@oleg : je comprends très bien la notion de soulagement mais personnellement, je pense que si mon enfant en harcelait d'autres, je ne pourrais même plus le regarder en face ni même me regarder dans une glace d'ailleurs... C'est vrai qu'être du côté "victime" implique d'immenses souffrances (je parle en connaissance de cause) mais au moins, quand ton enfant est victimisé, tu peux te dire que ça n'est pas de sa faute et que, si ça se trouve, ça forgera son caractère. Quand ton enfant est celui qui victimise, tu dois te dire que t'as sacrément foiré en tant que parent et tu dois flipper d'avoir engendré et éduqué un enfant qui manque à ce point d'humanité et de bon sens.
J'ajoute que si mon enfant était une victime, je saurais à peu près comment le consoler, quels mots avoir et quelle attitude. S'il était du genre à victimiser, je pense que je ne saurais même pas comment gérer ça sans ressentir de la colère et du mépris pour mon enfant. Or, dans un monde où, socialement, on est censés aimer nos enfants éperdument, mépriser (même momentanément) son enfant, ça doit être atroce...