Je n’avais jamais envie de mon mec, je sais maintenant pourquoi

3 Mars 2017
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En fait non je n'ai pas terminé.
@Sharu
"S'éduquer"? Une femme qui n'a pas envie de coucher avec un homme devrait donc être "éduquée" ?
Ouah. Pour moi c'est plutôt l'homme qui doit dans ce cas précis être ré- éduqué afin de respecter le consentement de sa partenaire. Accepter une relation sexuelle contre son gré n'est pas consentir. Outrepasser les limites de sa partenaire peut mener au viol et à des traumatismes qui dépassent de loin une simple frustration sexuelle.
Personne n'est mort de ne pas avoir obtenu la relation sexuelle souhaitée. En revanche, avoir subi de la coercition et une négation de ses propres limites pendant des années peut entraîner une lourde perte d'estime de soi, voire une grave dépression, avec les conséquences que chacun.e connaît.
Une personne frustrée sexuellement peut largement s'exprimer sans opprimer ni contraindre l'autre. Et si le problème devient difficile à vivre, pourquoi ne pas envisager une séparation pure et simple ?
Ça suffit de défendre les pauvres mecs frustrés. Derrière tout ça il y a des femmes agressées sexuellement et violées.
Il s'agit d'un viol. VIOL CONJUGAL.

Une femme qui n'a pas envie de coucher avec un homme devrait en effet "s'éduquer" pour comprendre qu'elle n'a pas besoin de donner son consentement à contrecoeur, surtout si c'est pour ensuite en vouloir à son conjoint.
Si le mot ne te convient pas, pour désigner un apprentissage progressif auquel elle est parvenue tardivement avec l'aide de plusieurs séances de psy, tu peux en choisir un autre.

Petit rappel : un viol implique que la personne commettant l'acte en est consciente.
Si la fille a donné son consentement malgré son manque de désir, est-il censé le deviner ? Surtout qu'elle a peut-être tenté de lui cacher, si le but était de lui "faire plaisir".

Pourquoi c'est la faute du mec si elle s'est sentie obligée de faire ça ? "Il la culpabilisait" dit-elle, mais l'a-t-il fait consciemment ? Etait-il censé cacher sa frustration en plus d'avoir à la vivre ? Est-ce que c'est sain ?

Et le fait que ta compagne ne montre aucun désir pour toi, mais dès qu'elle te quitte elle prend son pied avec un autre, peut également causer "une lourde perte d'estime de soi, voire une grave dépression", à mon avis.

Mon propos consiste à dire que les problèmes de couple se vivent à deux, et chacun doit prendre sa part de responsabilité.

Ce qui me gênait donc dans le témoignage, c'est que la fille rejette la faute entièrement sur son partenaire, sans se remettre elle en question également.
 
16 Février 2009
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Là on tape beaucoup sur le mec parce que c'est sa copine qui n'avait plus de désir et qui subissait la pression (donc schéma «facile» à analyser à partir de la grille de lecture féministe), mais vous savez que l'inverse existe aussi? Que c'est la libido du mec qui peut s'épuiser alors que sa meuf reste au taquet? Moi j'ai été dans le premier cas (libido éteinte et mec qui me fout la pression). J'ai vécu des trucs qui m'ont dégoutée à jamais de mon ex tellement il a pu être con et égoïste à certains moments. Pour autant, je peux pas nier que j'aurais extrêmement mal vécu sa position. Je serais sans doute pas allée jusqu'à forcer la main juste pour me soulager, par contre niveau estime de soi ça me détruirait je pense. Du coup ça invite à un peu d'indulgence envers John je trouve (ce qui ne veut pas dire accabler l'auteure en retour, ni cautionner ce qu'il a fait de merdique). Comme disait @Sharu il faut prendre en compte les souffrances des deux côtés, on peut pas juste dire «mec, ta meuf veut pas, donc ta bite tu te la mets derrière l'oreille et tu fermes ta gueule». Ça ne résout rien, et un couple ça se fait à deux, donc chacun est responsable de son choix de rester malgré la crise (hors relation abusive j'entends). À partir de là il faut quand même bien accepter que les frustrations soient verbalisées et qu'un dialogue s'instaure. Les solutions je ne les ai pas, j'ai moi-même pas spécialement bien géré à l'époque. Je recommanderais pas de se forcer parce que je sais à quel point c'est destructeur, ça c'est clair. Par contre je trouve injuste d'analyser la situation à travers un schéma bourreau/victime (je pense que ça n'aide même pas la meuf d'ailleurs) et je pense que tout le monde doit être tenu comme partie prenante de la situation avec une certaine marge de manoeuvre. C'est une situation complexe, il y a des souffrances des deux côtés, pour moi ça va plus loin que la rhétorique féministe classique.
 
Dernière édition :
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Membre supprimé 332225

Guest
Une femme qui n'a pas envie de coucher avec un homme devrait en effet "s'éduquer" pour comprendre qu'elle n'a pas besoin de donner son consentement à contrecoeur, surtout si c'est pour ensuite en vouloir à son conjoint.
Si le mot ne te convient pas, pour désigner un apprentissage progressif auquel elle est parvenue tardivement avec l'aide de plusieurs séances de psy, tu peux en choisir un autre.

Petit rappel : un viol implique que la personne commettant l'acte en est consciente.
Si la fille a donné son consentement malgré son manque de désir, est-il censé le deviner ? Surtout qu'elle a peut-être tenté de lui cacher, si le but était de lui "faire plaisir".

Pourquoi c'est la faute du mec si elle s'est sentie obligée de faire ça ? "Il la culpabilisait" dit-elle, mais l'a-t-il fait consciemment ? Etait-il censé cacher sa frustration en plus d'avoir à la vivre ? Est-ce que c'est sain ?

Et le fait que ta compagne ne montre aucun désir pour toi, mais dès qu'elle te quitte elle prend son pied avec un autre, peut également causer "une lourde perte d'estime de soi, voire une grave dépression", à mon avis.

Mon propos consiste à dire que les problèmes de couple se vivent à deux, et chacun doit prendre sa part de responsabilité.

Ce qui me gênait donc dans le témoignage, c'est que la fille rejette la faute entièrement sur son partenaire, sans se remettre elle en question également.
Au sens pénal du terme, il y a viol si le violeur en a conscience. Mais cette définition juridique a des lacunes. Ce n'est pas parce qu'un viol est défini ainsi par la loi qu'il n'existe pas de définition plus vaste, plus proche de la réalité.
Car à ce moment-là, bon nombre de violeurs pourraient arguer "je savais pas qu'elle voulait pas, elle a pas dit non". Or, si la partenaire est consciente mais inerte, en état de sidération, non-réactive et semble triste, dégoutée, "ailleurs", dans ce cas qu'est ce qui autorise l'autre personne à continuer le rapport ? Il a forcément conscience que quelque chose ne va pas.
Or, comment décrire le comportement de quelqu'un qui se dit "elle a pas l'air d'en avoir envie mais vu qu'elle dit rien je vais partir du principe que si"?
Je t'invite, toi et tou.te.s celleux qui soutiennent l'ex compagnon de la Madz du témoignage, à lire l'article de Titiou Lecoq sur Slate.fr intitulé "Le plus incroyable dans l'issue du procès du viol du 36, c'est qu'elle paraît incroyable".
 
30 Septembre 2012
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@Tuna
Tu dis que la communication est importante en cas de perte de libido, mais quel genre de communication? Parce que de mon côté on parle a ec mon copain mais j'ai l'impression qu'on parle pas des bonnes choses. En gros, on parle mais on communique plus :sad:
Tu peux me répondre en mp si tu préfères
 
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Réactions : Etp
3 Mars 2017
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Au sens pénal du terme, il y a viol si le violeur en a conscience. Mais cette définition juridique a des lacunes. Ce n'est pas parce qu'un viol est défini ainsi par la loi qu'il n'existe pas de définition plus vaste, plus proche de la réalité.
Car à ce moment-là, bon nombre de violeurs pourraient arguer "je savais pas qu'elle voulait pas, elle a pas dit non". Or, si la partenaire est consciente mais inerte, en état de sidération, non-réactive et semble triste, dégoutée, "ailleurs", dans ce cas qu'est ce qui autorise l'autre personne à continuer le rapport ? Il a forcément conscience que quelque chose ne va pas.
Or, comment décrire le comportement de quelqu'un qui se dit "elle a pas l'air d'en avoir envie mais vu qu'elle dit rien je vais partir du principe que si"?
Je t'invite, toi et tou.te.s celleux qui soutiennent l'ex compagnon de la Madz du témoignage, à lire l'article de Titiou Lecoq sur Slate.fr intitulé "Le plus incroyable dans l'issue du procès du viol du 36, c'est qu'elle paraît incroyable".

Oui l'absence de consentement est une zone grise pouvant conduire au viol
Sauf que dans le cas qui nous occupe, il y a bien eu consentement, même si c'était pour de mauvaises raisons.

Non, je ne "soutiens" pas l'ex compagnon de la Madz qui témoigne.
Je dis juste que les problèmes de libido dans un couple ne se gèrent pas aussi facilement que de dire au partenaire frustré de faire avec, et si ça lui plaît pas il/elle n'a qu'à se barrer.

Pour moi, chacun doit accepter une part de responsabilité dans le problème et la recherche de sa solution.
 
M

Membre supprimé 332225

Guest
Là on tape beaucoup sur le mec parce que c'est sa copine qui n'avait plus de désir et qui subissait la pression (donc schéma «facile» à analyser à partir de la grille de lecture féministe), mais vous savez que l'inverse existe aussi? Que c'est la libido du mec qui peut s'épuiser alors que sa meuf reste au taquet? Moi j'ai été dans le premier cas (libido éteinte et mec qui me fout la pression). J'ai vécu des trucs qui m'ont dégoutée à jamais de mon ex tellement il a pu être con et égoïste à certains moments. Pour autant, je peux pas nier que j'aurais extrêmement mal vécu sa position. Je serais sans doute pas allée jusqu'à forcer la main juste pour me soulager, par contre niveau estime de soi ça me détruirait je pense. Du coup ça invite à un peu d'indulgence envers John je trouve (ce qui ne veut pas dire accabler l'auteure en retour, ni cautionner ce qu'il a fait de merdique). Comme disait @Sharu il faut prendre en compte les souffrances des deux côtés, on peut pas juste dire «mec, ta meuf veut pas, donc ta bite tu te la mets derrière l'oreille et tu fermes ta gueule». Ça ne résout rien, et un couple ça se fait à deux, donc chacun est responsable de son choix de rester malgré la crise (hors relation abusive j'entends). À partir de là il faut quand même bien accepter que les frustrations soient verbalisées et qu'un dialogue s'instaure. Les solutions je ne les ai pas, j'ai moi-même pas spécialement bien géré à l'époque. Je recommanderais pas de se forcer parce que je sais à quel point c'est destructeur, ça c'est clair. Par contre je trouve injuste d'analyser la situation à travers un schéma bourreau/victime (je pense que ça n'aide même pas la meuf d'ailleurs) et je pense que tout le monde doit être tenu comme partie prenante de la situation avec une certaine marge de manoeuvre. C'est une situation complexe, il y a des souffrances des deux côtés, pour moi ça va plus loin que la rhétorique féministe classique.
Personne ne nie que la situation soit difficile pour le garçon en question. Probablement souffre-t-il d'un profond manque de confiance en lui et d'un problème d'estime de soi. Et bien sûr que c'est dur d'être en couple avec une personne dont la libido n'est pas synchrone, mais la question n'est même pas là.
En aucun cas ce garçon, si mal dans sa peau soit-il, n'a le droit d'outrepasser les limites de sa partenaire. Ce n'est pas une excuse.
Les dégâts causés par un rapport sexuel forcé sont bien supérieurs à une frustration sexuelle. Mais ça je l'ai déjà écrit, je ne vais pas me répéter indéfiniment...

Et pour information, il faudrait commencer à cesser d'envisager le féminisme comme une "doctrine" ou une secte. Être féministe, c'est vouloir l'égalité entre les sexes, dans tous les domaines et sphères publiques et privées.
En fait le féminisme c'est... normal, quoi (?!)...
Et il me semble que madmoizelle.com véhicule des idées féministes, inclusives.
 
16 Février 2009
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Et pour information, il faudrait commencer à cesser d'envisager le féminisme comme une "doctrine" ou une secte. Être féministe, c'est vouloir l'égalité entre les sexes, dans tous les domaines et sphères publiques et privées.
En fait le féminisme c'est... normal, quoi (?!)...
Et il me semble que madmoizelle.com véhicule des idées féministes, inclusives.

Merci pour la leçon, ça fait 10 ans que je m'intéresse activement au féminisme donc je pense avoir eu le temps de forger mon positionnement sur le sujet :lol: Je maintiens mon propos, je pense que la lecture systématique des relations de couple comme des rapports de force dominant/dominée n'est pas toujours judicieuse ni même emancipatrice (et je dis ça en m'étant trouvée dans la même position que l'auteure).
 
M

Membre supprimé 332225

Guest
Merci pour la leçon, ça fait 10 ans que je m'intéresse activement au féminisme donc je pense avoir eu le temps de forger mon positionnement sur le sujet :lol: Je maintiens mon propos, je pense que la lecture systématique des relations de couple comme des rapports de force dominant/dominée n'est pas toujours judicieuse ni même emancipatrice (et je dis ça en m'étant trouvée dans la même position que l'auteure).
Tant mieux !
Cette vision ne doit être systématisée, peut-être, mais à mon sens, on ne peut la nier.
 
21 Septembre 2015
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@Chandernagor Non tout n'est pas lisible depuis une grille de lecture féministe. Mais sur la différence de libido qui est très souvent, dans le couple, le mec qui a plus de désir que sa compagne, je vois pas comment ne pas prendre en compte les études féministes. Pour moi c'est se mettre des oeillères de pas le faire. C'est un peu comme si tu arrives sur une scène de crime, et là tu vois une personne avec un couteau et du sang partout à côté de la victime, cette même victime qui dans un dernier souffle avant de mourir dit "c'est lui qui m'a tuéééééé", et tu refuses de considérer malgré tout ces indices cette personne comme suspect, parce que PEUT-ETRE que c'est pas lui. Et tu regardes désespérément la rue vide et sans trouver personne d'autre tu en conclus que c'est encore un meurtre insoluble où justice ne sera pas rendue. Des éléments d'indices comme quoi l'insatisfaction sexuelle des femmes vient du sexisme il y en a plein.

Et je comprends hein, on peut aimer notre partenaire déjà, ne pas vouloir considérer qu'il y a des logiques sexistes dans le couple. Surtout quand on aime la personne, on ne veut pas la quitter, et on a encore plus peur qu'elle nous quitte car on est pas assez libérée sexuellement (et le schéma de la femme libérée dans cette définition en fait une femme à la sexualité contrainte, la libération c'est pas le porno). En fait dans ces cas là on prend souvent la culpabilité de pas avoir assez de plaisir.
Je vois pas comment tu sors de ce schéma d'autoculpabilisation sans féminisme.

Tu connais le pourcentage des femmes qui ont un orgasme dans chaque rapport hétérosexuel ? A comparer aux nombre de femmes qui ont un orgasme pendant un rapport homosexuel hein... Et aux hommes dans un rapport hétérosexuel ! Plutôt que se dire que la femme a moins de désir que son copain parce qu'elle est dépressive, stressée par son boulot, qu'elle l'aime moins, qu'elle intellectualise trop, et que son chat est mort, on peut pas aussi considérer qu'elle jouisse beaucoup moins que lui, voire pas du tout ? Pourquoi ne même pas poser cette hypothèse (c'est à dire qu'avec ou sans orgasme, elle ressent moins de plaisir pendant leurs ébats que lui), même si dans le couple individuel ce n'est peut-être pas la cause ?

Je te conseille vraiment ce podcast qui saute à pieds joints dans le plat si ça t'intéresse, je suis tombée dessus par hasard hier. Je l'ai trouvé vraiment bien.
https://www.arteradio.com/son/61661608/sexualite_des_femmes_la_revolution_du_plaisir_18
 
Dernière édition :
20 Février 2014
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@CaraNougat quand tu dis que ton désir est conditionné par plus d'éléments que la plupart des gens tu peux développer ? Enfin si ça ne te dérange pas d'en parler ici, je ne veux pas te mettre mal à l'aise !

C'est juste qu'après avoir pensé longtemps que j'étais asexuelle et avoir beaucoup réfléchi sur moi j'ai compris que j'étais hypersensible ++ et en lisant ton témoignage je me demande s'il n'y a pas un lien à faire ...

Je n'avais jamais essayé d'écrire de façon organisée mon ressenti par rapport à ça, je ne suis pas sure de pouvoir l'exprimer correctement :sad:
En écrivant, je me rend compte que c'est peut-être plus une différence d'intensité que quantitativement "plus d'éléments" d'ailleurs, bref.

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