Je ne comprends pas ce principe de "présentéisme" au travail où on condamne la personne qui fait un arrêt maladie.
J'ai une santé de merde, je chope la moindre bactérie qui traine et avec mon rythme de travail ça me fragilise très rapidement, donc clouée au lit et pouf arrêt maladie. J'ai le droit aux remarques "non mais toi t'as un mal de ventre et ça y est tu t'arrêtes, t'es faible". Mais on n'a pas tous la même santé en fait. Ma santé ne regarde que moi et à la rigueur mon employeur, mais pas le reste.
Mais le florilège de remarques que j'entends lorsque quelqu'un est malade c'est chaud! "Ouais, machin est absent, iel nous met dans la merde totale c'est tellement égoïste de faire ça" "Ouais, t'as vu, machine est encore absente, elle a un pet de travers et pouf arrêt pendant 6 mois, franchement faut arrêter les gens". Ce qui fait que les personnes, à cause de cette pression de ne pas faire d'arrêt et ce jugement, vont aller travailler même malades, vont s'user encore plus la santé et contaminer leurs collègues. Big-up à quand c'est la période d'épidémie de gastro et que les gens viennent quand même, contaminant les gens dans le métro, leur lieu de travail, les clients s'ils sont en contact avec de la clientèle... Une fois un de mes collègues avait une gastro et son job c'était d'offrir des café aux clients. Je n'ose pas imaginer combien de personnes il a contaminé ce jour là!
Pareil, c'est bien vu d'être en arrêt mais de continuer à lire ses mails et à travailler de chez soi, d'être entièrement joignable. Elle est malade mais ne peut pas se reposer non, elle doit toujours être présente parce que le travail s'arrête sans ladite personne.
On vit dans une société où on nous demande toujours plus niveau travail, toujours plus au niveau santé. L'une de mes amies fait clairement un burn-out mais refuse de s'arrêter, même une seule journée, car elle sait qu'elle se fera engueuler à son retour. Je trouve ça dingue la punition des gens pour quelque chose qui n'est pas leur faute. Je trouve ça dingue que les gens aient cette peur des arrêts maladies en fait.
J'ai une santé de merde, je chope la moindre bactérie qui traine et avec mon rythme de travail ça me fragilise très rapidement, donc clouée au lit et pouf arrêt maladie. J'ai le droit aux remarques "non mais toi t'as un mal de ventre et ça y est tu t'arrêtes, t'es faible". Mais on n'a pas tous la même santé en fait. Ma santé ne regarde que moi et à la rigueur mon employeur, mais pas le reste.
Mais le florilège de remarques que j'entends lorsque quelqu'un est malade c'est chaud! "Ouais, machin est absent, iel nous met dans la merde totale c'est tellement égoïste de faire ça" "Ouais, t'as vu, machine est encore absente, elle a un pet de travers et pouf arrêt pendant 6 mois, franchement faut arrêter les gens". Ce qui fait que les personnes, à cause de cette pression de ne pas faire d'arrêt et ce jugement, vont aller travailler même malades, vont s'user encore plus la santé et contaminer leurs collègues. Big-up à quand c'est la période d'épidémie de gastro et que les gens viennent quand même, contaminant les gens dans le métro, leur lieu de travail, les clients s'ils sont en contact avec de la clientèle... Une fois un de mes collègues avait une gastro et son job c'était d'offrir des café aux clients. Je n'ose pas imaginer combien de personnes il a contaminé ce jour là!
Pareil, c'est bien vu d'être en arrêt mais de continuer à lire ses mails et à travailler de chez soi, d'être entièrement joignable. Elle est malade mais ne peut pas se reposer non, elle doit toujours être présente parce que le travail s'arrête sans ladite personne.
On vit dans une société où on nous demande toujours plus niveau travail, toujours plus au niveau santé. L'une de mes amies fait clairement un burn-out mais refuse de s'arrêter, même une seule journée, car elle sait qu'elle se fera engueuler à son retour. Je trouve ça dingue la punition des gens pour quelque chose qui n'est pas leur faute. Je trouve ça dingue que les gens aient cette peur des arrêts maladies en fait.
C’est déjà pénible d’être malade, t’as jamais de répit « oui mais c’est parce que tu y penses » « t’es vraiment fragile » 
je le vois plutôt là, l'égoïsme...
