Juste pour les remarques comme "c'est compliqué de devenir vegan" (pour les omni pour qui c'est le seul et unique frein, je ne suis pas là pour taper sur les gens qui n'ont pas envie de changer d'alimentation ou ont d'autres problèmes), franchement en france à l'heure actuelle, être végétaRien en toutes circonstances est ultra-easy et ce même en mangeant à l'exterieur, le seul effort que ça demande c'est éventuellement de se renseigner à l'avance auprès du resto où on va manger, ou demander à ne pas mettre de bouts de viande dans une salade de pâtes voir les remplacer par autre chose (même au domac -si votre éthique vous permet d'y aller- c'est possible étant donné qu'ils les ajoutent pendant la préparation, les frites c'est végé à priori et sinon il existe un max de d'options végétariennes notamment pour les pizzas), et c'est toujours ça de moins de consommé venant de l'industrie de l'exploitation animale !
Le végétalisme pose clairement plus de problèmes dans la vie sociale, souvent les lieux de restauration proposent des options végétariennes bourrées de fromage ou oeufs, donc c'est clair qu'il faut être un peu plus sûr de son truc pour ne pas déchanter, mais si on l'est assez il y a moyen de ne pas s'en sortir trop mal ! Personnellement je n'ai jamais eu de soucis en mangeant dehors avec des amis, entre les frites, les maki avocat ou concombre, les buffets à volonté genre flunch ou asiatiques, etc... certes certaines enseignes deviennent beaucoup moins accessibles mais personne ne vous en voudra de préférer du coup certains lieux à d'autres ou d'amener un peu de votre tambouille maison au domac pour ne pas manger que des potatoes et de la salade (même si je vois qu'ils proposent une salade de pâtes sans fromage en ce moment, ça doit le faire en demandant à ne pas mettre la viande), ou de refuser une invitation resto quand le lieu a été déterminé par d'autres et que bien qu'ayant téléphoné on vous a fait comprendre que vous en demandez trop (rare).
Même pendant des voyages avec arrêts sur des aires d'autoroute je n'ai pas encore été trop embêtée quitte à amener des dattes et acheter pas mal de pain et de chips. Mais oui là je peux comprendre que ça commence à devenir plus compliqué pour quelqu'un qui n'a pas spécialement la cause animale à coeur
de même pour le véganisme, parce que quand on commence à se pencher sur la question des textiles, pour peu qu'on ait d'autres convictions qui s'ajoutent, ça devient difficile de s'y retrouver entre tous les paramètres à prendre en compte !
Cela dit pour moi dans tout ça le vrai problème n'est pas le véganisme ou le végétalisme mais la place qu'on leur accorde et le manque d'information. Je me suis retrouvée dans un lieu de vacances où j'avais réservé les repas en précisant les particularités, à manger des légumes cuits au saindoux ou à la graisse de canard parce que pour le cuistot ça n'était "pas de la viande ni des oeufs ni du laitage", il était très bien intentionné, juste pas assez informé et je pensais de mon côté que ça allait de soi, tandis que du sien pas du tout ! Et je doute vraiment qu'il soit le seul.
Je n'en reviens pas non plus du nombre de médecins qui n'ont aucune idée du caractère dispensable des produits animaux et dérivés.
edit : Du coup j'ai totalement dévié sur l'aspect social et les sorties en rapport avec l'alimentation végane, et oublié de préciser qu'à mon avis, à domicile c'est au contraire plutôt accessible, le net déborde de recettes de cuisine véganes, les alternatives aux produits animaux sont accessibles et pas spécialement plus chères (je ne parle pas des fromages véganes tout faits et fausses viandes), et du moment que l'on prend conscience qu'il est nécessaire de manger ce qui apparaît comme de plus grandes quantités mais équivaut en terme caloriques à ce qu'on mangeait avant, les éventuelles envies ne sont généralement pas des problèmes. Je sais que des véganes ont abandonné dans un premier temps parce que les envies de produits animaux étaient trop fortes, et ont fini par résoudre le problème en augmentant les portions de fruits et céréales par exemple (voir témoignages sur le net, forums, youtube..., et ça a été le cas d'une amie à moi qui craquait sans arrêt sur des oeufs avant de se rendre compte qu'elle mangeait à peine son MB -métabolisme de base-).
Et souvent la question du goût est une histoire d'habitude, quand on se fait plaisir à se gaver de fruits juteux et de recettes véganes goûteuses en quantités suffisantes, on sait qu'on aura toujours de quoi satisfaire ses papilles même si ça n'est pas avec L'Exact goût d'un animal ou d'un dérivé animal, et on finit par ne plus voir d'intérêt de supprimer une vie
pour se régaler quand on peut le faire de plein d'autres manières (et croyez moi, je vivais pour la viande et le fromage avant^^)
L'envie de faire la démarche est évidemment indispensable, mais je pense qu'on véhicule un peu trop l'idée que compliqué, fatiguant, inatteignable... comme le disait une mad (je ne sais plus qui désolée !) le mieux c'est de le rendre attractif, de donner envie (même si malheureusement se sensibiliser à la cause animal demande parfois quelques visions de cauchemar), quand on en a le désir là on est prêt à faire la démarche qu'il faut et ça devient facile, si on ne nous a pas trop dissuadé d'avance en nous le faisant passer pour quelque chose d'idéaliste et infaisable.
Méga pavé encore une fois...