Bonjour,
Je lis madmoiZelle depuis très longtemps, et là c'est un message SOS que je lance aux autres mad' susceptibles de m'aider...
Je m'arrache les cheveux sur une petite partie de mon crâne depuis que je suis en 5e, cela fait donc maintenant 8 ans et plus que je n'arrive plus à m'arrêter d'arracher les cheveux cette "petite" zone, elle fait la taille d'une piece de 2 centimes environ, peut être un peu plus, ce n'est pas énorme par rapport aux témoignages habituels que je lis sur internet, où toute une surface se retrouve quasi à nue, et sans cheveux...
Tout à commencer avec un amie en cours, en 5e donc. Je ne sais pas pourquoi elle a voulu qu'on s'arrache les cheveux à un endroit, que voulez-vous je suis naïve alors imaginez à l'époque... Au bout d'une semaine ma soeur et ma mère ont découvert un trou, complètement à nu et j'ai dit que je ne savais pas ce que c'était, je suis allée voir un dermatologue et il m'a donné des vitamines. J'ai dû mentir. Et depuis c'est un cercle vicieux. Je suis blonde et les cheveux ont repoussé très foncés pratiquement noirs, ils poussent d'une mauvaise manière les cheveux sont "ondulés" et quand je les touche de mes doigts je sens qu'ils ont une texture rugueuse et cela me donne tout le temps envie de les arracher. De plus cette zone est à la base un épi, donc quand ils repoussent et que je ne les touche plus pendant un certain temps, ils rebiquent et donc je n'arrive pas forcément à cacher la mèche de cheveux...
Il y a peut être un an de cela je me suis dis, tu laisses pousser tes cheveux (ce n'était pas la première fois que j'essayais de les laisser tranquilles, en vain...) et tu n'enlèves que ceux qui repoussent vraiment d'une mauvaise manière. Mais j'ai finalement lâché prise et je viens d'achever le travail il y a 30 minutes, j'ai arraché quasiment toute la petite zone à nouveau.
Je suis de nature stressée, le début d'année scolaire a été pour moi catastrophique, je suis encore plus stressée pour cette 3e année de licence que les années précédentes... J'arrive au bout de mon moral, le stress me bouffe, et la culpabilité de ne pas arriver à laisser cette fichue mèche tranquille me ronge.
S'il-vous-plaît, j'en suis à supplier, aidez-moi, je ne sais pas quoi faire pour arrêter ce geste automatique...
Merci à tout ceux qui répondront,
Estelle.