Je vois beaucoup d'entre vous parlez des avertissements qu'elles ont reçu concernant des inconnus, et des précautions du type ne pas sortir la nuit, être accompagné, prévenir par texto etc.
Même si je comprend d'où vient cette peur je ne peux pas m'empêcher de me dire que cette vision du probleme participe justement de la culture du viol, dans le sens où ça appuie l'idée que les enfants seraient particulièrement en danger dans la rue, avec des hommes inconnus.
Sauf que... Ben non. Les enfants sont particulierement en danger dans leurs familles et auprès d'hommes proches, c'est là qu'on lieu, comme pour les femmes adultes, la majorité des viols, agressions sexuelles et violences en tout genre.
Pour l'avoir vécu je pense que c'est essentiel d'en parler aux enfants et qu'iels aient les mots, qu'iels sachent ce que c'est que l'inceste notamment, qu'iels sachent comme ça a été dit plus haut que si quelque chose les met mal à l'aise iels ont le droit d'en parler. Qu'iels sachent que quand un adulte dit qu'il faut se taire, que c'est un secret etc. il sait que ce n'est pas bien, et que c'est lui qu'il cherche à protéger, pas l'enfant.
Par ailleurs ça me paraît essentiel aussi d' appuyer le discours sur le consentement vis à vis des autres enfants aussi. Non, un enfant plus âgé n'a pas à embarquer les plus jeunes dans des jeux sexuels.
Je ne vois pas trop le risque de monter la tête des enfants. Comme le dit Muriel Salmona (psychiatre spécialiste du psychotraumatisme), les cas d'inceste toucheraient plus d'un enfant sur dix. C'est énorme ! Ça veut dire que tous les enfants même s'iels ne sont pas victime elleux même fréquentent des enfants victime. Ça fait déjà partie de leur quotidien, iels voient des choses très tôt. Le probleme c'est qu'iels ne savent pas forcément que c'est interdit même si ça les rend mal, et qu'iels n'ont pas les mots pour en parler.
Muriel Salmona est plutôt d'avis à faire du dépistage systématique en demandant régulièrement à tous les enfants. Encore une fois je ne peux qu'être d'accord, le silence s'installe tellement facilement quand personne ne pose la question et que tout le monde ignore les signaux de détresse.
Même si je comprend d'où vient cette peur je ne peux pas m'empêcher de me dire que cette vision du probleme participe justement de la culture du viol, dans le sens où ça appuie l'idée que les enfants seraient particulièrement en danger dans la rue, avec des hommes inconnus.
Sauf que... Ben non. Les enfants sont particulierement en danger dans leurs familles et auprès d'hommes proches, c'est là qu'on lieu, comme pour les femmes adultes, la majorité des viols, agressions sexuelles et violences en tout genre.
Pour l'avoir vécu je pense que c'est essentiel d'en parler aux enfants et qu'iels aient les mots, qu'iels sachent ce que c'est que l'inceste notamment, qu'iels sachent comme ça a été dit plus haut que si quelque chose les met mal à l'aise iels ont le droit d'en parler. Qu'iels sachent que quand un adulte dit qu'il faut se taire, que c'est un secret etc. il sait que ce n'est pas bien, et que c'est lui qu'il cherche à protéger, pas l'enfant.
Par ailleurs ça me paraît essentiel aussi d' appuyer le discours sur le consentement vis à vis des autres enfants aussi. Non, un enfant plus âgé n'a pas à embarquer les plus jeunes dans des jeux sexuels.
Je ne vois pas trop le risque de monter la tête des enfants. Comme le dit Muriel Salmona (psychiatre spécialiste du psychotraumatisme), les cas d'inceste toucheraient plus d'un enfant sur dix. C'est énorme ! Ça veut dire que tous les enfants même s'iels ne sont pas victime elleux même fréquentent des enfants victime. Ça fait déjà partie de leur quotidien, iels voient des choses très tôt. Le probleme c'est qu'iels ne savent pas forcément que c'est interdit même si ça les rend mal, et qu'iels n'ont pas les mots pour en parler.
Muriel Salmona est plutôt d'avis à faire du dépistage systématique en demandant régulièrement à tous les enfants. Encore une fois je ne peux qu'être d'accord, le silence s'installe tellement facilement quand personne ne pose la question et que tout le monde ignore les signaux de détresse.