*May*;1473884 a dit :
Je ne supporte pas quand les gens emploient des termes, surtout médicaux, et qu'ils ne savent pas ce que cela veut réellement dire. Exemple " Ah mais ce gars j'te jure il a plusieurs personnalités, il est
schizophrène". La schizophrénie n'est PAS une maladie qui "consiste" à avoir plusieurs personnalités bordel! Aucun symptôme ne fait état d'un truc du genre.
Quand on n'est pas sûr de la signification d'un mot on évite de l'employer c'est pas compliqué! ( coup de gueule terminé
)
Je peux comprendre... Dans le même genre il y a le mauvais emploi à foison des termes travesti, trans/sexuel/le. Transsexuel employé pour Transsexuelle, Transsexuel employé pour Travesti (ou Travelo, plus péjoratif).
Dans un autre genre, un jour il y avait cette rumeur sur Lady Gaga, comme quoi elle était une femme transsexuelle. Pour prouver sa non-transsexualité, certains fans ont été jusqu'à prendre des photographies et zoomer sur son entrejambe pour montrer qu'elle n'avait pas de pénis. Sauf qu'en réalité, une femme transsexuelle peut très bien effectuer une vaginoplastie (opération qui en gros consiste à réaliser un vagin plus ou moins fonctionnel). J'ai l'impression que les trans, pour beaucoup de non-experts, se résument à Femme à bite (imagerie fantasmée - quasi mythologique - très présente dans la pornographie).
Pour revenir au sujet... Je ne supporte pas les gens qui parlent pour toute une catégorie sociale (les noirs, les hommes, les femmes, les juifs les...). Nous les femmes d'aujourd'hui... blablabla, avec petite analyse personnelle de la chose (toujours si bien construite et non-entachée de biais et de croyances en tous genres...). Les généralités sont toujours fausses. Être vraies n'est d'ailleurs pas leur fonction. Je me demande pourquoi certaines personnes veulent toujours parler des autres. Elles n'ont qu'à parler d'elles-mêmes, ça leur évitera de dire des conneries et de parler pour les autres (chose qui m'insupporte).
Dans le même sens, j'avais un pote avec qui je trainais qui parlait toujours de Nous. Quand il parlait à quelqu'un, alors que j'étais à côté de lui, il disait "oui NOUS ON pense que... Non mais ON va faire ça" sans m'avoir consultée au préalable (et alors que je n'étais absolument pas de son avis). La personne en face pensait que j'étais prise en charge et que je n'avais aucune idée sur la question, que j'étais fade et sans personnalité, et surtout que j'étais d'accord. Ce pote, je devais lui répéter constamment : mais PUT*IN parle pour TOI, utilise le JE, ne parle pas pour MOI. La façon dont il s'y prenait était telle qu'au final nos amis pensaient me connaître, alors qu'en réalité je ne leur avais rien communiqué sur moi ! Je n'en avais même pas le temps ! Il y avait amalgame entre ce que pensait ce pote et ma personne. Pour synthétiser, je n'existais qu'à travers lui, j'étais son ombre (nous avons fini par nous séparer).