Alors pas tous hein, mais apparemment il faut éviter au maximum ceux qui ont une approche lacanienne. En tous les cas, beaucoup ont tendance à prendre de haut les psychologues (parce que les psychologues travaillent sur les conséquences mais ne s'attaquent pas à la cause des problèmes, eux vont au fond des choses tu voiiiiiiis 
@MorganeGirly
Je suis psychiatre et je n'ai jamais "analysé" personnej'évite même soigneusement de le faire quand ça concerne ma famille.
(Et d'ailleurs, quand je rencontre une personne, que je dis dans la conversation que je suis psychiatre, et que la personne me répond "haha je vais faire attention à ce que je dis, tu vas m'analyser !"...ça m'agaaaace, mais alors, ça m'agaaaaceeeeNon Michel je ne vais pas t'analyser, d'abord parce que ce n'est pas possible, et ensuite parce que je n'en ai rien à carrer. Bref, ne dites pas ça aux psychiatres/psychologues si vous en croisez, généralement ça nous agace
)
En fait, être enthousiasmé.e par ses études oui, mais dans le cadre de la santé mentale, c'est impossible d'évaluer quelque chose chez quelqu'un qu'on a croisé comme ça en soirée. Par contre, au début de mes études de médecine, j'étais hyper contente de savoir examiner les gens et j'ai fait des examens neuro à tous mes grands-parents![]()
Merci pour vos réponses (un peu tard!). Je ne sais pas trop quelle formation c’est mais comme elle n’a pas le bac et parlait d’une équivalence pour rentrer en psychologie à l’issue de cette formation de 3 ans, j’imagine du coup que c’est pour être psycho praticienne@MorganeGirly, il faut différencier deux diagnostics : 1. médical, 2. psychologique.
Pour le premier : « le psychiatre est le seul professionnel de santé mentale habilité à poser les diagnostics médicaux (dépression, trouble panique, trouble de personnalité, etc.). Les autres professionnels évoluant dans le milieu de la santé mentale (psychologue, psychothérapeute, etc.), n’étant pas médecins, n’ont pas le droit légal de poser un diagnostic médical, ce qui constituerait un exercice illégal de la médecine. (Article L4161-1 du code de Santé Publique). » Source.
Pour le deuxième, cela concerne les psychothérapeutes au sens large. Le titre de psychothérapeute est protégé. Seuls les médecins, les psychologues et les psychanalystes peuvent user de ce titre et donc poser un diagnostic psychologique. Si cette amie d’une amie ne suit pas des études de psychologie, il se peut qu’elle se destine à être psychopraticienne, titre libre, sans condition de diplôme. Et dans ce cas : attention.
Il n’est pas possible de poser un diagnostic sans avoir rencontré la personne concernée en entretiens individuels. Donc les diagnostics sauvages demandés par sa formation = red flag. Et quand on respecte un minimum le code de déontologie des psychothérapeutes (il existe), on ne reçoit pas en entretien une personne proche, ami·e, famille, voisin·e… Alors certes elle n’est pas encore diplômée et je m’en fiche un peu qu’elle se prenne au jeu, mais le contenu de sa formation est inquiétant.![]()
Je pensais que psychothérapeute c’était encore autre chose que psy, merci pour la précision!