Aleth.;1722830 a dit :
Mais tant que les écoles sociales seront des écoles "dépotoir", tout ça ne changera pas. La formation qui y est proposée est inaboutie, parfois proposée par des "professionnels" qui n'avaient pas les capacités requises dans ce métier et ont donc choisi de se retrancher dans l'enseignement (dans le genre absurde, ça se pose là.).
Il ne faut quand même pas rejeter toutes les fautes sur les formateurs !
Rainer parlait de bienveillance, de capacité d'abstraction de ses propres problèmes (parce que pour moi, il s'agit plus de ça plutôt que de devoir virer toutes les personnes bossant dans le social sous prétexte qu'elles aussi ont des problèmes, comme tout le monde) et d'absence de jugement. Je ne pense que ce soit des choses qui s'apprennent. Ces qualités, soit on les a / veut les avoir (et alors c'est tout un travail sur soi), ou pas, mais un mode d'emploi ne servira à rien sinon à faire illusion.
Mais dans l'idée, je suis d'accord. En quatre ans d'études en psychologie, je ne sais pas le nombre de fois où j'ai pu penser "et ça se dit psychologues ?" à propos de mes professeurs tellement j'étais sidérée par leurs propos, aussi bien envers les patients dont ils nous parlaient, qu'envers nous-même. Et le pire, c'est que leur façon de parler se retrouvent chez certains étudiants qui les prennent comme modèle. Et au final, ce sont ces derniers qui se retrouvent diplômés, alors que leurs "valeurs" sont très très loin d'être louables ! J'ai entendu un jour une fille de ma promo dire que "bosser avec des vieux alzheimer c'est gratifiant, ils veulent tout faire pour toi, ils te disent que t'es la meilleure". EUH ALLO, c'est TOI qui doit les faire aller mieux, pas l'inverse. Et dans un an, elle sera sur le marché du travail. Ca, je supporte pas, et ça fait même très peur.