A lire le nombre de commentaires, je pensais que c'était un témoignage qui datait de quelques mois mais non non, il est bien du 1er mars.
Je pensais pas que vous étiez autant à souffrir de ça les filles, ça fait tout bizarre ! (Câlin à toutes
Ce qui me frappe dans le témoignage c'est cette impression de "partir en guerre", de "croisade". 'Fin je sais pas mais quand je relis, je trouve qu'il y a beaucoup de "il faut", "je dois"... Ca plus la honte et la culpabilité qu'on sent omniprésentes. Là-dessus je vous comprends, moi c'était pas les cheveux c'était les ongles, ça m'est passé depuis.
Ce que j'ai juste envie de dire aux madz qui souffrent de ça, c'est que tout comportement est utile. Vous allez me dire "gné ?".
Ce que je veux dire, et ça ça s'adresse peut-être plus à vos proches, c'est que ça sert absolument à rien de culpabiliser une personne qui souffre de trichotillomanie (ou autre). Si la personne a ce comportement, c'est qu'elle en a BESOIN. C'est un véritable besoin, j'insiste là-dessus.
Je fais des études de comportementaliste, où on y apprend que par exemple un chien qui court après sa queue frénétiquement n'est pas ANORMAL, il a juste développé un comportement (gênant, certes) pour s'adapter à une situation. Ca s'appelle un COMPORTEMENT ADAPTATIF.
Ce genre de comportement (s'arracher les cheveux, fumer, se ronger les ongles, se triturer la peau) est en fait absolument nécessaire pour faire redescendre votre seuil de stress (ça s'appelle l'homéostasie si j'dis pas d'conneries). En fait, ça sert juste à vous maintenir en vie.
Quand on vit un stress alors que ça va, l'individu arrive à l'encaisser. Mais quand ce stress se prolonge, il faut que l'individu trouve un échappatoire pour évacuer cette "énergie toxique" on va dire. Certains trouvent des échappatoires, on va dire tolérés dans notre société, parfois même glorifiés (sport, art, etc), alors que d'autres vont rediriger leur stress par un comportement qui leur est néfaste (perso j'étais une pro de l'hypersomnie et des ongles rongés).
Je ne suis ni scientifique ni neurologue ni rien du tout, mais en gros, tout ça ça se passe à un niveau assez profond dans votre cerveau. La culpabilité et la honte que vous ressentez après-coup c'est votre néo-cortex qui la ressent. Sauf que hypothalamus & Cie ils en ont rien à battre que vous ayez honte de sortir, que vous vous trouviez moche, etc... Son job, c'est de vous garder en vie. Si le stress est évacué (quelle que soit la façon dont ça se fait), il met les pieds sous la table, car mission accomplie.
Ce qui est pervers dans ce genre de truc, c'est que cette "maladie" au début pas très concrète, ben elle finit par s'imprimer dans votre cerveau. Les circuits neurologiques qui commandent ce TOC prennent plus d'importance, car ils sont plus fréquentés, alors que les autres se "fânent", en attendant leur tour...
Je me rappelle d'un policier américain qui était rentré en dépression profonde à force de voir des atrocités dans son travail.
C'est toute l'utilité de la sophrologie, de la relaxation, de l'hypnôse et des thérapies cognitivo-comportementales : ça "court-circuite" les voies neuronales trop empruntées (et qui accessoirement vous gâche la vie), en gros ça rééduque le cerveau de façon très concrète. Le cerveau, on peut l'éduquer à aller bien, mais aussi à aller mal...
Dites-vous bien que si votre cerveau en arrive au point d'exorciser le stress d'une façon qui après-coup vous occasionne tant de désagréments, c'est que vous êtes pas MASO, vous n'êtes pas nulles... Vous êtes justes humaines quoi !
Je sais pas si mon commentaire a pu en aider certaines, j'espère vraiment que oui. Vous n'êtes pas anormales, vous n'êtes ni maudites ni condamnées à perpétuité. J'ai conscience que ça doit être quelque chose de très difficile à vivre (je voue un culte à mes cheveux alors j'essaie d'imaginer ce que je pourrais ressentir si je commençais à les arracher), mais dites-vous que c'est votre..."pulsion de vie" qui vous pousse à faire ça. Dites vous que loin là-bas tout au fond de votre crâne, vous avez un p'tit gars qui vous envoie un message et qui prend soin de vous... A sa manière.
Bisous à toutes celles qui souffrent de trichotillomanie, prenez soin de vous
Je pensais pas que vous étiez autant à souffrir de ça les filles, ça fait tout bizarre ! (Câlin à toutes
Ce qui me frappe dans le témoignage c'est cette impression de "partir en guerre", de "croisade". 'Fin je sais pas mais quand je relis, je trouve qu'il y a beaucoup de "il faut", "je dois"... Ca plus la honte et la culpabilité qu'on sent omniprésentes. Là-dessus je vous comprends, moi c'était pas les cheveux c'était les ongles, ça m'est passé depuis.
Ce que j'ai juste envie de dire aux madz qui souffrent de ça, c'est que tout comportement est utile. Vous allez me dire "gné ?".
Ce que je veux dire, et ça ça s'adresse peut-être plus à vos proches, c'est que ça sert absolument à rien de culpabiliser une personne qui souffre de trichotillomanie (ou autre). Si la personne a ce comportement, c'est qu'elle en a BESOIN. C'est un véritable besoin, j'insiste là-dessus.
Je fais des études de comportementaliste, où on y apprend que par exemple un chien qui court après sa queue frénétiquement n'est pas ANORMAL, il a juste développé un comportement (gênant, certes) pour s'adapter à une situation. Ca s'appelle un COMPORTEMENT ADAPTATIF.
Ce genre de comportement (s'arracher les cheveux, fumer, se ronger les ongles, se triturer la peau) est en fait absolument nécessaire pour faire redescendre votre seuil de stress (ça s'appelle l'homéostasie si j'dis pas d'conneries). En fait, ça sert juste à vous maintenir en vie.
Quand on vit un stress alors que ça va, l'individu arrive à l'encaisser. Mais quand ce stress se prolonge, il faut que l'individu trouve un échappatoire pour évacuer cette "énergie toxique" on va dire. Certains trouvent des échappatoires, on va dire tolérés dans notre société, parfois même glorifiés (sport, art, etc), alors que d'autres vont rediriger leur stress par un comportement qui leur est néfaste (perso j'étais une pro de l'hypersomnie et des ongles rongés).
Je ne suis ni scientifique ni neurologue ni rien du tout, mais en gros, tout ça ça se passe à un niveau assez profond dans votre cerveau. La culpabilité et la honte que vous ressentez après-coup c'est votre néo-cortex qui la ressent. Sauf que hypothalamus & Cie ils en ont rien à battre que vous ayez honte de sortir, que vous vous trouviez moche, etc... Son job, c'est de vous garder en vie. Si le stress est évacué (quelle que soit la façon dont ça se fait), il met les pieds sous la table, car mission accomplie.
Ce qui est pervers dans ce genre de truc, c'est que cette "maladie" au début pas très concrète, ben elle finit par s'imprimer dans votre cerveau. Les circuits neurologiques qui commandent ce TOC prennent plus d'importance, car ils sont plus fréquentés, alors que les autres se "fânent", en attendant leur tour...
Je me rappelle d'un policier américain qui était rentré en dépression profonde à force de voir des atrocités dans son travail.
C'est toute l'utilité de la sophrologie, de la relaxation, de l'hypnôse et des thérapies cognitivo-comportementales : ça "court-circuite" les voies neuronales trop empruntées (et qui accessoirement vous gâche la vie), en gros ça rééduque le cerveau de façon très concrète. Le cerveau, on peut l'éduquer à aller bien, mais aussi à aller mal...
Dites-vous bien que si votre cerveau en arrive au point d'exorciser le stress d'une façon qui après-coup vous occasionne tant de désagréments, c'est que vous êtes pas MASO, vous n'êtes pas nulles... Vous êtes justes humaines quoi !
Je sais pas si mon commentaire a pu en aider certaines, j'espère vraiment que oui. Vous n'êtes pas anormales, vous n'êtes ni maudites ni condamnées à perpétuité. J'ai conscience que ça doit être quelque chose de très difficile à vivre (je voue un culte à mes cheveux alors j'essaie d'imaginer ce que je pourrais ressentir si je commençais à les arracher), mais dites-vous que c'est votre..."pulsion de vie" qui vous pousse à faire ça. Dites vous que loin là-bas tout au fond de votre crâne, vous avez un p'tit gars qui vous envoie un message et qui prend soin de vous... A sa manière.
Bisous à toutes celles qui souffrent de trichotillomanie, prenez soin de vous
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