J'arrête mes études et je fais ce qui me passionne

11 Février 2009
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Toulouse
amelie.eklablog.com
J'ai trouvé une solution intermédiaire.
Je bosse dans ce qui, disons, m'intéresse. C'est bien plus qu'alimentaire et à côté, j'ai le temps de m'occuper de ce qui me passionne, sans contraintes pros, et j'ai l'argent pour. Pas mal hein ?:d

Ça a déjà été dit mais j'insiste. faire de sa passion son métier = se payer les côtés chiants du professionnel. Il y a des gens qui rêvent, ils croient que l'herbe est plus verte ailleurs et passent leur vie à se réorienter.
 
20 Novembre 2012
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Nantes
audreymarinpache.fr
Je vais rejoindre le groupe des idéalistes...
Déjà bonne chance à la Mad pour ses projets.

Ce qui m'interpelle, c'est surtout une chose dans les commentaires:

"C'est marrant comme beaucoup de gens pensent qu'un job alimentaire te laisse du temps pour vivre plein d'autre trucs!
En général ce sont des jobs hyper crevant, avec des horaires pourris, parfois en coupure. Pour l'avoir vécu à long terme, je n'ai jamais été aussi fatiguée de ma vie et je n'ai jamais eu aussi peu de temps pour faire ce que j'aime"

Je cite ce commentaire, mais il est récurrent: pour ma part, j'ai fais un peu comme dans l'article (abandonner les études en milieu de L2 pour vivre de ma passion, avec à la base, pas vraiment de projet bien défini, un soutien moral de ma famille mais zéro aide financière...).  Dans un premier temps, j'ai bien été obligé de faire des jobs alimentaires (distribution de journaux, restauration...), et OUI, ça me laissait beaucoup plus de temps pour me consacrer à ma passion que la fac. Pas à cause du volume horaire, mais parce que lorsque je ne travaillais pas, j'avais l'esprit libre, je n'étais pas en train de stresser pour mes prochains partiels, pour le prochain TP à préparer... Même si j'étais épuisée physiquement, j'ai presque pris ça comme des vacances sur le plan émotionnel.
 
18 Février 2014
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Dublin
Mon commentaire va surement reprendre des choses déjà dites, mais j’ai quand même envie de partager mon ressenti.

Je souhaite a cette Madmoizelle de s’épanouir dans la voie qu’elle vient de ce choisir vraiment, mais je trouve cet article presque dangereux. Parce que plus qu’un partage d’expérience (léger puisque elle est encore dans l’euphorie de sa prise de décision, et je pense, pas encore ancrée dans la réalité de ses choix), on y retrouve beaucoup d’injonctions. Près de la moitié de l’article est fait de “toi la, écoute moi et fais ça!”, et pour dire des choses qui sonnent très creuses pour moi. Vivre de ses rêves, de sa passion c’est bien, et j’admire ceux qui en sont capables, mais ce n’est pas parce qu’elle se sent épanouie, la maintenant, que tout le monde devrait faire pareil.

Je n’ai pas de passion, et si cela m’a embêté pendant un moment (notamment a 1 an de recevoir mon diplôme d’ingénieur, alors que d’autres savaient exactement où ils allaient), au final je le vis bien. J’aime ma filière, pas mon boulot en ce moment mais c’est passager, donc je prends mon mal en patience. J’aime la musique, mais je ne suis pas assez talentueuse ou persévérante pour en faire un métier, et je sais pertinemment que si j’attends avec impatience la rentrée de mon orchestre, au moment du concert je devenais folle à force de répétition. J’aime lire, mais on ne va pas me payer pour ça.

D’ailleurs j’en reviens au passage sur la librairie: “Vas-y, prends le bouquin ou le magazine que tu as VRAIMENT envie de lire, pas celui qu’il faudrait lire pour tes études, ou qui soi-disant va te faire du bien. Laisse traîner ton regard et observe là où il se pose. Tu les vois les magazines que tu as envie de dévorer, les livres que tu pourrais passer des heures à lire sans te fatiguer ? Tu les vois ? C’est un petit indice.”

Eventuellement je trouve ça mignon, mais plutôt risible. Ce qui m’attire c’est la fantasy, je pourrais lire et relire le cycle de Pern sans m’en lasser. Et donc? Je vais devenir dresseuse de dragons? Au final, ce que je vois dans cet article c’est une culpabilisation: “si tu n’as pas de passion arrêtes tout et trouve là, si tu en as une, arrêtes tout et suis là, et sinon, vis ta vie de façon misérable et malheureuse, pleine de regrets” (bon je force un peu le trait, mais c’est un peu l’idée).

Alors oui, il faut des gens pour suivre leur passion, tout planter et se lancer dans un projets non conventionnels, on ne serait pas la à en discuter si @Fab ne s’était pas lancé, mais le discours est mal formulé je trouve, et au final, au lieu d’un partage d’expérience positive, on a un message accusateur et qui peut presque paraitre violent pour certaines. Il a été écrit dans le feu de l’euphorie et manque vraiment de nuance.
 
20 Avril 2011
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Lyon
Moi je trouve qu'il y a quand même plus de "substance" et d'utilité dans cet article qu'un autre du genre "comment IL a changé ma vie" (je prends cet exemple car j'en vois de plus en plus des articles de ce genre ces derniers temps...).
Finalement cet article peut donner le courage à d'autres madz de se lancer non ? Sinon bonne chance à la mademoiselle :)
 
26 Mars 2011
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Merci infiniment pour cet article. Il tombe vraiment à pic pour moi. Je ne peux rien dire de plus, mais merci !

Je pense que quand on fait ce qui nous passionne, on trouvera naturellement de quoi subsister et tout le reste. Tu as l'air vraiment épanouie dans le domaine que tu as découvert et qui est désormais ton domaine. J'espère que ce sera bientôt le cas pour moi aussi , pour l'instant, je m'apprête juste à explorer une nouvelle piste, à tout recommencer, et au bout, je trouverai ma voie, je l'espère, et je sais que ça arrivera.

Merci encore donc :d
 
17 Mars 2013
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pepperh;4820490 a dit :
Ben c'est vrai qu'il faut quand même savoir trouver le juste milieu si on bosse sur un truc qu'on adore. J'ai fait le choix de bosser dans la traduction parce que c'est effectivement ma passion (voilà, c'est bon, je passe pour une fille super marrante maintenant, c'est fait) et mon souci c'est que je me laisse bien trop captiver par le taf (les raaaares fois où j'en ai.)
Du coup quand tu t'es mis au boulot à 7h30, que tu as juste lâché 15min pour bouffer à midi et qu'à 23h tu y es encore, ça pose très très vite un gros problème. Mais bon, il paraît que je suis productive. (Et pourtant personne ne me fait bosser depuis des mois...)

Hey collègue :zizi:Je suis traductrice depuis 8 ans...
Et cet article me remue pas mal les méninges... je me demande notamment ce qu'est vraiment une passion... Moi, je peux dire que j'ai fait le métier que je voulais. A 17 ans, quand je me suis penchée "sérieusement" sur ce que je voulais faire plus tard, j'ai trouvé le métier de traducteur: j'adore les langues étrangères, j'adore écrire, c'est mon moyen de communication par excellence, et j'ai toujours eu une étrange passion pour tout ce qui touche à l'Union européenne. Aujourd'hui, je suis traductrice indépendante, je ne manque pas de travail, et je bosse dans mon domaine de prédilection. On peut dire que je "vis de ma passion". Pourtant, ce métier me bouffe souvent. Souvent, j'ai envie d'envoyer valdinguer l'ordi. Souvent, je me demande si j'ai fait le bon choix. Je me souviens pendant mes études de traduction, au milieu de mes copines qui n'aimaient pas vraiment ça et qui ne se voyaient pas traduire professionnellement, je me disais naïvement "je ne vois pas comment je pourrais un jour détester traduire!". Et pourtant, souvent, maintenant que je "vis de ma passion", je me retrouve avec des pensées de ce genre. Parce que c'est pas pareil une fois que tu te retrouves avec des responsabilités, avec de la pression, avec des contraintes, avec les inconvénients qui sont liés à la vie que tu as choisie, aussi. (et là d'ailleurs au lieu de poster sur Mmz je suis censée avancer sur une trad qui n'avance pas). Ce que tu faisais autrefois avec plaisir en petite quantité, tu ne fais à présent plus que ça toute la journée. Le burnout guette tout le temps. Et pourtant tu peux pas trop te plaindre, parce que tu as choisi cela toute seule!

Juste pour dire, en gros, que voilà, vivre de sa passion, c'est bien, mais c'est pas non plus la panacée, faut pas croire que parce que tu abandonnes tes études et que tu suis la voie que tu as choisie, chaque jour va être une partie de plaisir peuplée de Bisounours et de joie...
 
Dernière édition :
22 Janvier 2012
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Viry Chatillon
Après avoir lu le témoignage et les différentes réponses, je ne peux qu'être assez perplexe. Peut être parce que je n'ai jamais de vrais passions ou alors pas assez d'ambitions: J'ai fait une année d'histoire de l'art (qui sont des études qui ne me convenaient pas), j'ai enfin validé ma licence d'histoire, en ayant effectué ma dernière année aux US et à la rentrée je suis inscrite dans un master pro des métiers du politique.
Je sais que ça peut sembler un peu triste pour certains mais l'histoire et la politique ont toujours été mes deux centres d'intérêts: l'histoire depuis que je suis gamine et la politique depuis le lycée.
Alors oui, j'ai rêvé bon nombre de fois de pouvoir être capable de rentrer aux arts-décos mais je n'ai jamais eu le bagage artistique suffisant. Puis j'ai voulu être critique musicale (mais uniquement de musique indé).

Après je trouve ça très bien que certains veuillent vivre de leurs passions, surtout lorsqu'elles ne sont pas communes ou peu payantes. Vous n'imaginez pas ce que l'on peut se prendre dans la gueule lorsqu'on dit qu'on est en fac d'histoire (je l'ai vécu aux US avec des gens de grandes écoles de commerces) pour finalement se rendre compte qu'on a plein d'opportunités.
On veut toutes faire un métier dans lequel on sera épanouit, mais ce n'est pas le même pour chacune d'entre nous.
 
26 Mars 2011
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Après, je trouve aussi que l'article manque de concret, qu'il est comme qui dirait trop binaire. Je pense que ce qu'il faut explorer, ce sont les chemins de traverse.
Ce n'est comme si il n y' avait le choix qu'entre "tout plaquer pour vivre sa passion" et "s'enfermer dans une voie ennuyante mais sûre".

On peut faire ce qui nous intéresse de façon moins intense en suivant une voie plus classique.
On peut découvrir ce qui nous intéresse et personnaliser son parcours au fil du temps.
On peut exercer un métier qui n'est pas LE job unique au monde et exactement taillé pour moi, tout en y prenant plaisir et en s'arrangeant pour avoir une vie à côté.

Bref, c'est un équilibre à trouver. Tout plaquer, ça peut fonctionner, ça dépend aussi du contexte propre à la personne, mais ce n'est pas la seule voie ... Et heureusement ! Les chemins de traverse, les chemins détournés, c'est long, c'est incertain (la certitutde vient sans doute avec le temps), ça demande de la réflexion, un projet qui se construit au fur et à mesure, mais je pense que c'est une toute aussi bonne manière de changer de vie afin d'être en phase avec soi-même.

C'est un choix à faire. Il faut prendre cet article pour ce qu'il est : une invitation à devenir ce qu'on est réellement. Son défaut est de ne pas être plus concret, mais ça fait un énorme bol d'air de lire des choses comme ça, vraiment.

Alors encore courage et merci à la Madz, et n'oublie pas les chemins de traverse ... ;)
 
Dernière édition :
S

Shield

Guest
Bon, second post parce que hier j'étais un peu agacée et je n'ai même pas pris le temps de dire qu'au final, je trouve ça cool que Camille ait osé entreprendre ce qu'elle veut, et je lui souhaite beaucoup de courage et de chance (malheureusement, ça joue aussi).

L'aspect "flou" de son projet ne me semble pas forcément très dérangeant, parce que j'imagine que si elle a fini par se lancer, c'est qu'elle est soutenue par ses parents/amis et qu'elle peut prendre le temps de chercher ce qui lui convient le mieux. En tout cas, qu'elle sent qu'elle peut le faire (il faut bien ça pour être motivé). Donc tant mieux, c'est vraiment cool. Effectivement, je suis la première à penser que les regrets, ça peut (ou non d'ailleurs) pourrir une vie, alors j'approuve forcément. Si on peut, c'est vraiment dommage de ne pas sauter le pas.

Mais comme beaucoup l'ont dit avant moi, ce que je trouve vraiment dérangeant, c'est l'aspect injonction. Après, si je me fie à ce que je connais du lectorat de Madmoizelle, on est plutôt des personnes de classe moyenne, et je pense que c'est exactement la population qui a le plus de chance de chercher à "réaliser son rêve".
Je crois que c'est totalement naïf de croire que tout le monde peut se permettre de vivre de sa passion, parce qu'un milieu social, ce n'est pas qu'une question d'argent. Désolée pour mes connaissances socio de seconde main, mais pour oser entreprendre un rêve professionnellement précaire, encore faut-il avoir un bon réseau - si ce n'est lié à sa passion, au moins amical et familial pour nous soutenir -, et avoir un peu d'expérience dans la pratique de sa passion pour être capable d'évaluer si on a du talent ou non - donc avoir eu le temps matériel de pratiquer ce qu'on veut faire auparavant.
Sans compter qu'il faut aussi avoir été élevé avec l'état d'esprit entrepreneur qui va avec. Dans certaines familles vraiment pauvres où on se soucie de savoir si on va pouvoir manger le soir, on n'attend qu'une chose : que ses enfants puissent devenir indépendants, qu'ils trouvent du travail. Bien sûr, il y a aussi des parents qui jouent le jeu de l'ascenseur social ou du rêve individuel dans les milieux pauvres et encouragent leurs enfants à faire des études ou à suivre leurs passions et heureusement - mais je pense malgré tout que pour de nombreuses personnes, laisser tomber son travail pour se lancer dans de l'incertain semble un pari beaucoup trop dangereux du fait de leur vécu, et ça me semble presque cruel de leur dire que si leur job n'est pas une source d'épanouissement, ils passent à coté de leur vie.

Ce qui m'a le plus gêné dans les injonctions et l'aspect prescriptif à la seconde personne de cet article, c'est (comme je le disais hier) que certaines personnes ont des tas de centres d'intérêts mais pas de passion et sont satisfaites de bosser dans un job qui leur plaît bien mais sans plus et pouvoir regarder leurs séries préférées ou lire, ou gribouiller, ou aller se promener, ou faire du sport, etc., en rentrant chez eux, ça les rend heureux. Mes parents n'ont pas choisi leur métier par passion, est-ce que ça veut dire qu'ils sont malheureux? Je ne pense pas. Je pense aussi qu'il ne faut pas avoir de regrets, ça ne veut pas dire que parce qu'on n'est pas passionné par son métier, on aura des regrets pour autant.
Personnellement, je suis très individualiste (depuis mes 16 ans je me fais cette réflexion que je veux travailler dans quelque chose que j'aime vraiment, que je veux me réaliser, etc.), et la difficulté pour moi ça a été de choisir entre tout ce qui m'intéresse (lettres ou sciences? anglais ou philo? etc.), parce que mes parents m'ont incitée à m'intéresser aux choses, à la culture, à être curieuse. J'ai adoré mes études et je suis encore curieuse de voir comment va évoluer ma vie. Mais j'ai énormément de chance derrière, j'ai l'éducation que m'ont donnée mes parents, j'ai le soutien de mes amis, et la foi qu'ils ont tous en moi.
Enfin, ça me semble absurde de prétendre qu'on sera passionnée tout le temps par ce qu'on fait parce qu'on a choisi ce qui nous convenait. Il y a toujours des cotés hyper relou à tous les métiers, toutes les formations. Passer des examens, se faire un réseau, se vendre, etc., c'est rarement fun. La raison pour laquelle on lâche tout par passion, c'est parce qu'on estime que les cotés pénibles valent largement les cotés positifs. Si on lâchait tout dès que c'est moins marrant, on ne ferait rien.
Donc au fond, même suivre un rêve, ce n'est pas de l'idéalisme, c'est du calcul (conscient ou intuitif). Moi-même, je fais passer la passion, la créativité et les amis en premier, mais ce n'est pas pour autant que je ne peux pas comprendre que pour d'autres, ce qui passera en premier ce sera la famille ou le confort, la stabilité, le couple, le luxe, etc - du fait de leur personnalité, ou leur vécu, ou leur éducation. C'est pour ça que j'aurais largement préféré un vrai témoignage à la première personne plutôt qu'un texte jonché d'apostrophes et d'impératifs en majuscules. Et non, ce n'est pas une simple question formelle, parce que ces passages à la seconde personne représentent bien un tiers ou la moitié du texte, et le propos d'une adresse directe n'a rien à voir avec le propos d'un témoignage. Effectivement, peut-être que c'est une simple question de maladresse, mais ça change le sens du texte.
 
11 Octobre 2012
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Ayant été dans la situation de Camille, j'ai lu avec beaucoup d'attention l'article, puis les messages.

J'ai décidé d'abandonner mes études, pour faire ce qui me passionne, à savoir, le dessin et par extension, le tatouage. Hors, comme certaines le savent peut-être, il faut trouver une formation pour devenir tatoueur, et c'est très dur, surtout si comme moi, on n'a pas fait d'études liées au dessin, et qu'on se forme donc soi-même.

Dans un premier temps, j'étais comme Camille, complètement euphorique. Et puis j'ai pris un peu de recul, et j'ai finalement décidé de continuer mes études, tout en me donnant à fond dans le dessin. J'emprunte des livres, je regarde des tutos, et comme Camille a dit, j'en oublie presque de manger. Je peux me coucher tard parce que j'ai passé du temps à dessiner, rien d'autre ne me tient éveillée. Je me réveille avec de nouveaux projets en tête chaque matin, et c'est merveilleux.

Mais, j'ai tout de même décidé de continuer mes études, parce que la formation est dure à trouver, et que j'ai aussi trouvé un domaine d'études qui m’intéresse (l'histoire de l'art), et je dois avouer que ça n'est pas donné à tout le monde.

J'ai le sentiment que beaucoup se sont senties "attaquées" ou "remises en question" par cet article, et je comprends tout à fait.

Je me suis d'abord dit que cet article était un peux creux. Mais je pense qu'il faut le prendre comme une vision des choses très motivante, juste une jolie histoire qui nous ferait nous dire "yay! je vais persévérer!"

Je ne crois pas non plus que "quand on veut on peut", je crois juste qu'on a tous nos raisons d'avancer.

Certaines ont évoqué leur famille, le fait que vivre de leur passion ne les ferait pas subvenir à leurs besoins, le moteur de ces personnes est donc la famille, les gens qu'elles aiment, et c'est super :)
D'autres ont évoqué leurs études qu'elles n'aimaient pas trop mais un job qui les intéréssait à la fin, leur moteur est là aussi, c'est toujours super.

Et pour Camille, si son moteur ben c'est sa passion, c'est tout aussi super en fait.

 Voilà, c'était un commentaire bisounours, mais on a toutes nos raisons de se donner à fond, ça n'est pas obligatoirement une passion, un hobby, mais juste quelque chose qui nous rend heureux, et c'est là-dedans qu'on devrait -selon moi, et c'est donc un avis que vous n'êtes pas obligée de partager- se donner à fond.
Je ne sais pas si c'était très clair, mais dans ma tête à la base, ça l'était, je vous assure ^^"

(et au passage je glisse une pub sauvage si vous voulez aller voir ce que je dessine, *ahem* j'ai un peu honte mais voilà=> https://www.facebook.com/portfoliodeMad?ref=hl )
 

Pea

7 Mai 2013
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Désolée si je redonde, je n'ai pas eu le courage de lire touuus les commentaires.
Je pense en effet que la madz de l'article est en période d'euphorie et qu'il se pourrait que la chute soit dure. Mais peut-être pas. J'admets volontiers que ça se passe bien pour elle.
Mais la légèreté avec laquelle elle aborde le sujet " taff alimentaire" me laisse un peu rageuse. On doit pas en avoir la même expérience. Parce que faire un job alim' un été c'est pas la même chose que toute l'année. Un job alim' ça veut dire que non seulement t'as pas d'argent, mais en plus, t'as pas de temps, et beaucoup de job alim' dont le mien, freinent beaucoup la vie sociale ( je travaille en week end par exemple ).
Fin voilà, quand elle en sera à 4 ans à faire des jobs alim qu'elle aura galéré à trouver en plus, peut-être qu'elle déchantera en plus.

Je dis pas que c'est la merde totale non plus, il y a des bonnes planques, surtout si on parvient à être productif en dehors de son job abrutissant ( comme ils le sont souvent)  mais le prendre léger comme elle le fait, moi ça me blesse en fait.
 
9 Mars 2008
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alouestriendenouveau.tumblr.com
Je trouve la démarche louable, même si je fais preuve du même scepticisme que d'autres madmoizelles qui ont commenté (sur la réalisation concrète et matérielle d'un projet pareil).

Mais, là je m'attache un peu à la forme, ce que je trouve particulièrement dommage c'est que le ton moralisateur et un peu agressif de l'auteure (surtout sur son blog) gâche cela. Pour le coup quand je lis quelque chose comme "Ne soyons pas aussi tristement stupides que ces américains." je trouve qu'on s'éloigne de la notion d'amour envers l'Humain.
 

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