Je m'en veux de penser ça mais...

[Hyma]

Je m'en veux de penser ça mais les gens que je fréquentais "à l'époque" sont tellement des paysans.
On vient d'une petite ville, mais c'est bizarre comme certains sont restés dans leur petite ville, avec leur petit esprit étriqué alors que d'autres sont allés faire des études.
Quand je vois mes anciennes copines, IRL ou alors quand elles postent des choses sur fb, qui n'aspirent qu'à avoir un mari, des enfants alors qu'elles ont 20 ans (21 maximum), n'ont pas d'emploi stable, qu'elles ont des idées très limitées concernant l'homosexualité, les "français étrangers", les rôles hommes-femmes. J'ai du mal à comprendre ce qu'on partageait quand on était amies.
A l'instant je suis tombée sur le profil de 2 garçons que je fréquentais aussi à l'époque mais waw... c'est le même genre avec en plus la passion pour le pastis affichée sur leurs photo.

Et j'ai l'impression que dans cette ville on est TOUS comme ça ! Même ceux qui ont fait des études mais qui sont restés ici. Comme si vraiment c'était une ville de ploucs !

Mais je m'en veux quand même, parce que c'est les gens que j'aime (ou du moins que j'ai aimé à une certaine période de ma vie) et je veux pas me sentir supérieure à eux

 

[Pinceau_]

Je m'en veux de faire ça mais en ce moment je suis super heureuse, tout va bien dans ma vie, et j'ai un peu trop tendance à l'afficher et j'ai l'impression que ça soûle gens, mais j'ai envie de partager ma joie avec le monde entier..

 

[Priscilla-]

Je m'en veux de penser ça mais j'ai beaucoup de mépris pour les gens qui prennent des crédits à la consommation, qui s'endettent pour acheter une télé/une voiture/des meubles, etc.

Pour moi on prend un crédit uniquement pour acheter un bien immobilier point (ou les crédits étudiants mais là c'est différent). Si on a pas les moyens de se payer la dernière télé à 3 000 € on en achète une beaucoup moins chère et dans ses moyens.
Je sais que c'est très réducteur de penser comme ça et c'est sans doute car je n'ai jamais manqué de rien que je réagis de la sorte mais j'ai vraiment du mal avec ce principe de prendre un crédit pour des choses qui ne sont pas indispensables.

Je surgis de nulle part, 10 ans plus tard
Je voudrais réagir à ton post, non pas pour juger mais pour expliquer la notion de crédit à la consommation.

C'est plus ta phrase "Si on a pas les moyens de se payer la dernière télé à 3 000 € on en achète une beaucoup moins chère et dans ses moyens."
Je travaille dans une banque (mais mon poste n'a rien à voir avec les finances) et quelques fois, on voit des personnes qui veulent des crédits scolaires et le comité d'études de crédit réagit souvent en disant "mais pourquoi il n'a pas économisé durant l'année?" et à la réponse "il n'en avait pas les moyens avec son petit salaire", il renchérit "mais les échéances seront bien prélevées sur son revenu mensuel non?". Je vois donc un crédit comme une sorte de "plan épargne projet à l'envers". En gros, si je décide d'économiser 100 € sur une année, j'ai 1 200 € à la fin de l'année et je m'achète ma télé à 1 200 €. Je peux aussi prendre un crédit de 1 200€ et payer des échéances mensuelles de 100 €. Tu vois une différence entre les 2? - c'est une vraie question (à part les intérêts). C'est un peu le principe des tontines (j'ai l'impression que c'est plus développé dans les pays africains - Afrique Noire précisément, expression qui date de mes cours d'histoire de 1897 :chat: - ou peut-être que je me trompe).
On pourra dire qu'il peut attendre tranquillement la fin de l'année pour s'acheter sa télé mais je pense que ç'a aussi quelque chose à voir avec son rapport à l'argent, aux dépenses. Vite régler un projet pour passer à un autre.

Que signifie pour toi "avoir les moyens de se payer une télé à 3 000€"? Si j'ai 2 000€ de salaire et qu'il me faut 10 mois * 300 € pour m'acheter une télé à 3 000€, cela signifie que je n'ai pas les moyens de le faire?

Le niveau de nécessité des choses est vraiment relatif. Il y a pas mal de besoins à combler dans la vie d'un humain, suivant des échelles. Çà va du besoin de se nourrir, de se loger, de se vêtir au besoin d'aller passer ses vacances sur la Lune (d'après Maslow) en passant par des plaisirs plus "simples" comme boire un verre avec ses amis, avoir la télé de ses rêves ou avoir une télé avec une bonne résolution.

J'ai bien lu le titre du topic Tes remarques m'intriguent juste un peu. Et ce sont des vraies questions dans mon post (j'ai un rapport à l'argent que je n'assume pas des masses et s'il est un peu bousculé pour être mieux rangé, çà me ferait du bien. D'où la discussion ).

 

[Napoléon.]

Ah mais moi j'aimerais être assez riche pour m'acheter des collants Dim

 

[Marie Obrigada]

Je vois donc un crédit comme une sorte de "plan épargne projet à l'envers". En gros, si je décide d'économiser 100 € sur une année, j'ai 1 200 € à la fin de l'année et je m'achète ma télé à 1 200 €. Je peux aussi prendre un crédit de 1 200€ et payer des échéances mensuelles de 100 €. Tu vois une différence entre les 2? - c'est une vraie question (à part les intérêts).

Pour moi le soucis c'est justement les intérêts Mais je n'irai pas jusqu'à dire que l'emprunt doit être réservé aux biens immobiliers comme @sweet-amanite-phalloide-queen mais dans le fonds je suis d'accord (et ça a fait parfois grand débat avec mon copain).

 

[Pinceau_]

@sweet-amanite-phalloide-queen

Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Et @homeless : moi je considère le crédit comme la pire chose qui pourrait m'arriver  En fait, je me dis que déjà, je ne sais pas de quoi l'avenir est fait. Si j'ai un souci au niveau de mes revenus, comment je vais faire pour rembourser ? Ça m'angoisse totalement. Et les intérêts, c'est quand même pas un détail pour moi, bien au contraire. Je les considère comme des petites bêtes vicieuses sournoisement tapies derrière les lingots d'or 

A côté de ça, j'ai une proche qui bosse dans une banque, côté "gestion clientèle à découvert", et elle me raconte parfois des cas de personnes endettées jusqu'au cou à cause de prêts à la consommation, de prêts contractés pour rembourser les prêts, etc.

J'ai l'impression aussi que le fait que l'argent soit dépensé dans l'avenir, mais que le bien soit acquis dans le présent, fait qu'on a tendance à "oublier" cet achat au bout d'un ou deux mois, mais en réalité on le paye pendant 1 an. Mais entre temps, on a d'autres envies, d'autres petites folies, et c'est reparti... Je trouve aussi que c'est important d'économiser longtemps pour, à la fin, s'offrir un truc chouette. Ça donne plus de valeur, on en rêve pendant longtemps avant de finalement avoir l'objet entre les mains.. Je trouve que c'est une valeur qui se perd  Et du coup, attendre avant de s'offrir quelque chose d'un peu cher, fait qu'on achète moins, donc on consomme moins... (mais c'est un autre débat).



Et je ne comprends vraiment pas qu'on puisse accepter de s'endetter pour acheter quelque chose qui n'est pas indispensable (sweet-amanite-phalloide-queen parle bien de trucs comme un écran plat hein, si c'est la scolarité des enfants, c'est évidemment complètement différent).

 

[Napoléon.]

@shield, c'est fait!

Ah d'accord, on achète donc les mêmes collants!
Je pensais que tu parlais des Body Touch qui sont tout de même assez chers, pour moi tous les Dim sont des body touch

Mais oui effectivement peu importe, j'ai bien compris où tu voulais en venir, c'était simplement pour plaisanter

 

[Chouette-Culotte]

Bon, je préviens, c'est un peu idiot comme intervention mais bon. Je m'en veux de penser ça mais parfois je m'empêche de commenter certains articles alors que j'ai pourtant envie de les commenter. En fait je fait ça lorsque je remarque qu'il y a déjà plus de deux pages de réactions à l'article et je me dis que passé les premières pages de commentaires (voire souvent la première) les gens ne lisent plus ce qui est dit ou alors il y a des chances que mon commentaire passe inaperçu au milieu de ceux de madz qui en viennent à s'écharper pour savoir qui a raison ou pour une tournure de phrase mal interprétée.

 

[Priscilla-]

@khalea, @marie-obrigada
Je ressens les choses comme vous sur pas mal de points (l'angoisse de l'endettement, les intérêts, ...) mais je comprends aussi les autres, notamment l'avis de  @hey_petite sur la notion de l'investissement sur le long terme (pour ne citer que çà). Pour ma part,  je me suis toujours dit que je ne contracterais pas un crédit tant que je ne suis pas au moins employé de l'Etat (régularité de la paie plus sûre que dans le privé).

Mais si j'oublie mes inquiétudes, je pense que la nécessité est vraiment quelque chose de très relatif (comme l'a souligné hey_petite dans son message). C'est vrai que son exemple est très loin de celui du "beauf" qui va s'endetter pour une télé écran plat pour épater ses potes (ou je sais pas). Mais la notion du plaisir, de la satisfaction personnelles est vraiment différente.
Ce que je ne comprends pas (et on ne va pas réussir à s'entendre ), c'est vraiment la notion de classification des nécessités.

Et je ne comprends vraiment pas qu'on puisse accepter de s'endetter pour acheter quelque chose qui n'est pas indispensable (sweet-amanite-phalloide-queen parle bien de trucs comme un écran plat hein, si c'est la scolarité des enfants, c'est évidemment complètement différent).

Mais elle est bien illustrée par la courbe des besoins de Maslow.

[img=500x500]http://leelooille.fr/blog/wp-content/uploads/2013/07/pyramide_besoins_maslow.png[/img]

A côté de ça, j'ai une proche qui bosse dans une banque, côté "gestion clientèle à découvert", et elle me raconte parfois des cas de personnes endettées jusqu'au cou à cause de prêts à la consommation, de prêts contractés pour rembourser les prêts, etc.

C'est dingue parce qu'à ce sujet, je pense que la banque a des responsabilités vis-à-vis de ses clients (en même temps, je travaille dans une mutuelle, donc dans la catégorie 1 qui est moins "vénale"). Pour un particulier (et travailleur) par exemple qui s'endette, on a une visibilité claire sur ses revenus mensuels. Son dossier de crédit est constitué de sa fiche de paie et d'une attestation de virement irrévocable de son employeur et le dit salarié ne peut pas s'endetter (échéance mensuelle) à plus du tiers de ses revenus mensuels, pour prévenir les situations de précarité. D'ailleurs, pour ma part, je suis plus pour la culture de l'épargne (notamment plan épargne projet) que celle de l'endettement (sauf que dans ce cas, la banque ne gagnera plus grand chose en intérêts et agios, mais au contraire, reversera plus des intérêts sur livrets à ses clients).

 

[Membre supprimé 150740]

Je m'en veux de penser ça mais quand je vois tous les couples autour de moi, heureux ensemble, je me demande ce que ces filles ont de plus que moi. Et pareil quand je vois des gens que je trouve complètement inintéressants en couple.

C'était mon moment "célibataire aigrie"

 

[Jeanne des brums]

Je m'en veux parce que je trouve ça affreusement orgueilleux et contradictoire, mais je ne supporte pas les moments où j'ai l'impression que la roue est en train de tourner, que je ne suis plus d'actualité, que je commence à me périmer.

 

[Jeanne des brums]

Bon entre ce post-là et le précédent, je pense que je suis en train de détruire toute image sympathique que vous auriez pu avoir de moi, mais tant pis .
Je m'en veux d'être comme ça, mais après avoir haussé le ton et m'être montrée désagréable, je sais pertinemment quoi dire à ma mère pour qu'elle me pardonne de lui avoir gueulé dessus.
Il arrive parfois qu'elle débarque ou qu'elle m'appelle, que je sois de mauvaise humeur, et qu'elle dise un truc qui m'énerve pour que je déverse toute ma mauvaise humeur sur elle. Je lui crie dessus, je suis de mauvaise foi, je ne suis pas coopérative... Bref, je suis insupportable quoi, je lâche toutes les vannes que j'avais retenues jusque là, j'agis comme une vraie gamine (Irl je ne crie pas et même si je peux être stressée ou morose, je ne pète pas de câbles en public alors que je pense être assez nerveuse quand même ).
Du coup ma mère s'énerve, elle me dit que je suis vraiment imbuvable, et on se dispute.
Ben je m'en veux, mais je sais toujours exactement sur quelle corde appuyer pour qu'elle se calme et me prenne en pitié
J'ai juste à faire semblant d'être vraiment contrariée pour mon avenir, par rapport à mes amis ou par rapport à nos problèmes d'argent, et puis elle se dit "oh la pauvre, en fait elle explose parce qu'elle a plein de soucis et qu'il n'y a qu'à moi qu'elle peut en parler, j'ai été dure, il faut que je la laisse s'énerver ", et puis on se réconcilie, ou alors je clos la discussion en faisant la victime genre "non mais laisse tomber tout va bien fait" histoire qu'elle s'en veuille, alors que c'est moi qui ai abusé de m'énerver contre elle.
En fait non, c'est pas forcément que je fais semblant, mais c'est que j'utilise mes contrariétés du moment comme une circonstance atténuante au fait que j'ai été désagréable, or je trouve cette attitude trop nulle. Je trouve ça foireux de considérer que parce qu'on va pas bien, on a le droit d'agir comme une enflure. Je considère que c’est une manière de rentabiliser sa souffrance, son mal-être, au lieu d'essayer de le surpasser, et je trouve ça naze.
Je me déteste quand j'agis comme ça, c'est hyper puéril et c'est pas cool parce que rien ne devrait justifier que je défoule mes nerfs sur quelqu'un, surtout pas sur ma mère qui est vraiment hyper cool, compréhensive et sensible (elle se remet beaucoup en question). Parfois j'en abuse parce que je sais qu'elle m'aime tellement qu'elle me pardonne toutes mes colères (je ne dis pas que je casse des meubles hein, mais je hausse le ton quoi ), mais après je m'en veux de l'avoir laissée estimer que c'est son rôle de mère d'endurer ça. En réalité si je suis énervée j'ai qu'à faire du sport ou prendre mes problèmes en main, mais elle n'est pas un punching-ball quoi
D'ailleurs je vais l'appeler pour m'excuser

Pas citer svp