Ca doit pas être la grande rigolade tout les jours, la phobie des boutons Oo
J'ai eu des phobies chelous aussi.
J'ai été haptophobe. J'avais la phobie du contact physique. Jusqu'à à peu près 18 ans, l'âge où j'ai commencé à affronter mes phobies, et où je suis également sortie de mon agoraphobie (angoisse des lieux publics).
Je reste mal à l'aise dans ces situations, mais plus de panique. Une poignée de main, une main à l'épaule amicale, une bise ? Je les vivais comme de véritables agressions. Je n'ai jamais pu me laisser toucher par un homme avant de rencontrer le mien, et la première nuit chez lui, j'ai fais une crise de tétanie, pourtant ce n'était pas faute d'avoir envie de faire l'amour avec lui. Ah, souvenirs, souvenirs.
Quant aux lieux publics, et bien je marchais dans la rue tête baissée, bras croisés, et je serrais le mur en fermant les yeux quand je croisais un passant. Il va de soi que je ne sortais qu'en cas d'extrême nécessité, et jamais pour le plaisir.
J'essayais de disparaître, mais on ne remarquait que moi...
Aujourd'hui, j'ai malgré tout conservé une ochlophobie prononcée : une foule = une crise de panique. Pour un peu que la foule soit vraiment très compacte et qu'on me touche, alors mon ancienne haptophobie refait surface et là... Vous me retrouvez par terre en boule, en pleurs, en train de suffoquer. Je n'ai vécu à Paris qu'un an, les jours de grève je préférais traverser Paris à pieds pour aller à la fac plutôt que de mettre les pieds dans une rame ou un bus pleins.
Et pour les phobies moins exotiques : je suis arachnophobe (j'ai aussi peur des crabes, à cause de la ressemblance), entomophobe (insectes), nyctophobe (obscurité, totale seulement dans mon cas, le voyant d'un appareil suffit à me rassurer).
Et sinon, j'assume totalement mon statut de fille torturée complètement chelou.