Je m'en veux de penser ça mais...

[Barbe Bleue]

@Haldae mais... Pourquoi s'en vouloir dans ce cas?

 

[Lupka]

Je m'en veux de penser ça mais... les blagues relatives à Chuck Norris ne me font plus rire depuis mes 15 ans et je trouve que ceux qui y font référence sont franchement lourds. C'était drôle quand ils sortaient toutes les chuck norris facts mais maintenant, c'est tellement du vu et du revu. Et je me trouve un peu snob de penser ça genre "oh mon dieu, ton humour est so 2007 ", mais dans ce topic, ça va.

(oui, c'est grave n'est-ce-pas )

 

[Solemnia]

Je m'en veux de penser/agir comme ça mais je ne supporte pas de parler absolument tous les jours à mes amis, j'ai l'impression d'être harcelée et qu'ils envahissent mon espace (bon, je ne leur parle pas que les 3 du mois non plus, mais j'aime bien un juste milieu). Le plus insupportable c'est que en me parlant tous les jours ils s'attendent à ce que j'ai "du nouveau" alors que euh bah, rien de plus que hier quoi. Et aussi j'ai besoin de laisser passer un temps pour pouvoir m'intérésser à ce qu'ils me racontent (non parce que les histoires de chope sur Tinder, de commandes sur internet et j'ai acheté ci et ca franchement quand c'est tous les jours de la semaine je finis par en avoir plus rien à foutre). Eux ne vivent pas les choses comme ça (j'ai un de mes potes qui m'envoi des messages sur toutes les plateformes pour parler : sms, facebook, snapchat) (pour vérifier que j'ai bien vu) et qui a du mal a comprendre, quand je lui explique, que j'ai autre chose à faire (en ce moment je suis sensé réviser et j'ai aucune envie de me forcer à lui faire la discussion alors que je m'en tape). J'ai beau leur expliquer que j'ai pas besoin de leur parler toute la journée pour tenir à eux, ca rentre dans une oreille et ça sort par l'autre. Et le truc que je supporte le moins c'est quand ils s'incrustent dans mes projets alors que euh bon... C'est juste des amis quoi (genre un pote qui me dit que "peu importe ce que tu fais au nouvel an, je veux être avec toi") oui mais moi j'ai déjà prévu un truc avec mon copain et j'ai pas envie de l'inclure dedans.

C'est à peu près la même histoire quand je les reçois chez moi, j'adore recevoir mes amis et passer du temps avec eux c'est à n'en pas douter, mais quand je leur explique que a 23h en semaine je vais peut être penser à me faire à manger et à prendre ma douche, je dois le répéter 25 fois avant qu'ils partent et ça me saoule à un point. (Le pire c'est quand on organise un truc, que je leur dis "ok on se voit pour prendre l'apéro mais après j'ai plein de choses à faire" et que passé l'heure ils sont toujours la et me demandent naïvement "pourquoi je leur fais pas à manger ?" (alors que j'ai un sachet de pate pour une personne... hum). J'ai l'impression qu'ils vont jamais partir (en plus ils me foutent un bordel et vu que je suis légérement maniaque je suis obligée de tout ranger sinon ça me travaille)

Bon je me sens horrible en écrivant ça, mais j'ai une conception assez particulière de l'amitié et je leur ai jamais caché que j'étais d'un naturel assez solitaire parfois et que j'aimais beaucoup avoir du temps pour moi, et quand je les ai tous les jours par messages, en train de me solliciter pour x ou y je me sens etouffée et envahie . Mais j'adore mes amis hein,ils sont géniaux. Mais voila, parfois j'aimerais être dans ma bulle et ils ont du mal à le comprendre.
(en plus je dois leur rendre des comptes alors que je leur ai rien promis, genre pour le nouvel an je vais devoir leur expliquer qu'ils vont pas pouvoir compter sur moi alors qu'à la base je leur ai rien proposé et ça me saoule d'avance de faire ça)

 

[AdeleA]

Je m'en veux de penser ça, mais j'en ai marre de l'amitié parfois. J'ai eu une bande d'amies au collège, mais on parlait pas non plus de trucs super profonds, juste des cours et tout, donc normal qu'on se soient perdues un peu de vue ensuite. Ensuite au lycée j'ai eu (et ai toujours (je crois...)) une bande d'amies et la bande de gars à côté, j'étais bien, vraiment bien avec elles, j'avais l'impression de "découvrir la vie", quand on se rend compte qu'on peut se confier des secrets personnels, avoir autant de discussions super profondes que débiles ... Et puis en première (il y a deux ans donc) j'ai fait une dépression (ah non, "un coup de blues" selon mon médecin, ça a l'air de déranger qu'on puisse ne plus avoir goût à la vie aussi jeune), et mes potes s'en sont rendues compte mais n'ont fait aucun effort pour m'aider, "elle redeviendra normale un jour" alors que c'était en partie de leur faute, à force de me reprocher mon enthousiasme, mes blagues ironiques, mon côté un peu bout en train, et à me demander ensuite "Bah tu parles plus ?" Dire que maintenant on me dit que je suis discrète, pas vraiment un bout en train de la bande. (destruction et remodelage de personnalité : on) Et depuis je me suis rendue compte qu'on était, avec certaines d'entre elles, seulement potes. Pire, que pour être vraiment amie avec elles (du genre s'appeler pour se raconter des conneries etc, que je fais avec certaines), il fallait être la première à avoir sympathiser et à s'accrocher, à la limite du "harcèlement amical" (coucou j'invente des mots) pour devenir sa meilleure amie. Alors j'ai lâché, je suis juste restée moi même, tranquillement à ma place, qui aime tout le monde mais ne s'incruste pas trop entre deux meilleures amies ... Ce qui a fait que j'ai été extrêmement blessée lors d'un jeu que l'on avait inventé : on faisait une liste d'adjectifs, et on votait pour savoir à laquelle de nous cela correspondait le plus. Je n'étais rien. RIEN. RIEN DU TOUT. J'étais la copine optionnelle qu'on ne connait pas vraiment quoi, qu'on oublie.
Puis l'été dernier l'une d'elle a trouvé le prétexte d'une petite engueulade sur notre job d'été pour me balancer ses quatre vérités, comme quoi l'année de Term avec moi était horrible, j'étais hautaine avec elle, etc ... Bim, je dois me remettre en question, comme l'année d'avant.
Et maintenant qu'on est entrées à la fac je suis régulièrement la première et la dernière à envoyer des messages ... J'ai l'impression de m'accrocher à mes amies alors qu'elles ont l'air de penser que je suis "acquise", pas besoin de faire d'efforts, on peut l'oublier, on sait qu'elle reviendra de toutes façons.
Donc oui, je m'en veux de penser ça, je m'en veux de relever généralement les mauvais aspects de notre amitié, mais merde, que j'en ai marre d'être cette fameuse copine optionnelle.

 

[Barbe Bleue]

@Cocteau tu l'as déjà posté, non? J'ai vraiment l'impression de l'avoir déjà lu

 

[Kafkanorexia]

Avec mon accent du sud-le-plus-beau-de-la-Terre, pour moi c'est impensable de confondre "un" et "in" (que je prononce comme "ein", mais peut-être que tu prononces aussi ein comme un ). Par exemple, Ain et 1 ne sont pas du tout homophones pour moi.

Je viens de me rendre compte que l'accent de ma mère déteint sur moi. Je suis incapable de le dire d'une manière différente, ce Ain et ce 1...

 

[Lupka]

J'hésite trop à poster ce que j'avais à dire maintenant...
(c'est pas méchant du tout, mais comme je ne sais pas à quoi tu fais référence... )

Je m'en veux de penser ça, mais je me demande si ce ne serait pas mieux qu'une personne de ma famille... finisse par décéder

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[Melancholia_]

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[Melancholia_]

je visais personne en particulier hein, faut pas paniquer

D'ailleurs, ça me fait penser que je me sens systématiquement visée quand je lis un message de ce genre
Je m'en veux de penser ça dans le sens où c'est un peu ridicule parce que je ne peux pas m'en empêcher

"J'ai inauguré ma blacklist" > "Oh putain, je parie que c'est moi" (même si j'ai eu aucun accrochage avec la mad' en question ou qu'on ne se connaît même pas )

"Certaines ici manquent de * insérer ici une qualité cool* " > " Elle parle de moi. Qu'est ce que j'ai dit/fait pour mériter ça "

" Je trouve que le forum devient *insérer ici une constatation quelconque* > "Elle vise mes propos/le sujet que j'ai abordé à coup sûr "

Je grossis le trait mais c'est un peu ça quand même

 

[Pliine]

Je m'en veux de penser ça mais je ne comprend pas pourquoi ce mec croit qu'il a une chance avec moi et n'arrête pas de gentiment me "draguer", c'est un très bon pote mais ce n'est absolument pas quelqu'un avec qui je voudrais sortir. Alors oui il m'a offert des verres et du coup je suis allée un peu plus vers lui mais ce n'est pas comme si il allait se passer quoi que ce soit, j'ai pas du tout envie de lui faire du mal mais j'aimerai juste qu'il arrête d'être comme ça avec moi, ça commence à me mettre mal à l'aise ..

 

[Pliine]

@Ornithor1k Parce que ça fait un peu la fille prétentieuse qui se croit mieux que ce mec en question et que je lui ai peut-être donné des signes favorables (sans faire exprès en tout cas!)

 

[Glouns]

Pensée classique de chez classique: je m'en veux de penser ça, mais je ne comprends pas pourquoi je suis toujours célibataire quand je vois certaines connaissances ou amis.
Ces personnes ne sont pas plus belles, plus intelligentes, plus attirantes, n'ont pas une meilleure situation que moi, et pourtant certains sont en couple depuis très longtemps, d'autres vivent en ce moment même des changements de situation (achat de maison, mariage, bébé...) qui me font me dire que tout le monde évolue et que je reste au même endroit.

Parfois c'est dur de se dire que j'ai de la chance, d'avoir un boulot, mon indépendance, d'être heureuse, alors qu'il manque une chose à ma vie.
Se dire que je fais tout pour sortir, rencontrer du monde, me mettre en avant, et que je n'y arrive pourtant pas alors que d'autres ne font rien de tout ça et rencontrent l'amour de leur vie en un tour de main.

Je me suis déjà dit que j'étais trop exigeante, que mes "critères" étaient trop restreints, mais non: je n'ai pas vraiment de critère, je ne demande pas grand-chose, je cherche avant tout l'alchimie...
Dès qu'un mec me plait j'essaie quelque chose, aussi maladroit que cela puisse être, et je suis tout de même toujours confrontée au mieux à l'indifférence, au pire au refus clair et net.

Alors oui, des fois je me retrouve à me comparer à d'autres, à me dire que je suis pourtant plus jolie qu'unetelle ou plus attirante qu'une autre, que moi au moins je ne suis pas comme telle autre...mais parfois, c'est vraiment pas évident de pas tomber dans la méchanceté, même si je me réjouis toujours du bonheur de mes proches.

En espérant qu'à Noël prochain ma grand-mère n'ai plus besoin de me souhaiter "un petit ami peut-être...." sur sa carte de voeux!