Bonsoir,
Je suis heureuse de voir qu'un tel thème soit créé. C'est très grave; j'aurai tellement aimé que ce genre de discutions ouvertes existent lorsque j'étais plus jeune. Mais surtout j'aurai tellement aimé pouvoir m'épauler sur des personnes de confiance à l'époque.
Dans mon cas, ça a duré toutes mes vingts premières années, partout: maternelle, école, collège, dans la rue, mes voisins et leurs potes du coin et d'ailleurs s'acharnaient sur moi. J'ai jamais compris pourquoi.
Ce sont des personnes qui ont grandi en même temps que moi, qui étaient aussi dans les mêmes classes que moi.
Ils insultaient aussi ma mère (la seule qui m'ai soutenue) mon frère n'ayant jamais compris la situation et mon géniteur qui n'était jamais là à cause de son travail. Les rares fois où j'ai tenté de lui dire, il minimisait et faisait du déni.
Évidemment je n'ai commencé à m’apaiser qu'à la majorité.
Je n'ai jamais eu d'ami ou amie durant cette période; je n'étais qu'à peu près bien qu'aux récrés où je m'isolais pour lire. Les profs ne faisaient rien.
Ces abrutis ne m'ont rien épargnés.
Aujourd'hui, j'ai énormément de mal à faire confiance à quelqu'un, même de gentil (on m'a tellement planté, derrière une pseudo bonne intention). Il m'est totalement impossible d'approcher cette commune où j'ai vécu et puis j'ai pas envie. Je n'ai pas eu d'enfance ni d'adolescence et ne leur ai pas pardonné, mais ils sont plus puni que moi, par leur bêtise.
Je ne supporte pas les conflits.
Le fait que je refuse d'enfanter est en partie lié à mon histoire.
Les amis que j'ai actuellement sont très peu nombreux et ils sont loin car j'ai déménagé plusieurs fois. Ils me manquent.
Entre temps il a fallu que je me débarasse de vieilles "amies" toxiques.
J'ai un mal de chien à lier connaissance.
Mais le plus dur, c'est d'apprendre à vivre avec ces casseroles, et personne qui ne comprenne vraiment ce que cela veut dire, avec tous les effets secondaires: parce que oui, ça fait un immense fossé quand quelqu'un me parle de son enfance/ adolescence/jeunesse heureuse; c'est indescriptible, tu te sens isolée ou dans une bulle quand c'est le cas.
Aujourd'hui j'ai un besoin fou de parler, de m'exprimer pour me libérer, je suis fatiguée.
Je suis heureuse de voir qu'un tel thème soit créé. C'est très grave; j'aurai tellement aimé que ce genre de discutions ouvertes existent lorsque j'étais plus jeune. Mais surtout j'aurai tellement aimé pouvoir m'épauler sur des personnes de confiance à l'époque.
Dans mon cas, ça a duré toutes mes vingts premières années, partout: maternelle, école, collège, dans la rue, mes voisins et leurs potes du coin et d'ailleurs s'acharnaient sur moi. J'ai jamais compris pourquoi.
Ce sont des personnes qui ont grandi en même temps que moi, qui étaient aussi dans les mêmes classes que moi.
Ils insultaient aussi ma mère (la seule qui m'ai soutenue) mon frère n'ayant jamais compris la situation et mon géniteur qui n'était jamais là à cause de son travail. Les rares fois où j'ai tenté de lui dire, il minimisait et faisait du déni.
Évidemment je n'ai commencé à m’apaiser qu'à la majorité.
Je n'ai jamais eu d'ami ou amie durant cette période; je n'étais qu'à peu près bien qu'aux récrés où je m'isolais pour lire. Les profs ne faisaient rien.
Ces abrutis ne m'ont rien épargnés.
Aujourd'hui, j'ai énormément de mal à faire confiance à quelqu'un, même de gentil (on m'a tellement planté, derrière une pseudo bonne intention). Il m'est totalement impossible d'approcher cette commune où j'ai vécu et puis j'ai pas envie. Je n'ai pas eu d'enfance ni d'adolescence et ne leur ai pas pardonné, mais ils sont plus puni que moi, par leur bêtise.
Je ne supporte pas les conflits.
Le fait que je refuse d'enfanter est en partie lié à mon histoire.
Les amis que j'ai actuellement sont très peu nombreux et ils sont loin car j'ai déménagé plusieurs fois. Ils me manquent.
Entre temps il a fallu que je me débarasse de vieilles "amies" toxiques.
J'ai un mal de chien à lier connaissance.
Mais le plus dur, c'est d'apprendre à vivre avec ces casseroles, et personne qui ne comprenne vraiment ce que cela veut dire, avec tous les effets secondaires: parce que oui, ça fait un immense fossé quand quelqu'un me parle de son enfance/ adolescence/jeunesse heureuse; c'est indescriptible, tu te sens isolée ou dans une bulle quand c'est le cas.
Aujourd'hui j'ai un besoin fou de parler, de m'exprimer pour me libérer, je suis fatiguée.