Bien le bonjour tout le monde !
Je suis "rassurée" comme certaines d'entre vous de constater que je ne suis pas la seule à avoir ressenti un certain dérangement en lisant cet article.
Je tiens dans un premier temps à vous présenter mes excuses pour les mots que je vais peut être employer, je vais peut être choquer dans mes propos et ma façon de voir les choses, mais je vais pondre mon avis tel qu'il est pensé.
Je rejoins Remus sur le questionnement concernant les motivations de l'auteure.
J'ai personnellement un problème avec la démarche de faire une action humanitaire quelle qu'elle soit. J'ai toujours l'impression que c'est pour se défausser de quelque chose, qu'au fond on le fait plus pour soi que pour les autres, parce que ça fait de nous des héros qui vont sortir de la merde des gens qui de toute évidence (ironiquement parlant, évitons les quiproquos), ont besoin de nous. Et ça me bute un peu, comme raisonnement. C'est peut être en grande partie ce qui m'a mise mal à l'aise à la lecture.
Je pense que la suite des événements est logique (l'attachement, la persuasion de son innocence, la volonté de le sortir du couloir de la mort, les démarches engagées...) et peut être selon moi dangereuse pour quelqu'un qui n'aurait pas l'esprit bien clair :
Est ce que dans le fond, le prisonnier n'a pas pour intention de gagner la confiance et l'affection de sa correspondante pour qu'elle fasse son possible pour le sortir de taule ? Même si ça paraît utopique, quelle autre option aurait-il, étant donné que la justice a rendu son verdict ? Je pense sincèrement que c'est quelque chose à toujours garder dans un coin de la tête quand on entreprend cette démarche.
Passées les interrogations que m'a inspirée cette lecture, si je devais le faire, je choisirais, au contraire de la majorité d'entre vous, JUSTEMENT quelqu'un qui a fait une vraie connerie, qui a tué, qui a violé, qui a fait du mal. Mais ça serait assouvir une certaine curiosité - sans doute malsaine - de savoir ce qui se passe dans la tête d'un vrai monstre, de tenter de comprendre (et non excuser, soyons claires !!!) pourquoi et comment on peut en arriver à de telle extrémités. Je ne le ferais que pour moi en fait... Je suis horrible. Je m'auto-fais flipper des fois.
Je suis "rassurée" comme certaines d'entre vous de constater que je ne suis pas la seule à avoir ressenti un certain dérangement en lisant cet article.
Je tiens dans un premier temps à vous présenter mes excuses pour les mots que je vais peut être employer, je vais peut être choquer dans mes propos et ma façon de voir les choses, mais je vais pondre mon avis tel qu'il est pensé.
Je rejoins Remus sur le questionnement concernant les motivations de l'auteure.
J'ai personnellement un problème avec la démarche de faire une action humanitaire quelle qu'elle soit. J'ai toujours l'impression que c'est pour se défausser de quelque chose, qu'au fond on le fait plus pour soi que pour les autres, parce que ça fait de nous des héros qui vont sortir de la merde des gens qui de toute évidence (ironiquement parlant, évitons les quiproquos), ont besoin de nous. Et ça me bute un peu, comme raisonnement. C'est peut être en grande partie ce qui m'a mise mal à l'aise à la lecture.
Je pense que la suite des événements est logique (l'attachement, la persuasion de son innocence, la volonté de le sortir du couloir de la mort, les démarches engagées...) et peut être selon moi dangereuse pour quelqu'un qui n'aurait pas l'esprit bien clair :
Est ce que dans le fond, le prisonnier n'a pas pour intention de gagner la confiance et l'affection de sa correspondante pour qu'elle fasse son possible pour le sortir de taule ? Même si ça paraît utopique, quelle autre option aurait-il, étant donné que la justice a rendu son verdict ? Je pense sincèrement que c'est quelque chose à toujours garder dans un coin de la tête quand on entreprend cette démarche.
Passées les interrogations que m'a inspirée cette lecture, si je devais le faire, je choisirais, au contraire de la majorité d'entre vous, JUSTEMENT quelqu'un qui a fait une vraie connerie, qui a tué, qui a violé, qui a fait du mal. Mais ça serait assouvir une certaine curiosité - sans doute malsaine - de savoir ce qui se passe dans la tête d'un vrai monstre, de tenter de comprendre (et non excuser, soyons claires !!!) pourquoi et comment on peut en arriver à de telle extrémités. Je ne le ferais que pour moi en fait... Je suis horrible. Je m'auto-fais flipper des fois.