Je ne comprends pas

[Skarov]

Un je ne comprends pas très personnel.

Je ne comprends pas comment je peut encore avoir les pieds froids le soir alors que j’ai porté des épaisses chaussettes en poils de Merino toutes la journée, et que je suis sous la couette depuis une heure.

 

[Margay]

@Khyra
Je pense que c'est pas exactement la même chose mais que ça se recoupe souvent : par exemple, tu peux ne pas aimer le chocolat mais comprendre que d'autre aime donc ne pas le trouver surévalué
Y'a des trucs que j'aime pas mais je peux reconnaitre quand même ma qualité du truc
Y'a des trucs que j'aime pas et je comprends pas que les autres puissent l'encenser

Voilà

 

[skippy01]

Moi, j'y vois une nuance subtile: dans le topic des choses surévaluées, je ne mets pas vraiment des trucs que je déteste, mais plutôt des trucs dont j'estime qu'on leur attribue des vertus ou des mérites excessifs., sans pour autant que cette chose soit horrible, juste que sa réputation est au-delà de ce qu'elle est réellement, tandis que pour celui de ce que tout le monde aime sauf moi, j'y mets les trucs que je déteste effectivement mais que le reste du monde semble aimer.

Après, c'est une question d'interprétation.

 

[Tamgram]

Bonsoir.

Comment allez-vous ?

Spoiler: Racontesmavie

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[Pipistrelle.]

@Tamgram je trouve que les remarques des autres à notre sujet en disent souvent plus long sur eux que sur nous. Ce qu'ils apprécient ou rejettent en nous fait écho à leurs valeurs, leurs goûts, leurs aspirations, leurs peurs enfouies, leurs préoccupations du moment etc. mais ça ne dit rien ce qu'on est. Pour reprendre ton exemple, si une personne te dit «toi au moins les gens t'apprecient pour ton caractère», c'est peut-être que ça fait écho à ses propres problématiques personnelles qu'elle va projeter sur le réel, mais du coup c'est bien plus révélateur de son état à elle, que de ce que tu es toi. Je dis ça dans le sens où ça explique pourquoi les gens se permettent certaines remarques (ils imaginent que la source de leur ressenti est extérieure à eux, alors que non) et du coup ça permet de prendre du recul par rapport à ça et d'être atteinte moins profondément quand on nous fait des critiques gratuites ou des faux compliments (mais c'est clair que ça ne fait jamais plaisir et que ça n'empêche pas de recadrer la personne qui fait la remarque).

 

[Cleos]

@Tamgram je trouve que les remarques des autres à notre sujet en disent souvent plus long sur eux que sur nous. Ce qu'ils apprécient ou rejettent en nous fait écho à leurs valeurs, leurs goûts, leurs aspirations, leurs peurs enfouies, leurs préoccupations du moment etc. mais ça ne dit rien ce qu'on est.

Je ne pourrais être plus d'accord! J'ai commencé à penser comme ça ces dernières années et ça a vraiment amélioré certaines de mes relations.
Typiquement, ma soeur me sort très très fréquemment des remarques sur le fait que je suis jeune, où que je vis encore comme une étudiante (alors que pas du tout), ou que je ne connais rien à la vie d'adulte... c'est jamais dit méchamment, mais c'est des petites phrases en passant, qui jusqu'à peu me vexaient comme un pou. J'ai fini par me dire que ce que ça veut dire c'est surtout que ma soeur ne veut pas me voir grandir et conserver ce rôle maternel, qui aurait moins de sens si elle me considérait comme une vraie adulte de bientôt 30 ans.
Je dis pas que tout me passe par-dessus la tête (loin de là, elle a vraiment un talent inné pour me faire enrager ) mais ça a pas mal aidé à apaiser notre relation (de mon côté en tout cas).

 

[pikalovescoke]

Je ne comprends pas pourquoi j'ai si difficile de me lever depuis plusieurs mois (6mois peut être ?).
Je dors un nombre d'heure correct, je ne suis pas fatiguée en journée mais si je m'écoutais, je me rendormirais sans cesse. Si je me lève, c'est parce que je vois qu'il est 11-12h (je vais dormir aux alentours de 3h du matin quand j'ai rien le lendemain) ou parce que j'ai mis un réveil car j'ai des choses à faire le matin. Mais je pourrais très bien me rendormir et faire comme ça jusqu'au lendemain.
En fait, voilà, maintenant que je le met par écrit, je trouve le mot: je ne suis jamais repue de sommeil, je n'en ai comme jamais assez. Les 30-60 premières minutes où je me suis obligée à me lever, je n'ai qu'une envie: retourner au lit car je sens mon corps tout flagada et mes yeux qui veulent se fermer (et après, ça passe).
Je ne pense pourtant pas faire de dépression (au contraire, je me sens plus heureuse dans ma vie actuelle que je ne l'ai pu être avant) ni une maladie comme la mononucléose (sinon, je serais fatiguée tout le temps, non ? )
Bref, je trouve ça énervant, surtout que pendant longtemps, j'ai été la personne qui arrive à sauter hors de son lit dès que le réveil sonne.

 

[Marvel]

Je ne comprends pas, voire je ne supporte pas, l'espèce de ton condescendant quasiment passif-agressif que certain(e)s de mes collègues peuvent employer lorsque j'ai "encore" fait la cuisine. D'abord, je suis vgl de fait j'ai quasiment zéro choix pour bouffer des trucs déjà préparés et je déteste ça de tout façon. J'ai l'impression qu'ils me voient cuisiner toute la soirée dans le but de faire bonne figure mais en soi je fais pas un concours de qui aura la plus belle quiche et leur culpabilité je m'en cogne. S'ils mangent une pasta box parce-qu'ils ont la flemme de faire des pâtes le soir, c'est pas mon problème et ça ne me regarde pas. Seulement j'ai pas d'argent à balancer dans ce genre de chose tous les jours et c'est un choix que je fais de passer une heure le soir à préparer à bouffer. Les journées font 24 heures pour tout le monde, je fais des concessions, je n'ai pas de bonus magique pour me dégager du temps.
En ce qui me concerne je ne comprends pas qu'on ne prenne même pas le temps de faire une vinaigrette et que l'on préfère acheter des trucs allégés en tube, mais en soi leur quotidien post-journée ne me regarde pas, leur alimentation ne me regarde pas et j'aimerais mieux qu'ils se concentrent pour mettre leur fourchette en bouche plutôt que de me sortir un sempiternel "je sais pas comment tu fais moi je pourrais pas", bah je fais c'est tout. Itadakimasu.

 

[Tamgram]

@Khyra : merci pour ton doux post réconfortant.

Spoiler

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[Tamgram]

Merci @Chandernagor pour ta réponse, j'approuve ce que tu dis. Je devrais prendre le réflexe d'avoir cette réponse en tête afin d'être moins atteinte face aux critiques gratuites ou faux compliments. Malheureusement des fois la nature revient aux gallot et je me dis "Et s'ls ont raisons".

 

[Margay]

@pikalovescoke @Lily Lou
Ce serait pas tout simplement, l'hiver?
En tout cas, je sais que ça m'affecte très fort (déjà que j'ai l'impression d'être une loque sans motivation en temps normal, mais c'est encore pire 6 mois dans l'année... Bref, en tout cas, cette période m'affecte pas mal, donc c'est peut-être votre cas?)

 

[pikalovescoke]

@pikalovescoke Je suis dans le même cas depuis octobre ou novembre, et je comprends pas pourquoi
Le week-end, si je mets un réveil à 9h, je vais me réveiller en forme... mais me rendormir jusqu'à 11h, voire 13h. J'ai l'impression que je pourrais passer ma vie à dormir

Moi je me réveille même pas en forme, je me réveille la tête dans le paté, les yeux tout collés, si j'allume pas la lumière et si je me force pas, je me rendors. Là je force pour pas le faire et au bout d'un moment je suis bien réveillée et je peux commencer ma journée. Mais si je me force pas à me lever, c'est des cycles de "je dors, je me réveille, je me retourne et je dors encore" et ça je pense que si je me laissais faire, je dormirais 24h d'affilée. J'ai difficile de sortir du sommeil en fait mais une fois dehors, ça va.

@Margay Je crois pas que ce soit l'hiver, je suis pas fatiguée d'une manière générale. C'est vraiment sortir du sommeil qui est difficile, comme si j'étais retenue dans le sommeil. Une fois levée, je suis en forme, je peux faire une nuit blanche sans problème.