Je n’avais jamais envie de mon mec, je sais maintenant pourquoi

[~*Galaxy*~]

Oulàlà beaucoup de choses à dire après avoir tout lu

@CaraNougat @SalbeT Ce n'est peut-être pas votre cas, mais avoir besoin de conditions spécifiques (comme de bien connaître la personne par exemple) pour avoir envie de quelqu'un, ça peut être de la demisexualité (qui est sur le spectre de l'asexualité).^^

@SalbeT Je suis comme toi: hypersensible et besoin de conditions spécifiques pour me détendre^^

J'ai été du côté des moins intéressé(e)s et des plus intéressé(e)s, mais c'était un peu différent:

* Du côté moins intéressé, j'ai aussi eu des histoires avec un mec qui insistait trop, et l'impression d'être peut-être complètement asexuelle.
Ce n'est pas un Eric qui m'a débloquée. Par contre j'ai compris que j'étais lesbienne. Je me suis rendue compte que je n'avais jamais éprouvé de plaisir avant d'être avec des filles, et depuis j'ai souvent plus envie que mes partenaire.

* Du côté plus intéressé, ma copine est en train de faire son mémoire, elle n'est juste pas dans le mood la plupart du temps. MAIS en se fait encore de compliments, des câlins, ...
Je lui ai demandé si ça l'embêtait quand je disais que j'avais envie d'elle durant cette période (ça ne l'embête pas), et on s'est mise d'accord pour dire que si elle n'as pas envie, pas de soucis, c'est juste un compliment ("je suis attirée par toi").
D'autre personnes ici ont dit que ça ne fonctionnait pas pour elles, mais dans mon cas un vibro fait très bien l'affaire en cas de frustration.

 

[Membre supprimé 334599]

je me rends compte en lisant l'article, que je suis dans une situation similaire. Je suis en couple depuis 4 ans, et depuis 4 ans, je ne ressens plus de plaisir, plus rien, et c'est extrêmement frustrant, car je me sens vide, sans désir, sans envie, ca me mine mine de rien. POurtant il me trouve belle, il adore mon corps, mes bras de pain d'épice, mes formes, mais rien n'y fait. Et lui même est peu entreprenant, peu expérimenté, peu porté sur le c ul. Pour dire, on ne s'est jamais fait de french kiss, jamais ait de préliminaire, ou de jeux avec des jouets ou quoi que ce soit. très planplan. Comme dans l'article, a 33 ans, j'ai l'impression d'avoir atteint la fin de ma vie intime.
Et je en sais pas pourquoi. J'impute ca a la pilule qui a des effets sur la libido, mais est ce uniquement cela? On a une vie très calme, on voit personne ici ou on connait personne, on sort peu surtout avec la crise sanitaire, on a des projets mais lointains. Est ce que ca joue la dessus? Je ne sais pas.
Mais je comprends l'autrice, c'est très dur à vivre, et encore plus dur d'en parler, surtout quand on est isolé, et ca mine de jour en jour.-

 

[Prist]

Bonjour, dès que j'ai vu ce titre ça m'a fait un électrochoc. Sérieusement, mon corps a vibré avec force pour la simple et bonne raison que j'ai vécu la même chose mais mon cas est un peu différent, j'explique.
j'ai été violée il y a quelques années de ça et pendant presque deux ans je suis resté seule, sans copain, sans sexe. puis, j'ai décidé d'avancer, de vivre alors j'ai décidé de sortir avec ce gars qui me faisait la cour depuis plus d'un an. au début sexuellement j'avais toujours des troubles liés au passé mais je me forçais à le faire pour lui et en me disant qu'il faut combattre le mal par le mal, mais il remarquait tout de même mon mal être et parfois il me reprochait de ne jamais lui dire que j'ai envie de lui, qu'il me manque...etc. Un jour j'ai décidé de lui dire directement ce qui était arrivé et il m'a dit je cite "depuis quand quelqu'un viole sa copine?" et ce même jour il a dit qu'il avait envie de moi. Ca m'a fait mal mais j'ai pris sur moi, j'ai continué la relation mais sans jamais caché le fait d'avoir des rapports sexuelles pour lui faire plaisir. au file du temps, le sexe avec lui ne changeait pas je le faisait pour lui, il avait toujours autant envie de moi parce qu'il était toujours tendu en ma présence et j'avais arrêté de me plaindre dans ces moments, je me contentais de le faire et vite afin d'être tranquille et je commençais même à me dire que j'étais asexuelle. Heureusement le sexe était la seule zone d'ombre dans notre relation.
De mon coté j'avais toujours un certain ressentiment avers lui mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Ce qui par contre attisait ma curiosité c'était le fait qu'en grande lectrice je lisais de tout, même des scènes de sexes décrites en profondeur et dans ces cas, je sentais poindre en moi l'envie, l'excitation et ce de plus en plus grandissant mais quand je le voyais je ne ressentais rien, mon excitation avait même tendance à redescendre direct.
A un moment j'ai mis un terme à tout cela parce que il avais beau m'aimer cette situation avait que trop duré et j'avais moi aussi envie d'avoir le corps qui vibre d'excitation face à un homme, être heureuse de donner du plaisir dans des circonstances orgasmiques et je ne pouvais visiblement pas ressentir cela avec lui.
Après la rupture, j'ai rencontré un homme, j'ai couché une seule fois avec lui mais son touché, ses gestes, ses caresses sur moi m'on rendu toute chose, ce jour j'ai été excité comme jamais auparavant et j'ai eu beaucoup de plaisir et de volonté à donner et recevoir des sensations inouïes.
Mais je viens de comprendre en lisant ce sujet pourquoi j'avais ce ressentit envers mon ex: je lui en voulais inconsciemment parce que il ne pensait qu'à satisfaire son envie de sexe sans penser à moi et mes troubles. Alors mon corps est devenu insensible à son touché, au sexe avec lui. et puis, n'est-on pas sensé avoir plus de plaisir lorsque le partenaire en a également?
Maintenant, je sais que je ne suis pas asexuelle mais chez moi c'est un peu difficile de trouver un gars dont je suis attiré du côté sexuel. Mais quand c'est le cas, je donne tout et je suis aujourd'hui épanouie et à ma place (naturelle) dans le sexe.
Merci d'avoir évoqué ce sujet. j'ai beaucoup apprécié et dans ce commentaire j'avais tellement à dire que j'ai du canaliser mes idées même si vous voyez que c'est long.
BISOU