@skärgård
Je peux te donner mon avis sur le sujet de la culpabilité écologique : je le vis plutôt mal. J'ai l'impression d'avoir toujours été écolo, ça fait 12 ans que je "culpabilise" avec une période d'adolescence très dur à cause de ça. Après, je fais de mon mieux, je garde conscience de mon imperfection et j'essaie de ne pas culpabiliser les autres parce que je ne suis moi même pas parfaite et que même si un jour je l'étais, bah je ne suis pas née parfaite donc je ne peux pas exiger des autres qu'ils soient à mon rythme. Ca s'est calmé quelque temps, mais j'ai un sentiment d'urgence qui revient depuis un an. En fait, avant l'écologie je le faisais pour les autres, je me sentais intouchable, y'avait mon empathie qui me portait mais je sentais pas mon intégrité physique menacée. Maintenant si. Et ça me bouffe pas mal, surtout que je suis dans une situation qui m'immobilise. Mais j'ai aussi une "rage" grandissante (lutte sociale comprise) et je vais faire de plus en plus d'action pour diminuer au maximum cette dissonance. Je vais essayer de m'entourer de gens comme moi pour me sentir plus forte et moins seule. Cette année, je pense que je vais sécher des cours (je suis en alternance donc ça implique une perte de salaire) pour participer à des actions de blocage, je vais lâcher la pression des notes pour me reconcentrer sur du militantisme. Mais clairement, je vis pas ça très bien.
Je reste consciente de mes privilèges aka pas de difficulté financière et capital culturel propice à mon engagement pour tourner ma colère contre les bonnes personnes. Je sais pas quelle vie peut me satisfaire mais celle que je mène actuellement me convient pas.
Je peux te donner mon avis sur le sujet de la culpabilité écologique : je le vis plutôt mal. J'ai l'impression d'avoir toujours été écolo, ça fait 12 ans que je "culpabilise" avec une période d'adolescence très dur à cause de ça. Après, je fais de mon mieux, je garde conscience de mon imperfection et j'essaie de ne pas culpabiliser les autres parce que je ne suis moi même pas parfaite et que même si un jour je l'étais, bah je ne suis pas née parfaite donc je ne peux pas exiger des autres qu'ils soient à mon rythme. Ca s'est calmé quelque temps, mais j'ai un sentiment d'urgence qui revient depuis un an. En fait, avant l'écologie je le faisais pour les autres, je me sentais intouchable, y'avait mon empathie qui me portait mais je sentais pas mon intégrité physique menacée. Maintenant si. Et ça me bouffe pas mal, surtout que je suis dans une situation qui m'immobilise. Mais j'ai aussi une "rage" grandissante (lutte sociale comprise) et je vais faire de plus en plus d'action pour diminuer au maximum cette dissonance. Je vais essayer de m'entourer de gens comme moi pour me sentir plus forte et moins seule. Cette année, je pense que je vais sécher des cours (je suis en alternance donc ça implique une perte de salaire) pour participer à des actions de blocage, je vais lâcher la pression des notes pour me reconcentrer sur du militantisme. Mais clairement, je vis pas ça très bien.
Je reste consciente de mes privilèges aka pas de difficulté financière et capital culturel propice à mon engagement pour tourner ma colère contre les bonnes personnes. Je sais pas quelle vie peut me satisfaire mais celle que je mène actuellement me convient pas.