Bon, à moi...
Mon père est alcoolique depuis toujours, quasimment depuis ses 20 ans. J'ai 19 ans, ma soeur a 16 ans. Quand j'avais 3-4 ans, j'ai des souvenirs de moi assise dans mon lit à pleurer car j'entendais mon père et ma mère se hurler dessus, très fort. Ensuite, plus rien, le divorce de mes parents quand j'avais 6 ans, et mon père qui se remarie quand j'ai 8 ans. Avec sa nouvelle femme, il arrête l'alcool. A ce moment là, je ne savais pas qu'il était alcoolique. Je savais simplement qu'il ne buvait pas. Mais une fois, en vacance sans ma belle mère, il s'est acheté des bières, et passait la nuit à parler très fort dans sa chambre, à venir nous reveiller pour nous parler... Et le malaise du lendemain matin, avec le reste de la famille, qui est au courant, et moi qui ne sait rien.
Et puis plus rien.
Et depuis 4 ans, il s'est remis à boire. Ca a commencé par des médicaments, et ma belle-mère le traitait de drogué, et je l'ai detesté pour ça, comment osait-elle dire ça, elle est folle ! J'ai fais confiance à mon père, quand il m'assurait que ma belle-mère racontait n'importe quoi, et je l'ai défendu face à mes grands parents. Comme je lui en veux...
Ma mère m'a dit un jour que mon père c'était remis à boire. Et elle m'a raconté l'enfer qu'elle avait vécu, comment il avait vidé les caves familiales en une journée ; comment une fois, on l'a appelé car il avait saccagé l'appartement d'un ami pendant 3 jours de boisson ; comment on devait constamment le surveiller... Tout de suite, je comprends mieux le divorce.
Donc, depuis que j'ai 15-16 ans, je sais que mon père s'est remis à boire. Avant j'avais des doutes, je le croyais quand il me racontait ses mensonges, comme quoi il était fatigué, ou faisait une crise d'hypoglicémie. Et puis, il y a deux étés, le pire été de ma vie : mon père, incapable de marcher droit dans la maison (devant toute la famille), mon père, incapable de manger proprement tellement ses mouvements sont hésitants. Et le pire, les regards de la famille sur lui. A cette époque je le défendais encore un peu, j'hésitais. Mais j'ai vite compris que je me faisais des illusions. Mon père avait recommencé à boire.
Cela fait donc 2 ans qu'il ne vit plus avec sa femme et sa fille (ma demie soeur de 7 ans qui ne vit plus avec son père depuis 2 ans car il est "malade"). Cela fait 2-3 ans qu'il enchaine les cures et les sejours à l'hopital. Et cela fait 2 ans que je vis avec cette haine, cette colère.
POURQUOI ne s'arrête-t-il pas ? Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il ne peut pas s'imposer d'arrêter. Il ne voit plus ni ses filles, ni sa femme, dépend entièrement de ses parents, mais non, il continue à boire et à prendre des médicaments (ça va de paire chez lui, surtout que les médicaments sont plus accessibles).
Ma soeur, elle, le défend encore, l'accompagne jusqu'a son lit quand il titube ou ne regarde plus droit (je crois que c'est le pire ça : le regard qu'il a quand il est sous l'emprise de substances, un regard vague, qui ne se fixe pas, un regard fou presque...). Moi j'ai arrêté de le défendre, car cela me faisait trop souffrir.
Le pire, c'est qu'il ne réalise pas qu'il est alcoolique, il est et a toujours été dans un déni total.
Tout ce que je peux espérer, c'est qu'il s'en sorte, pour qu'il arrête de faire souffrir tout le monde, y compris lui.
Mon père est alcoolique depuis toujours, quasimment depuis ses 20 ans. J'ai 19 ans, ma soeur a 16 ans. Quand j'avais 3-4 ans, j'ai des souvenirs de moi assise dans mon lit à pleurer car j'entendais mon père et ma mère se hurler dessus, très fort. Ensuite, plus rien, le divorce de mes parents quand j'avais 6 ans, et mon père qui se remarie quand j'ai 8 ans. Avec sa nouvelle femme, il arrête l'alcool. A ce moment là, je ne savais pas qu'il était alcoolique. Je savais simplement qu'il ne buvait pas. Mais une fois, en vacance sans ma belle mère, il s'est acheté des bières, et passait la nuit à parler très fort dans sa chambre, à venir nous reveiller pour nous parler... Et le malaise du lendemain matin, avec le reste de la famille, qui est au courant, et moi qui ne sait rien.
Et puis plus rien.
Et depuis 4 ans, il s'est remis à boire. Ca a commencé par des médicaments, et ma belle-mère le traitait de drogué, et je l'ai detesté pour ça, comment osait-elle dire ça, elle est folle ! J'ai fais confiance à mon père, quand il m'assurait que ma belle-mère racontait n'importe quoi, et je l'ai défendu face à mes grands parents. Comme je lui en veux...
Ma mère m'a dit un jour que mon père c'était remis à boire. Et elle m'a raconté l'enfer qu'elle avait vécu, comment il avait vidé les caves familiales en une journée ; comment une fois, on l'a appelé car il avait saccagé l'appartement d'un ami pendant 3 jours de boisson ; comment on devait constamment le surveiller... Tout de suite, je comprends mieux le divorce.
Donc, depuis que j'ai 15-16 ans, je sais que mon père s'est remis à boire. Avant j'avais des doutes, je le croyais quand il me racontait ses mensonges, comme quoi il était fatigué, ou faisait une crise d'hypoglicémie. Et puis, il y a deux étés, le pire été de ma vie : mon père, incapable de marcher droit dans la maison (devant toute la famille), mon père, incapable de manger proprement tellement ses mouvements sont hésitants. Et le pire, les regards de la famille sur lui. A cette époque je le défendais encore un peu, j'hésitais. Mais j'ai vite compris que je me faisais des illusions. Mon père avait recommencé à boire.
Cela fait donc 2 ans qu'il ne vit plus avec sa femme et sa fille (ma demie soeur de 7 ans qui ne vit plus avec son père depuis 2 ans car il est "malade"). Cela fait 2-3 ans qu'il enchaine les cures et les sejours à l'hopital. Et cela fait 2 ans que je vis avec cette haine, cette colère.
POURQUOI ne s'arrête-t-il pas ? Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il ne peut pas s'imposer d'arrêter. Il ne voit plus ni ses filles, ni sa femme, dépend entièrement de ses parents, mais non, il continue à boire et à prendre des médicaments (ça va de paire chez lui, surtout que les médicaments sont plus accessibles).
Ma soeur, elle, le défend encore, l'accompagne jusqu'a son lit quand il titube ou ne regarde plus droit (je crois que c'est le pire ça : le regard qu'il a quand il est sous l'emprise de substances, un regard vague, qui ne se fixe pas, un regard fou presque...). Moi j'ai arrêté de le défendre, car cela me faisait trop souffrir.
Le pire, c'est qu'il ne réalise pas qu'il est alcoolique, il est et a toujours été dans un déni total.
Tout ce que je peux espérer, c'est qu'il s'en sorte, pour qu'il arrête de faire souffrir tout le monde, y compris lui.