois par jour. Moi sous pilule depuis plus de cinq ans, je n'ai jamais vraiment envie. En fait je ne sais pas ce qu'il ressent, ce manque de sexe accru.
J'en ai beaucoup parlé autour de moi, et une amie infirmière m'a dit que c'était certainement à cause de ma pilule. Je ne compte pas tester d'autre contraception, cette méthode me convient pour l'instant.
Mais l'air de rien, ça pèse parfois dans notre relation. Rien de grave, mais il me balance des pics souvent. Du genre "Mon coeur, tu m'autorises à aller voir ailleurs ? -Pourquoi faire ? -Bah pour faire du sexe ! Toi je t'aime, et les autres c'est pour du sport !".
Et c'est ça qui est lourd. Je me sens coupable qu'il soit frustré. Et il ne comprend pas comment c'est possible cette situation. J'aime le sexe, mais je n'en réclame pas.
Mais je l'aime, et il m'aime. Cette année, ça fait cinq ans que je suis avec lui, et il fait avec. Au moins, s'il voit que je n'ai vraiment pas envie, il n'insiste pas. Autrement, on en parle beaucoup, et je pense qu'il a fini par se résigner, parce que ma personne est plus importante que mon vagin.
J'espère que chaque couple pourra trouver un équibre. Cette situation n'est pas évidente, je compatis.
J'ai pris la pilule pendant trois ans, j'ai dû arrêter parce que ma libido était tombée à 0. C'est un des gros problèmes de la pilule. :/ C'est revenu environ deux mois après l'arrêt. Tu ne veux pas essayer le stérilet en cuivre ?
@MelPop21 je plussoie ton conseil! virer la pilule a ressuscité ma libido, sans compter les autres effets positifs sur la santé 
Puisqu'on parle de différences de libido dans le couple, et que l'article souligne très justement le fait que ça n'est pas toujours l'homme qui a une libido élevée, j'en profite pour placer une fait que j'aime bien.
Au Moyen-äge, le "bon sens commun" voulait que les femmes soient plus intéressées par le sexe que les hommes. C'était une sorte d'évidence admise par tous. Les femmes étaient en effet vus comme des êtres guidée par leurs appétits terrestres, facilement séduites par le malin, alors que les hommes étaient des êtres de raison (prêts à aller chercher le Graal). Le fait que les femmes étaient si "sensuels" (pas di positivement) expliquait d'ailleurs qu'elles ne soient pas aptes à des fonctions de pouvoir.
Donc à l'époque où sexe = mal, tout le monde convenait que c'était les femmes qui aimaient le sexe
Et maintenant que sexe = bien, tout le monde convient que ce sont les hommes qui aiment le sexe
Et j'ajoute que du point de vue de la médecine, il était considéré jusqu'au 18e siècle qu'une femme devait impérativement jouir pour que le coït produise un enfant. L'idée que les femmes avaient plus d'appétit était donc légitimée par la religion et par la science
Pour les personnes qui parlaient d'en discuter dès le début de la relation :
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S
Sticbaou
Guest
Édité
@Kettricken Effectivement, ce que tu dis du Moyen-Age, je l'ai déjà lu. Mais c'était même un peu le cas avant aussi (Antiquité par exemple). Et du coup, il fallait qu'elles se marient pour contrer cet appétit sexuel débordant
@Kettricken Effectivement, ce que tu dis du Moyen-Age, je l'ai déjà lu. Mais c'était même un peu le cas avant aussi (Antiquité par exemple). Et du coup, il fallait qu'elles se marient pour contrer cet appétit sexuel débordant
Dernière modification par un modérateur :
@JAK-STAT
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Je trouve ca dommage qu'on en fasse un combat libido VS no libido, ce n'est pas un concours et quand il y a desequilibre dans un couple tout le monde souffre. Les "frustrés" n'ont pas a avoir honte de leur frustration qui est normale, les "culpabilisés" n'ont pas à se sentir mal, puisqu'ils sont tout aussi normaux.
Il faut aussi savoir que la majorité des couples en décalage sont exclusifs. Les partenaires avec moins de libido n'envisagent pas souvent une relation ouverte, avec mon ex on le faisait peu et mal (libidos mal accordées) mais malgré une frustration il ne nous serait jamais venu a l'idee de voir ailleurs et si je l'avais trompé il m'aurait quitté sur le champs et moi ... il m'aurait fait pitié or le mépris mène aux ruptures. Et d'ailleurs le partenaire frustré n'a pas nécessairement envie de coucher ailleurs et veut le faire avec la personne qu'il aime.
Ce qui me fait venir au fait "de faire l'amour pour posseder". Il y a 150000 raisons de sexer avec un partenaire meme exclusif : desir primaire, amour, devoir conjugal (moi j'ai pas toujours une libido dingue, beaucoup de blocages et une sexualité ambivalente particuliere que j'assouvie en "parallele", du coup je pratique le "devoir conjugal" et y vais souvent pour faire plaisir sans forcement etre super excitee. Je suis 10000% consentante et je ne RECOMMANDE PAS cette methode, je dis juste que moi je peux y aller sans grande envie pour faire plaisir a l'autre, sauf si l'autre insiste ou demande. C'est un "cadeau" que je fais et un cadeau ca ne se reclame pas), insomnie.... Possession.... Et tant bien meme on fait l'amour de temps en temps pour "posseder l'autre" ou est le probleme si c'est consenti? Moi si je suis tres amoureuse l'acte sexuel me donne un sentiment de fusion et... de possession. Il (je parle de mon prisme uniquement) est a moi et je suis a lui. Ce n'est pas "vrai" dans les faits mais sur le moment ca comporte une certaine fantasmatique qui peut plaire a certains couples.
Il faut aussi savoir que la majorité des couples en décalage sont exclusifs. Les partenaires avec moins de libido n'envisagent pas souvent une relation ouverte, avec mon ex on le faisait peu et mal (libidos mal accordées) mais malgré une frustration il ne nous serait jamais venu a l'idee de voir ailleurs et si je l'avais trompé il m'aurait quitté sur le champs et moi ... il m'aurait fait pitié or le mépris mène aux ruptures. Et d'ailleurs le partenaire frustré n'a pas nécessairement envie de coucher ailleurs et veut le faire avec la personne qu'il aime.
Ce qui me fait venir au fait "de faire l'amour pour posseder". Il y a 150000 raisons de sexer avec un partenaire meme exclusif : desir primaire, amour, devoir conjugal (moi j'ai pas toujours une libido dingue, beaucoup de blocages et une sexualité ambivalente particuliere que j'assouvie en "parallele", du coup je pratique le "devoir conjugal" et y vais souvent pour faire plaisir sans forcement etre super excitee. Je suis 10000% consentante et je ne RECOMMANDE PAS cette methode, je dis juste que moi je peux y aller sans grande envie pour faire plaisir a l'autre, sauf si l'autre insiste ou demande. C'est un "cadeau" que je fais et un cadeau ca ne se reclame pas), insomnie.... Possession.... Et tant bien meme on fait l'amour de temps en temps pour "posseder l'autre" ou est le probleme si c'est consenti? Moi si je suis tres amoureuse l'acte sexuel me donne un sentiment de fusion et... de possession. Il (je parle de mon prisme uniquement) est a moi et je suis a lui. Ce n'est pas "vrai" dans les faits mais sur le moment ca comporte une certaine fantasmatique qui peut plaire a certains couples.
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