J'ai été vierge jusqu'à 22 ans

[Hakinéa]

@planeteorange

Je te comprends totalement, j'ai moi aussi l'impression de ne rentrer dans aucune case.

Comme je le dis, et j'en ai même un peu honte, je suis limite jalouse des amies qui sont plus jeunes que moi ou de mes cousines. Ma cousine a 16 ans, ça va faire trois ans qu'elle n'est pas célibataire, je pense qu'elle a bien dû sauter le pas de la première fois. Bien sur, je suis contente pour elle mais en même temps, elle est surement heureuse, alors que moi, non.

C'est con, car il n'y a limite que "ça" (le fait d'être seule) qui ne me rend pas heureuse, car sinon, j'ai tout: une super famille, des amis formidable, je suis bonne à l'université, aucun problème de santé. Le fait d'être célibataire, de ne pas pouvoir partager des choses avec une personne me rend vraiment triste. Bien sur, j'essaye de relativiser, de positiver, mais je commence à ne plus y arriver. Je n'ai pas encore 20 ans, je les aurais dans huit mois, mais je sais que si je suis encore vierge à ce moment, ou si je n'ai toujours pas eu de relations amoureuses (pas forcément sexuelles), je vais vraiment me sentir mal...

J'ai pleins d'occasions de "coucher" je crois. Quand je vais en boîte, quand je sors, on me drague, on veut danser avec moi, mais c'est toujours les boulets et les mecs bourrés qui veulent juste pécho, histoire de se vider les bourses. Après tout, je me dis que je pourrais y aller, coucher avec un de ces gars, je ne le reverrai plus, où est le problème ? Mais il doit me rester un peu de dignité tout compte fait.

La solitude, c'est vraiment horrible, et évidemment, tu mens pour dire que si, j'ai eu des copains; si, j'ai déjà couché. Et après, tu t'embourbes dans tes mensonges, et c'est la spirale infernale.

 

[CaptainBB]

Je vais vous parler de moi.
J'ai dix-huit ans, et je suis toujours vierge. Ça, en soit, ce n'est pas grave. Le problème, c'est que je n'ai plus envie de l'être. Et ce n'est pas à cause des pressions de la société. Pour me situer, je me fous du sexe de mon partenaire (hélas fortement inexistant pour l'instant !) dans une société hétéro-centrée, je suis végé dans une société omnivore, et je suis ronde dans une société qui fait l'apologie la minceur. Donc les normes que nous dicte la société, ça fait un bout de temps que je m'en carapate. Et je m'en porte bien.
Donc ce dont je veux vous parler, ce n'est pas de la pression que subisse les filles vierges de mon âge, même si elle est quand même très étouffante.
Pardonnez mes mots mais, j'ai envie de baiser, et ça fait très très longtemps. Je pense que je me sens prête, que ce soit physiquement ou psychologiquement depuis que j'ai quinze ans. J'ai le souvenir d'une nuit avec trois amies lors d'un voyage scolaire, où elles disaient toutes qu'elles n'envisageaient vraiment pas de perdre leurs virginités à ce moment là. Et que surtout, il leur était inimaginable d'envisager le sexe sans amour. Et je me souviens parfaitement m'être sentie un peu « différente », dans le sens où moi je me sentais prête, et que quelqu'un qui m'aurait plu (et pour lequel je n'aurai pas forcément eu de sentiments) m'aurait proposé de coucher avec lui, je n'aurai pas dit non. Résultat, aujourd'hui, les trois ont (eu) un copain, sont/étaient amoureuses, et ne sont plus vierges et moi si.
Pour moi qui désespère du haut de mes dix-huit ans, j'envisage très bien le sexe sans sentiments. Tout ce qui va suivre n'est que purement théoriques (c'est d'ailleurs ce que je dis à chaque fois à mes copines de fac, parce qu'on parle de cul tooout le temps, qu'elles savent que je suis vierge, et que je donne un peu mon avis sur tout alors que je n'ai aucune expérience ! ^^). Quand je m'imagine perdre ma virginité, il y a un nombre incalculable de scénarios qui se produisent. Il faut se dire que déjà, quand on se sent pas forcément prête à passer le cap, on pense quand même à comment ça va se dérouler, alors voyez le nombre d'histoires que l'on a pu imaginer quand en plus on est prête tôt. Et quand on est « à voile et à vapeur » comme moi, la question qui se rajoute à toutes les autres est : ce sera avec un homme ou une femme ?
Donc voilà, mon imagination débordante me projette dans une histoire sans lendemain, comme dans un acte sexuel qui aurait lieu avec une personne dont je serai follement amoureuse. Why not ? Je suis ouverte à tout. Il y a tout un tas de choses qui me tentent, le truc c'est que je ne sais pas si j'aime ou non, parce que je n'ai jamais essayé. Et c'est terriblement frustrant.
J'ai une amie qui est dans le même cas que moi, et quand on écoute nos autres copines, on hallucine parfois, parce qu'on a l'impression d'être plus ouverte qu'elles sur certains sujets alors qu'on a rien pratiqué. C'est pas qu'on juge, loin de là, on est du genre ouverture d'esprit totale et chacun fait ce qu'il veut (de son cul !). C'est juste que ça nous étonne un peu.
On essaye plus ou moins de gérer notre pucelage. On en rigole même, on s'est dit qu'on allait s'inscrire sur le bon coin, passer une annonce du genre « vends sa virginité aux enchères ». On écrit aussi des chansons sur notre désespoir (oui je vous révèle tout, et oui on est complètement folles !)
Parfois, je me dis que j'ai vraiment envie de faire l'amour, juste du sexe. J'ai l'impression que passer le cap de la première fois me permettra d'aborder plus facilement les gens, mais surtout de me faire aborder. Parce que je me fais draguer. On me le dit. Mais j'ai de sérieux problèmes à m'en rendre compte déjà. Tant qu'on ne me dit pas « moi vouloir toi », je ne me rends compte de rien. Galère intersidérale quoi ! Et j'ai tendance à être attirée par des garçons déjà en couple, donc là c'est juste pas possible. Je tombe toujours sur des situations ambiguës où le garçon est déjà plus ou moins avec une autre fille, alors même si on se plait mutuellement, qu'il y a un feeling ou quoi que ce soit, ma conscience m'interdit clairement de concrétiser les choses. C'est inenvisageable pour moi. En plus, il est rare que les garçons de mon âge me plaisent réellement. Je m'intéresse plus aux plus vieux, ce qui veut dire expérience, ce qui dans ma tête donne : « soit tu dis rien et tu passes pour un mauvais coup, soit tu dis et tu passe pour une ingénue ou pour une conne. » C'est un putain de cercle vicieux ! Et au niveau des filles, c'est encore plus compliqué, parce que allez savoir l'orientation sexuelle de la personne... -_- (ceci est un smiley en pleine dépression)
J'ai pas eu de petit copain/copine dans mon adolescence, que des flirts de vacances, ou des trucs de rien du tout. Alors parfois, je me dis que j'aimerai avoir quelqu'un dans ma vie avec qui tout partager, et à d'autres moments je me dis que je suis très bien seule, que ça me serait insupportable de voir quelqu'un envahir mon espace personnel, et que je veux juste avoir des rapports sexuels, sans prise de tête. Bref, j'ai des tendances bipolaires. ^^
Je mens du coup. Mais amis proches (garçons ou filles) sont au courant. Je ne m'en cache pas auprès d'eux, j'arrive à en parler. Par contre, les autres soit je mens par omissions, soit (si la conversation s'oriente sur je sujet) je m'invente carrément une vie. Et j'ai honte, je me sens toujours coupable après.
Je ne veux pas garder ma virginité pour « le bon ». Je m'en fiche. Je ne veux pas non plus absolument coucher pour la première fois avec quelqu'un que je ne verrai plus ensuite. Peu importe. J'ai des envies sexuelles et je veux les assouvir, peu importe la situation, du moment que je suis à l'aise au moment T.
Je pense sincèrement que dire à une fille qui perd sa virginité à 14 ans que c'est trop tôt, et à une autre de vingt-cinq que c'est trop tard, c'est complètement ridicule. Je crois que ce n'est pas une question d'âge, mais une question de se sentir prête ou non, tout simplement, peut importe notre date de naissance !
J'essaye de me rassurer en me disant qu'au moins, je suis un max informée sur le sujet, depuis le temps que j'attends. Mais bon, ça marche plus trop ça ! ^^ A d'autres moments je me dit fuck it ! Je suis vierge et alors ? Ça marche pas vraiment non plus.

Non, ma virginité je l'assume pas vraiment, je fais juste avec.

 

[WardaBulle]

Merci pour cet article! Je suis sûre que certaine filles doivent se sentir moins seule.

Personnellement je l'ai fait à 16ans. Mais j'avais quelque problème à cet époque qui me faisait craindre que je resterai vierge jusqu'à ma mort. Non pas que j'étais moche! J'avais beaucoup demande même(car je cite: "j'étais bonne"). Mais bon.. Je balisais à mort, je me sentais prête mentalement mais pas physiquement(ou inversement.) Puis je suis tombé sur ce mec qui était loin d'être "the one", mais c'était plutôt cool. Il a fait ça bien. Bon, juste, il m'a plaqué deux semaines plus tard. Mais c'est pas grave, j'm'en suis remise. ^_^ mais je me suis sentie soulagée, j'avais passée un cap. Et du coup je balisais plus quand je rencontrais un mec qui me plaisais. Si j'avais envie de le faire avec lui, je le faisais. ça a été libérateur en fin de compte. Puis ça m'a fais de l'entrainement du coup! Et quand j'ai rencontré "z'amoureux" bah c'était génial. Je savais ce que je valais, ce que j'aimais, ce que je n'aimais pas. Et du coup c'est que du bon. Une osmose, parce qu'on a bien vécu avant et qu'on est content de partager nos expériences! C'est rigolo. Enfaite, maintenant la virginité je la vois plutôt comme une corvée. Faut juste s'en séparé quand on se sent prête avec un mec qui soit pas trop con. Mais franchement, un mec qui vous plaque parce que vous êtes toujours vierge, c'est vraiment le roi des cons et vous ratez rien. Mon premier je dirais que c'était le valet de con.

En tout cas je vous souhaite bon courage les filles. Faut juste savoir que la sexualité c'est pas inné et que ça s'apprend, on fais des erreurs mais pas que, puis des fois ça arrive, au début, qu'on se force à faire certaine choses(mais faut pas!) parce qu'on à peur de la réaction de l'autre(et si jamais il me quitte, mais si je veux pas il va me prendre pour une cruche, etc.. -_-) Puis on ose pas dire ce qu'on veux, ce qu'on aime, de peur de passer pour une salope. Mais au final, on apprend, on ose, on fais, et on se rend compte que faire l'amour c'est quand même super cool, surtout avec de l'expérience. Alors n'ayez pas peur. Allez y!

 

[Mendoza]

J'ai adoré ce témoignage, surtout l'expression "dépucelage de la bouche" ! 

J'ai fait ma première fois il y a moins d'un an, à 18 ans et demi. Je complexais au lycée, mes amis les plus proches l'avaient déjà fait, ils étaient au courant et ne me jugeaient pas, mais j'avais systématiquement le droit à des "tu peux pas comprendre, tu verra quand ça t'arrivera" ok!

J'ai toujours été "en retard" par rapport à mes amis, au collège je ne suis sortie avec personne, pas assez cool, pas assez belle. J'avais un énorme problème de confiance en moi, étant obèse à l'époque. Du coup, c'était plus difficile de plaire, surtout à cet âge là, on va pas se mentir… J'ai embrassé pour la première fois en garçon à 16 ans, en Espagne, un peu bourrée, suite à un pari avec ma meilleure amie. Autant dire que c'est pas le souvenir le plus jouissif de ma vie. 
J'appréhendais un peu, je me demandais carrément si ça m'arrivait un jour! ^^ Je me souviens encore qu'à chaque nouvelle année ou anniversaire je me disais, "c'est bon, cette fois c'est la bonne!" 

Je crois (enfin, vu mon expérience personnelle) que le lycée est la période la plus stressante à propos de la première fois. Dès mon entrée en fac, j'ai eu la chance de rencontrer des gens supers, dont une très bonne amie qui elle aussi était vierge. Ca décomplexe. Surtout que cette période coïncide avec celle où j'ai rencontré mon copain actuel. Je me sentais mieux dans ma peau, j'avais un crush qui me permettait de prendre confiance en moi. Je refusais de "coucher pour coucher", ça ne me ressemblait pas, il me fallait quelqu'un en qui je puisse avoir confiance, réussir à me mettre nue. J'ai perdu beaucoup de poids, mais ça restait problématique.  Au bout de quelques mois, on s'est mis ensemble, puis 3 mois après on a fait l'amour. Autant dire que je ne regretterai jamais d'avoir attendu, tant le moment était magique. Je me sens privilégiée au final par rapport à mes copines, aujourd'hui j'ai trouvé "le bon", je n'ai pas envie d'avoir des dizaines de partenaires (attention, je ne critique absolument pas celles sont c'est le cas, chacun fait ce qu'il veut de ses fesses! ) et je suis épanouie.

Si je peux donner un conseil, laissez vous aller, c'est le meilleur moyen de passer un bon moment et d'arrêter de se prendre la tête. Jamais je n'aurais pu penser que ça se déroulerait de cette manière, des fois ça nous tombe dessus comme ça, la preuve je n'ai pas rencontré mon copain de la façon la plus "conventionnelle" qui soit. Pour celles qui ont peur de le faire avec quelqu'un de plus âgé, n'ayez crainte, il n'y a aucune honte à ça! Quand je l'ai avoué à mon copain, il n'a pas eu peur ou quoique ce soit, il m'a de suite mis à l'aise! (He's perfect )
Ne vous prenez pas la tête avec votre entourage, la pression sociale, ces gens sont toxiques! Pensez à votre plaisir, tout simplement!

 

[Effets-mer]

Bonsoir à toutes
Même si ça fait presque 3 ans que je suis les articles sur Madmoizelle, c'est vraiment cet article qui m'a donné envie de m'inscrire et de laisser un commentaire.

J'ai presque 22 ans et je suis également vierge et je le vis très bien. J'ai trop souvent l'impression sur Madmoizelle comme dans la vie de tous les jours, qu'on nous dicte un âge à partir duquel ça devient trop la honte d'être encore vierge ou en tout cas, j'ai toujours l'impression d'avoir un problème quand je vois le nombre de fille pour qui ça pose réellement problème. Pourtant, j'ai encore quelques amies qui le sont aussi, dont certaines qui n'ont jamais embrassé un garçon.

La seule chose qui m'agace réellement c'est qu'on a tendance à généraliser et à penser qu'être vierge ou ne pas encore avoir embrassé un garçon ça veut dire être moche, pas sociable, être d'une timidité maladive et j'en passe alors que pas du tout. Enfin, moi en tout cas ce n'est pas mon cas et je ne suis pas entrain de dire que je suis un canon de beauté, je suis une fille "normale" ni ni spécialement belle ni spécialement repoussante (enfin j'espère aha). J'ai déjà eu des petits amis seulement ça n'a jamais été plus loin niveau slip c'est tout et je crois que j'attends juste de vraiment trouver une personne avec qui je sais que ça sera plus durable qu'une simple amourette pour me lancer.

Donc je sais pas si il y a des gens qui vont se retrouver dans ce que je dis mais toujours est-il que je voudrais dire à ces filles qui complexent vraiment d'être encore vierge de pas considérer ça comme une maladie ou que sais-je, notre tour arrivera et puis selon moi il n'y a pas de date de péremption concernant le sexe, l'important c'est d'être au clair dans notre tête avec ça et puis le reste ça se fera tout seul. Alors courage à toutes celles pour qui c'est difficile de vivre avec leur virginité au quotidien, on désespère pas, vous n'êtes pas seules ahaha  

 

[lcanette]

@Pliine
Je viens de voir ta réponse!
Et oui, bafouillages, seule en cours... mais je ne comprends pas pourquoi cela se passe comme ça comme je le disais, parce que je ne suis pas une fille qui met des gros pulls pour se cacher, qui ne souris jamais, qui évite tout le monde... Non je suis plutôt avenante mais certes... timide!!!
Ce n'était pas le but de vous faire de la peine, je ne le vis pas trop mal (même si je ne le vis pas hyper bien non plus ah!)
J'aimerai tellement sortir, rencontrer plein de monde, avoir des gens sur qui compter, TROUVER UN COPAIN. Mais j'ai tellement peur de sortir... il est là le problème.

 

[Ayla-]

Et puis en attendant, les sextoys sont fait pour ça

Justement, sans être indiscrète, tu utilises quel genre de sextoys ? Parce que perso, j'ai un petit canard vibrant qui ne me fait pas beaucoup d'effet, et la seule façon que j'ai trouvé de me faire du bien pour l'instant, c'est sans accessoires. Je meure d'envie de m'acheter un bon vieux vibro des familles, sauf que je trouve ça un peu con. Quitte m'introduire un truc entre les jambes pour la première fois, je préfèrerais que ça soit un vrai mec, pas un zgeg en plastoc rose quoi.

 

[Brifon]

Et puis en attendant, les sextoys sont fait pour ça

Justement, sans être indiscrète, tu utilises quel genre de sextoys ? Parce que perso, j'ai un petit canard vibrant qui ne me fait pas beaucoup d'effet, et la seule façon que j'ai trouvé de me faire du bien pour l'instant, c'est sans accessoires. Je meure d'envie de m'acheter un bon vieux vibro des familles, sauf que je trouve ça un peu con. Quitte m'introduire un truc entre les jambes pour la première fois, je préfèrerais que ça soit un vrai mec, pas un zgeg en plastoc rose quoi.

Pour tout t'avouer, pour l'instant mes 10 doigts me suffisent...
Si j'investis dans un sextoy, ce sera dans un fairy je pense.

Après je suis d'accord avec toi, je préfère un homme, un vrai de vrai qu'un bout de plastique.

 

[TiaDalma]

Bonjour à toutes.

Je lis Madz régulièrement depuis quelques semaines seulement, mais c'est cet article qui m'a donné envie de m'inscrire. Allez savoir pourquoi... peut-être parce que mon "histoire" se rapproche beaucoup de celle que beaucoup de Madz ont posté?
Attention, ça peut être long (désolée d'avance)

Alors voila : j'ai 23 ans, et comme certaines, je suis vierge, je n'ai jamais eu de petit-copain, je n'ai jamais été embrassée par un mec.
Je précise bien "par un mec", car j'ai déjà eu une expérience très... poussée (on peut carrément dire que c'était du sexe) avec une fille. J'avais 15 ans. Avec du recul, je me dis que c'était trop jeune, mais bon, ce qui est fait est fait. Et puis , ça remonte à tellement longtemps...
Aujourd'hui, je ne me considère ni comme une hétéro, ni comme une bi, ni comme une homo, je n'ai pas envie de me mettre dans une case. La sexualité est tellement riche, tellement complexe, ça serait bête. J'aime regarder les mecs, j'aime regarder les nanas, je m'imagine très bien avoir une nouvelle expérience avec une fille... mais pas maintenant.
Aujourd'hui, ce que je veux, c'est être avec un homme.

La situation dans laquelle je suis aujourd'hui me gêne parfois, puis je m'en fous... puis ça me gêne... je m'interroge, je me demande pourquoi, puis je me dis que ce n'est pas grave, après tout.

Depuis un mois, j'ai l'impression d'être entrée dans une nouvelle phase. Celle de l'aigreur. Plusieurs raisons à cela :

- Ma meilleure amie a largué le mec avec lequel elle était depuis 4 ans. Cette nouvelle m'a surprise, et m'a presque réjoui, parce que je ne me suis dit qu'on serait célibataire toutes les deux, que ce serait cool. Mais deux jours plus tard, elle était de nouveau en couple, avec un mec qu'elle a rencontré il y a 6 mois à son boulot. Ca, ça m'a foutu un sacré coup au moral, d'autant plus que c'est le 3ème mec qu'elle enchaine sans période de célibat entre chaque relation.

- Dans ma classe, nous sommes 6 filles. 5 sont en couple, 2 d'entre elle ont leur mec dans la classe. Un des couples est assis juste devant moi. Imaginez un instant ce que je subis tous les jours. Et ça se caresse, ça se prend les mains etc.
Je vous laisse donc deviner qui est la seule à être célibataire.

- Quand j'ai su que la fille de 20 ans, avec qui je traine depuis la rentrée, sortait avec un mec de 26 ans depuis bientôt 1 an, j'ai eu l'impression de me prendre un coup dans l'estomac, tant elle m'a l'air... "petite fille". Et je sais qu'à une période, elle et son mec parlait de faire l'amour, justement... bon, je ne sais pas où ça en est depuis, elle est très discrète sur sa vie amoureuse, elle n'en parle pas du tout, et on ne se connait que depuis peu.

Tout ça, m'a quand même foutu un énorme coup au moral. et je me suis rendue compte d'une chose : depuis que j'ai 11 ans, je suis spectatrice des histoires d'amour de toutes les filles que j'ai pu avoir en tant qu'amie/meilleure amie.

Et aujourd'hui, ça me pèse réellement.

Ce fait un mois maintenant que je me demande ce qui me différencie de toutes ces filles qui ont des mecs, qui les enchainent comme des perles...
Il est évident que si les mecs aiment les filles douces, qui les regardent avec des yeux de biches, et qui leur susurrent à quel point ils sont merveilleux, alors ce n'est pas avec moi qu'ils seront comblés.

Ma meilleure amie m'a dit une fois que si je le voulais, je pouvais avoir qui je voulais.
Non, je ne crois pas.
ELLE, très clairement, elle peut avoir qui elle veut. Les mecs se retournent sur son passage, l'aborde, lui dise qu'elle est charmante, qu'elle est belle... moi, je n'ai pas le droit à tout ça. Ou alors, c'étaient des "vieux gars", qui branchent absolument tout ce qui leur passe sous le nez. Toutes les amies très proches que j'ai eues avaient beaucoup de succès, de toute façon.
Elle me dit qu'il faut que je sois plus dans la séduction, parce qu'en gros, les mecs se la jouent, mais en fait ce sont des "c*uilles molles", et ne vont pas si souvent vers les filles qui leur plaisent.
Désolée, mais de toutes les filles que j'ai connu, aucune ne galérait pour se trouver des gars. Et c'est bien plus facile à dire qu'à faire.

Quand j'étais ado (14-15 ans), il y a eu 3 événements qui m'ont marquée :

- j'ai osé dire à un mec que je le trouvais mignon (seule fois de ma vie que j'ai été aussi directe avec un mec qui me plaisait). Il savait très bien que j'avais craqué pour lui. Il m'a dit très clairement qu'il me trouvait "sympa", mais que c'était tout. Quelques jours plus tard, il sortait avec ma meilleure amie de l'époque, qui s'était bien gardée de me dire qu'elle était sur le coup...

- Quand j'étais en 4ème, un mec a écrit sur une feuille, en plein cours "X [c'est mon prénom] est moche".

- une fois fois, j'étais chez une amie. elle discutait sur MSN (do you remember MSN ?  ) avec un de ses potes. Elle a branché sa webcam, et l'a foutu sur moi, alors que je ne le voulais pas. Réaction du mec : "C'est qui ce thon ?"

Et encore, j'aurais pu également évoquer ce moment, en cours, quand j'étais en BTS, à discuter sur Skype avec deux des mecs de ma classe (oui, c'est pas bien, mais bon, on s'occupe comme on peut).
Il s'avère que mon prénom ressemblerait à celui d'une actrice porno. L'un des mecs ne s'est pas gêné pour dire que "l'étiquette ne correspondait pas au produit"...

Ce sont des choses que j'aurais pu oublier avec le temps, si j'avais eu des retours positifs sur mon physique, si des mecs s'était intéressé sincèrement à moi. Mais non, rien. Du coup, aujourd'hui, je pense encore à ça, et plus le temps passe, plus je me dis que oui, c'est vrai, je suis moche, je suis un thon.
Je pense que c'est (en partie) à cause de ça que j'ai développé de l'agressivité (je suis loin d'être une nana avec une voix ultra douce comme les filles, non, je suis plus... "brutale"). Avec les mecs, surtout. C'est ma façon de me protéger.

Ce qui est étrange, c'est qu'à côté de ça, j'ai l'impression d'être une fille que les mecs apprécient. Mais seulement en tant qu'amie. Je rigole beaucoup (et en ce moment, j'ai très envie de pleurer), j'ai beaucoup d'humour, j'aime bien parler de cul, faire des vannes graveleuses, je vois des sous-entendus (presque) partout... ça fait de moi une "parfaite amie". Mais c'est tout.

Le problème est-il physique ? Est-ce mon caractère ? Depuis le début de l'année, je n'ai jamais entendu autant de réflexion sur mon caractère (sale caractère, j'ai du caractère, un esprit "fort"... ).
Je ne suis tout simplement pas intéressante ? Je n'ai pas de passion, pas de passe-temps...

Les quelques histoires que j'ai racontées plus haut, plus d'autres, liées à mon parcours scolaire, un peu chaotique (mais ça va mieux maintenant) m'ont changée. Même si j'essaie de ne pas trop le montrer, je suis quand même assez timide, je me dévoile assez peu, je ne vais pas vers les autres... évidemment, probablement que je suis responsable de ma situation, mais quand on vous a dit que vous étiez "moche" et que vous ressembliez à un "thon", alors ce genre de phrase résonne dans votre esprit, et vous n'arrivez pas à passer outre. C'est vrai que je ne fais rien pour rencontrer du monde, mais je ne suis pas une fille qui aime sortir en soirée, et puis, de toute façon, je n'ai pas beaucoup d'ami(e)s... pour ne pas dire que je n'en ai pas du tout...

Comme beaucoup de filles, plus le temps passe, et plus j'ai "peur". L'appréhension est énorme.
J'ai déjà du mal à imaginer qu'un mec puisse d'intéresser VRAIMENT à moi, alors, si un jour, cela arrive, comment réagira-t-il si je lui dis que je suis vierge ? Est-ce qu'il pourra attendre le temps qu'il faut avant que je ne me sente vraiment prête ?
Le fait d'avoir toujours été seule me fait me demander si j'arriverais à être en couple. C'est bizarre à dire, mais je manque tellement de confiance en moi, et j'ai tellement de mal à faire confiance aux autres (et aux mecs en particulier), que j'ai l'impression que moi, en couple = moi parano à 300%. Rassurant, n'est-ce pas ?

En fait, le célibat en lui-même ne me dérange pas (sauf quand je me dis que depuis que je connais ma meilleure amie (ça va faire 8 ans), elle n'a été célibataire que 2 semaines. Environ).
Ce qui m'ennuie, c'est le manque d'amour, d'affection... toutes ces petites choses qui vont avec le couple. La proximité physique, le sexe... j'ai envie de connaître tout ça.
Je n'ai pas ce côté romantique, dire que "j'attends le bon", je ne fonctionne pas comme ça. J'ai juste envie de faire ça avec quelqu'un qui m'aimera, vraiment, et que j'aimerais en retour. Ou, au moins, qu'il fasse semblant de m'aimer .
... mais peut-être que c'est que vous appelez attendre "le bon" ?
J'en suis presque venu à me dire que si la situation se prolongeait, je ferais ça avec le premier venu (= quelqu'un qui voudrait me sauter parce que je lui plais, et qui me plairait en retour)... mais même le "premier venu" n'existe pas.
J'ai l'impression d'être dans une impasse...
Finalement, je suis résignée. Et ma vie future, je l'imagine seule. Ce qui, dans le fond, ne me dérange pas, puisque je ne suis pas de celles qui pensent que pour être une "femme accomplie", il faut être en couple et avoir des enfants...
Mais j'aimerais au moins pouvoir dire, au moins une fois "je sais ce que ça fait, d'être aimée".

Encore désolée pour le pavé, et merci à celles qui m'ont lu.

 

[Nolly0809]

coucou les Madz !!

Je viens d'avoir 20 ans et .... je suis toujours vierge !

Et sincèrement c'est pesant. Surtout quand tu entends les copines qui parlent de leur soirée avec leur mec.

Tout n'a pas été facile jusque ici, c'est vrai qu'au collège j'étais un peu.. naïve (ok beaucoup) et je n'ai jamais eu personne. La peur de l'engagement, je devais partir à l'autre bout de la France. Pas très folichon.

Le moins folichon c'est l'arrivée dans un lycée où je n'avais aucun repère et aucune amie/aucun ami. La première année, j'ai embrassé un garçon. On est resté ensemble une après midi. Il voulait simplement une copine, il m'avait demandé en face, et moi qui ne savais pas dire non... j'ai dit oui. Alors que je n'en avais pas vraiment envie. Et au bout de 5minutes où il m'a malaxé la poitrine et desséché les lèvres, il établissait des plans sur les 5 prochaines années. Ce qui m'a fait un peu... beaucoup peur.

Puis, j'ai subit le harcèlement scolaire les deux dernières années de lycée, ce qui n'a pas été agréable. Mais le soleil qui illuminait mes journées (oh oui !!!  ) je pensais que c'était lui le bon. Je n'étais jamais aller aussi loin dans la tentative drague/casage et je savais que mes sentiments étaient réciproques. Mais il avait honte de que ses copains puissent savoir qu'il sortait avec moi. Après le lycée on s'est revu une fois, il m'a payé le cinéma. J'ai vraiment cru qu'il se passerait quelque chose entre nous. Mais ça n'a jamais été le cas. Parce qu'il était lâche.

Du coup, ma confiance en moi en a prit un sacré coup. (Mon égo aussi je l'avoue) et maintenant et bien ... je prie pour qu'un mec veuille bien de moi !!  Même si ce n'est pas évident, parce que (je raconte ma vie mais c'est pas grave) j'ai un pot de colle qui me suit en amphi depuis l'an passé. Je ne peux pas le voir en peinture, mais il continue quand même et il fait foirer toutes mes amitiés et potentielles romances avec des mecs qui pourraient potentiellement me plaire et à qui je pourrais plaire. Du coup, j'ai envie de l'encastrer dans le mur, mais en même temps, c'est pas comme ça que j'arrangerais les choses. Du coup je suis frustrée.

C'était mon anniversaire il y a peu. Toutes ma famille proche a fait le déplacement "surprise". Et au restaurant ma soeur m'a dit "Bon la prochaine j'aimerai bien réservé pour 8". A Noel c'était la même chose. Et le pire dans l'histoire c'est que l'on ne me croit pas. Ma propre soeur n'a pas voulut me dire qu'elle était en couple, elle a préféré attendre plusieurs semaines en se justifiant par le fait que je ne raconte rien. C'est vraiment blessant.

Parfois je voudrais simplement un peu de tendresse. Rien de plus. Je voudrais un mec qui me prenne dans ses bras c'est pourtant pas si complexe non ? 

Parfois je me dis je n'ai qu'à sortir et prendre le premier qui vient. Mais je sais que je le regretterai. Une part en moi me dit que je crois encore au prince charmant. *Illusion* 

Donc voilà, l'attente se fait, et les jours passent ! De toute façon à la FAC il n'y a pas beaucoup de temps pour respirer  

Voilà Bonne journée les Madz!!  

 

[Polypnée]

Moi j'avais quasiment 19 ans lors de ma première fois et cet article me rappelle un petit peu moi.

Au collège j'étais plutôt ronde, plutôt très boutonneuse et du coup très complexée. Ce qui ne facilitait encore moins la chose c'est que j'étais toujours amoureuse des mecs avec qui ça ne pourrait jamais se faire, toujours à regarder avec envie les mecs les plus "populaires" (et surtout cons avec le recul ) du bahut. Bref en gros au moment où tous mes amis enchainaient les amourettes, moi j'étais une totale spectatrice et j'attendais fébrilement le jour où je me ferais "dépuceler de la bouche" (bon j'avoue qu'en lisant le titre j'ai pensé à autre chose d'abord...). Ce n'est arrivé qu'à l'âge de 15 ans et demie (avant d'entrer en première donc...) avec idem une sorte de surfer bronzé, gringalet mais mignon. Evidemment, en bonne newbie de base, j'étais éprise et je m'imaginais une séparation en larmes à la fin des vacances ... alors qu'en fait il a mis fin aux bisous quatre jours plus tard. Grosse déception donc et je me souviens même avoir regretté sur le moment que mon premier bisou mouillé se soit passé comme ça.

J'entre donc en première et là un mec de terminale que je trouvais plutôt cool à l'époque se met à s'intéresser à moi et malgré que j'étais aveugle quand les mecs me portaient de l'intérêt, ben là j'avais senti à 10km qu'il se passerait quelque chose. Donc plutôt contente j'accepte d'aller au cinéma, et à partir de ce moment là ça a été un film romantique pendant deux mois. Donc là vous allez me dire "Mais c'est super cool alors " sauf que ... non c'était trop. C'était le genre à venir au lycée avec une rose, à me faire des déclarations toutes les deux minutes, à calquer ce que je disais par peur que je le lâche si jamais on avait pas quelque chose en commun, bref vraiment TOUT ce que je détestais au plus au point. Résultat sur deux mois de relation j'en ai passé un entier à me demander comment j'allais le larguer en fait...

Ensuite gros vide. Rien en terminale, un bisou par ci par là en soirées mais là encore les soirées se font rare car j'habitais à l'époque dans une petite ville, on trainait tous ensemble donc forcément trouver une nouvelle tête et faire en sorte qu'elle s'intéresse le temps de deux heures à moi plutôt qu'une autre était pas chose facile (bon depuis le collège j'avais perdu du poids et mes boutons, mais visiblement ça ne faisait pas tout...). J'ai ensuite emménager dans une nouvelle ville pour mes études, mais étant un concours je me suis donnée à fond pendant 9 mois et je n'avais du coup rencontré personne de nouveau. J'allais à la fac avec quelques amis du lycée, qui n'étaient pas dupes, ils ne m'avaient vu sortir avec personne à part le mec en première avec qui ça n'avait pas durer bien longtemps donc ils savaient très bien que j'étais vierge et on en parlait normalement, comme j'en parlais à mes meilleures amies en fait.

Mon concours obtenu, j'entre donc en deuxième année de faculté et je me fais de nouveaux amis (qui avaient tous déjà eu de nombreuses histoires amoureuses) donc j'étale pas ma "condition" et je participe aux conversations normalement, car j'ai malgré tout toujours été assez ouverte sur le sujet et j'en parle librement si bien qu'ils ne se sont pas doutés que je sois vierge. Le weekend d"intégration arrive, et un soir je me retrouve seule à 3h du mat avec un ami du groupe, passablement bourrés on commence à se rapprocher et là je sens que ça va plus loin. Sur le coup je me suis dit "non pas à un WEI, pas avec lui, ça craint c'est un pote blablabla..." au final je me suis dit que c'était à prendre ou à laisser et j'ai cédé ... Je vous épargne les jours qui ont suivis où je me suis imaginée qu'il avait déjà laché à tout le monde "au fait les mecs, j'ai dépucelé Polypnée !", j'osais pas le regarder en face. Je regrettais pas l'expérience, que j'avais vraiment bien aimé, mais c'était le choix du mec en question qui était risqué. Au final quatre jours plus tard j'ai reçu un message de lui qui me disait "Tu en as parlé à quelqu'un ? Car je ne savais pas si tu voulais que ça se sache, donc moi je n'ai rien dit". Depuis ce jour on est revenus à une relation quasi normale (car il m'a plusieurs fois refait des propositions), avec des regards complices, mais je sais que ça restera qu'entre nous et ça nous suivra certainement jusqu'à la tombe (une seule amie qui ne le connait pas est au courant..).

Bref depuis j'ai rencontré quelqu'un, j'ai eu encore un peu mal la première fois qu'on a couché ensemble mais je ne lui ai jamais dit que c'était seulement la deuxième fois que je le faisais, et il n'a pas eu l'air de s'en rendre compte et avait l'air plutôt content de la nuit en question donc j'ai laissé coulé et j'essaie d'éviter le sujet des exs prétextant ne pas vouloir en parler.

Ca aurait certainement été cool de vivre ma première fois avec lui mais j'étais prête à l'époque et je ne le regrette pas. Je crois que ce qui m'a ralenti par rapport à mes amies c'est mon manque de confiance en moi et surtout que je m'accrochais au fait que selon moi il fallait être éperdument amoureuse du mec en question pour le faire, après un certain temps. Au final maintenant je me dis qu'à partir du moment où l'on sent que le feeling passe bien et que l'on est pleinement consentante, l'expérience en sera tout aussi bien.

Bref à toutes mes Madz qui ne se sentent pas dans le moule, qui ne se sentent pas normale et vivent mal leur virginité : détendez vous. Ne vous posez pas 15 000 questions car je vous assure que sur le vif du moment vous êtes loin d'appliquer à la lettre ce que vous avez pu lire à droite à gauche

 

[Superbrocolis]

J'ai beaucoup aimé cet article !  ça me fait penser à mon expérience personnelle...
Au collège, j'étais assez immature et je n'ai commencé à penser aux garçons que quand mes amies se sont mises à avoir des copains, en quatrième/cinquième.. Mais comme la plupart d'entre-vous j'étais hyper complexée par mon physique (à ces âges-là, on se trouve toujours des défauts...) et je me sentais tellement laide que je suis sûre qu'extérieurement, "je ne donnais pas envie".
Puis je suis entrée en seconde, nouveau cadre scolaire, nouvelles têtes... Bref je me suis sentie bien mieux qu'au collège et j'ai eu mon premier baiser à une soirée, bourrée et sur un fond de Lady gaga... On aurait pu rêver mieux (j'envie toutes celles qui ont eu leur premier bisou avec un surfer, en été ^^).
Par la suite j'ai eu un copain mais je me suis rendue compte qu'en fait je n'étais pas amoureuse de lui, et du coup j'ai rompu... Et à mon grand malheur j'étais toujours vierge... D'autant plus que mes copines racontaient leurs expériences. J'étais triste, frustrée et cette "première fois" me faisait me sentir "inférieure", parce que moi j'étais toujours vierge, et plus le temps passait, plus j'en avais peur, car les filles disaient que "ça fait trop mal...".

Et puis finalement c'est arrivé, je n'ai pas eu mal du tout et quand ça s'est terminé, je me suis dit : "c'est ça, se dépuceler? Mais pourquoi on en fait tout un baratin...?"

Ce que je vais dire va sûrement paraître gnan-gnan mais je pense vraiment qu'il n'y a pas d'âge pour perdre sa virginité, donc il n'y a pas de honte à être vierge, quel que soit l'âge que l'on a. Il suffit  de trouver quelqu'un qui nous plaise, en qui on a confiance et avec qui on a envie de faire l'amour. Ce ne sera sûrement pas l'homme avec lequel on se mariera plus tard, mais qu'importe? Ce n'est pas quelque chose de mécanique ou de "hype" (haha...). Il faut décomplexer là-dessus, et oublier celles qui se vantent de leurs prouesses sexuelles et ceux qui fuient quand on leur dit qu'on est vierges (ça quand même c'est assez incroyable !!!!).

Par contre, j'ai lu dans un commentaire d'une madmoizelle qu'elle trouvait qu'être dépucelée, ça "libérait" pour la suite. Je suis d'accord avec elle.. Ensuite on peut facilement s'améliorer!
Mais l'avantage avec le sexe c'est qu'on apprend vite..

Ah et je voulais juste ajouter un petit truc... Je pense aussi que perdre sa virginité a un lien avec l'estime que l'on a de soi... Car c'est quelque chose de très intime, il faut se dénuder, se montrer, donc forcément, si on est très complexé, on ne peut pas concevoir de montrer ses défauts physiques à l'autre.
Je pense qu'il faut d'abord apprendre à s'aimer (oui je sais, toujours les grandes phrases de psychologie à deux balles, mais je le pense vraiment !!!) pour se faire aimer en retour et donc trouver un copain.
Personnellement, c'est à partir du moment où j'ai oublié mes complexes (parce que j'étais occupée par d'autres choses) que j'ai eu le plus de succès!  Le sport aide beaucoup pour s'accepter, et permet de se défouler!