@Donoma
En plus d'une confusion entre morale et culture (et en fait aussi entre culture et tradition...), je crois qu'il y a aussi une confusion sur inné (le "code génétique") et acquis. :-| Ce n'est pas parce que quelque chose est acquis qu'il est relatif. Le langage s'acquiert (si on ne parle pas à un enfant, il ne parlera jamais), mais il est universel (la capacité au langage est partagée par tous sauf cas particulier) par exemple. Ou la pitié, qui est plus proche de notre sujet : le sentiment de pitié est universel mais cela s'acquiert (il est le résultat d'une sociabilisation). Et cela peut même s'altérer. Si on vivait dans un monde où on sacrifie des enfants tous les samedi, on y serait probablement indifférent. (NB : je ne compare pas mort des humains et mort des animaux, c'est une démonstration logique.) C'est pareil avec l'abattage, soit les gens y sont habitués (donc le font tranquillou), soit les abattoirs sont cachés (comme dans notre société) pour éviter que les gens soient trop dégoûtés et n'achètent plus la viande qu'il faut leur vendre.
Est-ce que tu supporterais vraiment, là comme ça spontanément, d'égorger toi-même un cochon ? Si oui, quels éléments de ton parcours social te permettent d'accomplir cette tâche que peu de gens ici pourraient réaliser ? Si non, pourquoi ne considère-t-on pas que ce sentiment de rejet est sain et qu'on peut l'écouter ? Pourquoi penses-tu que l'accès aux abattoirs est très restreint dans notre société ? Si c'était si normal, pourquoi n'y fait-on pas des visites scolaires comme dans n'importe quelle usine ?
Tu dis que tu ne tue pas les humains, point barre. Ok, mais au nom de quels critères ? Pourquoi t'es-tu fixée cette règle de vie ? Sur quels fondements repose-t-elle ? Si tu vivais dans une culture qui tue des humains, le ferais-tu ?
Ce que j'essaie de te dire, c'est qu'intellectuellement tu ne peux pas autoriser la destruction des animaux avec l'argument de la relativité morale. Enfin, je veux dire, je ne sais pas si tu t'en rends compte mais c'est l'argument dont se servent tous les psychopathes. Donc je préfère qu'on évite, puisqu'a priori on est entre gens pas psychopathes
(sinon prévenez-moi et je me carapate, j'ai peur des psychopathes moi 
)
En plus d'une confusion entre morale et culture (et en fait aussi entre culture et tradition...), je crois qu'il y a aussi une confusion sur inné (le "code génétique") et acquis. :-| Ce n'est pas parce que quelque chose est acquis qu'il est relatif. Le langage s'acquiert (si on ne parle pas à un enfant, il ne parlera jamais), mais il est universel (la capacité au langage est partagée par tous sauf cas particulier) par exemple. Ou la pitié, qui est plus proche de notre sujet : le sentiment de pitié est universel mais cela s'acquiert (il est le résultat d'une sociabilisation). Et cela peut même s'altérer. Si on vivait dans un monde où on sacrifie des enfants tous les samedi, on y serait probablement indifférent. (NB : je ne compare pas mort des humains et mort des animaux, c'est une démonstration logique.) C'est pareil avec l'abattage, soit les gens y sont habitués (donc le font tranquillou), soit les abattoirs sont cachés (comme dans notre société) pour éviter que les gens soient trop dégoûtés et n'achètent plus la viande qu'il faut leur vendre.
Est-ce que tu supporterais vraiment, là comme ça spontanément, d'égorger toi-même un cochon ? Si oui, quels éléments de ton parcours social te permettent d'accomplir cette tâche que peu de gens ici pourraient réaliser ? Si non, pourquoi ne considère-t-on pas que ce sentiment de rejet est sain et qu'on peut l'écouter ? Pourquoi penses-tu que l'accès aux abattoirs est très restreint dans notre société ? Si c'était si normal, pourquoi n'y fait-on pas des visites scolaires comme dans n'importe quelle usine ?
Tu dis que tu ne tue pas les humains, point barre. Ok, mais au nom de quels critères ? Pourquoi t'es-tu fixée cette règle de vie ? Sur quels fondements repose-t-elle ? Si tu vivais dans une culture qui tue des humains, le ferais-tu ?
Ce que j'essaie de te dire, c'est qu'intellectuellement tu ne peux pas autoriser la destruction des animaux avec l'argument de la relativité morale. Enfin, je veux dire, je ne sais pas si tu t'en rends compte mais c'est l'argument dont se servent tous les psychopathes. Donc je préfère qu'on évite, puisqu'a priori on est entre gens pas psychopathes
(sinon prévenez-moi et je me carapate, j'ai peur des psychopathes moi )
Dernière édition :
, et ce qu'il me reste après les pistes apportées par ton post : 
). Et comme l'a dit qqn ici, il ne faut pas projeter des comportements humains sur les animaux. Si jamais ils avaient un quelconque système moral, il serait sans doute bien différent du nôtre. Voyez les dauphins, capables d'un comportement apparenté au viol sur leurs femelles mais qui vont spontanément au secours de nageurs en difficulté...
Pour moi, les végan/végéta*ien, au moins sur le plan de l'alimentation sont "meilleurs" que les non-végan parce qu'ils ont pour le coup, largement plus d'empathie envers leur prochain. Je ne vois personnellement pas de problème à l'exploitation animale tout pendant qu'elle n'est pas intensive, mais si je me mets à la place d'un végan qui mets -en gros- les animaux sur le même niveau d'importance que l'humain, et bien je me dis que la personne en face de moi à une empathie très forte et je le reconnais (je pourrais à la limite en tant que non végan avoir envie d'avoir l'empathie nécessaire pour cela mais je ne l'ai pas)
