Pour répondre un peu à
@Chandernagor notamment et tous les autres du débat sur la frustration (je n'ai pas retenu tous les pseudos, désolée)
J'ai toujours eu plus d'envies que les mecs avec qui je suis sortie. Certains ont vu de la "nymphomanie" dans le fait que j'exprime assez librement mon envie de coucher avec eux encore et encore, m'ont culpabilisée d'avoir tout ce désir en moi, globalement je suis restée la "fautive" (toujours cette histoire de trop ou pas assez). Avec mon copain actuel, on a alterné une phase où la pilule avait détruit toute libido et toute joie de vivre en moi et une phase où mon corps s'est réveillé de ouf et où j'avais tout le temps envie de lui. Cette frustration, je le confirme, est horrible à vivre, ne se soulage pas par la masturbation (ce n'est pas, comme le souligne
@Loubs , le même plaisir ou le même désir). Mais bizarrement, j'ai toujours su respecter son consentement. Je suis parfois pénible comme un enfant à qui on vient de refuser une glace mais je n'insiste pas, je vais grommeler 5 minutes dans mon coin le temps de faire redescendre le désir et ça va mieux.
Donc, bien sûr qu'il faut aussi envisager la souffrance de John, son estime de soi mise à mal par les refus répétés, mais c'est ajouter une charge supplémentaire sur l'autrice que de lui dire "Tu aurais pu penser à ce pauvre garçon, comme il souffrait", alors que c'est précisément ce qui l'a mené à ne pas respecter ses limites et à se forcer. Et un mec qui veut forcer parce qu'il est frustré, même s'il est en souffrance, reste toxique.