Je ne supporte pas...

[katnissvsw]

J'avais plus l'impression qu'on essaie de cette façon de "faire parler" les enfants et c'est ça qui m'embête

Je pense qu'il y a de ça aussi. Comme s'ils tiraient sur la corde de l'affectif en se servant des enfants comme portes-parole.

Mais ça marche aussi dans l'autre sens : "j'ai 2 mamans et je le vis bien." (2 papas aussi)

 

[Oreste]

Je fais une overdose de "papa" et de "maman".
"Un enfant un besoin d'un papa et d'une maman". "Il faut un papa et une maman pour faire un enfant".
Serait-il possible d'utiliser les mots "père" et "mère" à la fin? On est dans un débat adulte et sérieux, je ne vois pas du tout ce que ça vient faire là. Ce n'est pas parce que les anti-mariage se mettent à parler comme des gosses de 4 ans qu'ils vont mieux exprimer les besoins de l'enfant.

Un enfant a besoin d'un papinou et d'une mamouchette, quoi, zutàlafin !!

Zut, zut, zut, les homos on leur dit flûte!!

 

[Barbe Bleue]

Je supporte pas d'être en train de chercher du travail, d'avoir peur de ne pas trouver, de finir par me retrouver face à l'échec, de pas savoir combien de temps ça va durer.

 

[Gros-Câlin]

Je ne supporte pas quand je me plains qu'on me dise que je suis parano.
Genre quand je raconte le comportement de quelqu'un, ou une ambiance, et que je sais pas, ça a changé, et en négatif, et qu"on me sorte, alors que j'ai besoin d'en parler et de me plaindre : "mais peut-être que tu es parano"
alors que :
1. La personne à qui je raconte ne connait pas cette personne/le lieu donc ne peut pas analyser non plus si j'invente ou pas
2. j'aime pas qu'on mette ma parole/mes ressentis en doute
3. J'ai besoin de réconfort et de me plaindre, un tout ptit peu, et ça, ça m'énerve encore plus ! Ca coupe la conversation, alors que si j'en parle c'est que j'en ai besoin, pas de me prendre en plus une réflexion dans la tronche !

(mais je dis ça quand c'est vraiment pas justifié hein, que c'est évident que je suis pas parano en gros, que j'invente pas quoi !)

 

[katnissvsw]

Je ne supporte pas quand je me plains qu'on me dise que je suis parano.
Genre quand je raconte le comportement de quelqu'un, ou une ambiance, et que je sais pas, ça a changé, et en négatif, et qu"on me sorte, alors que j'ai besoin d'en parler et de me plaindre : "mais peut-être que tu es parano"
alors que :
1. La personne à qui je raconte ne connait pas cette personne/le lieu donc ne peut pas analyser non plus si j'invente ou pas
2. j'aime pas qu'on mette ma parole/mes ressentis en doute
3. J'ai besoin de réconfort et de me plaindre, un tout ptit peu, et ça, ça m'énerve encore plus ! Ca coupe la conversation, alors que si j'en parle c'est que j'en ai besoin, pas de me prendre en plus une réflexion dans la tronche !

(mais je dis ça quand c'est vraiment pas justifié hein, que c'est évident que je suis pas parano en gros, que j'invente pas quoi !)

Un big up ne suffisait pas 
Et c'est d'autant plus pire quand ce sont des personnes faits pour t'aider psychologues, psychiatres (oui, oui déjà vu)

 

[Hawley]

@vekahere @eros-thanatos @nana-nabokov

Je me permets de revenir sur le sujet

Je crois que l'art aujourd'hui est perçu d'une façon complètement différente d'il y a encore un siècle. A l'époque du début de l'abstrait, par exemple, il y avait une codification de l'art, il devait être figuratif, esthétique. Le fait de créer un tableau abstrait relevait de la nouveauté, c'était quelque chose que le public n'avait jamais vu. Ca créait un choc, parfois même de l'indignation, parce que tous les codes étaient remis en question, ça ouvrait de nouvelles possibilités, de nouveaux champs pour la création. Malevitch avec Carré blanc sur fond blanc a montré que le travail de la couleur et de la texture pouvait être aussi intéressant qu'un travail figuratif, par exemple.

Mais je crois qu'aujourd'hui, on accès à tellement de choses, il y a eu tellement de mouvements que ce "choc", cette nouveauté, on ne la voit plus. A l'époque c'était révolutionnaire, on le ressentait parce qu'on avait jamais rien vu de tel. Aujourd'hui ça appartient à l'histoire, et ça a perdu de son impact parce que de l'art abstrait, même si on ne s'y intéresse pas, on en a déjà vu, on sait ce que c'est, ça ne "choque" pas. Du coup le public a besoin d'autre chose, d'un contexte, qui est effectivement rarement donné dans les musées, et c'est dommage... On est passés de "qui est le génie/taré qui a osé faire ça ?" à "mais qu'est ce qu'il a voulu dire ?". C'est bien, au final, ça sous-entend aussi que le public non-informé est aujourd'hui beaucoup plus ouvert à la réflexion sur l'art, mais j'ai l'impression que les musées ne s'y adaptent pas des masses. Je serais carrément pour que dans les musées, à côté des cartels, il y ait au moins une petite explication, un contexte, et c'est pas toujours le cas. Et quand c'est le cas, les explications sont souvent adressées à un public de connaisseurs, qui paradoxalement, n'est pas celui qui a besoin d'explications ! Ou alors il faut se farcir les casques ou une visite avec guide, ça peut être très bien mais il y a des gens qui apprécient de pouvoir se balader dans un musée comme ils veulent et d'être informés quand même !

 

[Jeanne des brums]

@toinette : Je suis tellement d'accord
Même en dehors de tous ces débats actuels sur le mariage gay, dans un contexte autre qu'affectif, je trouve l'emploi de ces mots souvent un peu neuneu (même si oui, parfois ça peut être mignon). J'ai sûrement un sens trop élevé de la pudeur mais dire "mon papa" "ma maman" dans une conversation sérieuse je trouve ça un peu intrusif (bon j'en fais pas une maladie quand je l'entends mais parfois ça m'irrite). Le plus bizarre à mes yeux étant ceux qui disent "papa m'a dit que", alors qu'ils ont plus de 9 ans et demi et qu'ils parlent à quelqu'un qui ne connaît pas leur "papa". Je trouve ça hyper infantile comme façon de s'exprimer  Mais bon venant de personnes très âgées je peux trouver ça atendrissant par contre.
Et l'argument de @binjoo est super intéressant je trouve !

Je venais pour dire que je ne supporte pas d'oublier chez des gens quelque chose auquel je tiens très fort. J'ai l'impression que l'objet se sent délaissé, qu'il a l'impression de ne pas compter pour moi... ça me fait vraiment culpabiliser et si j'y repense et que je ne l'ai pas encore récupéré, ça me fait mal au cœur.
Je crois qu'en fait, j'ai l'impression que ces petits objets que je porte tous les jours (colliers, bracelets, peluches ou gri-gris) ont une âme. Surtout quand ces objet "représentent" une personne (parce qu'il m'ont été donnés par une personne), un peu comme s'ils portaient en eux une partie de l'âme de ceux qui l'ont eu avant moi/me l'ont donné. Quand j'oublie ceux-là c'est le pire, j'ai un poids quand je pense qu'ils m'attendent quelque part, et j'ai peur que les gens les maltraitent en ne se doutant pas d'à quel point ils comptent pour moi.

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EDIT : @-romy- : Je crois que ça fait partie des situations où l'altérité est super difficile à vivre. Tu sais (ou tu sens) que tu as de bonnes raisons de penser comme ça, et tu es confrontée à quelqu'un qui manque d'informations et qui n'a pas les cartes en main pour ne serait-ce que comprendre ton avis avant de pouvoir s'atteler à le vérifier ou non. C'est super frustrant ça

@systeme :

@enjien : t'arrêtes avec tes bonnes blagues toi un peu

 

[Canapé]

@jeanne-des-brumes Oh mais je me souviens qu'on avait eu une discussion du genre qui m'avais super amusée il y a quelques temps !

Edit : Bon, je me rends compte que c'est différent c'est juste l'histoire de l'âme qui m'a fait tilté !

Ohlala moi j'ai un gros problème avec ça, je m'attache beaucoup trop aux objets et pas de façon "normale"... Genre je m'en veux de mettre une montre dans une boite parce que j'ai peur qu'elle s'ennuie... Je sais de façon totalement rationnelle que c'est ridicule mais je contrôle pas.
Du coup je donne des noms aux objets. Et quand je les casse, je les garde, parce que je peux pas me résoudre à jeter quoi que ce soit...

OHMONDIEU je suis pas seule!

Tous les soirs quand je prépare mon repas du lendemain midi, si je m'apprête à jeter une conserve où il ne reste qu'un seul grain de maïs par exemple, j'imagine le grain tout triste dans la poubelle, qui aurait bien voulu être mangé avec les autres, alors ça me fend le cœur et je le mets finalement dans ma salade.

Ou bien au travail par exemple, lorsque je travaille avec des cristaux et que j'en utilise un à la place d'un autre que j'avais déjà sorti, j'imagine le premier qui me dit "mais non c'était mon tour" et qui est tout triste, donc je le rassure en le prenant la fois d'après.

Je me sens assez con mais c'est -Loreleï- qui a commencé!

 

[Oreste]

Je venais pour dire que je ne supporte pas d'oublier chez des gens quelque chose auquel je tiens très fort. J'ai l'impression que l'objet se sent délaissé, qu'il a l'impression de ne pas compter pour moi... ça me fait vraiment culpabiliser et si j'y repense et que je ne l'ai pas encore récupéré, ça me fait mal au cœur.
Je crois qu'en fait, j'ai l'impression que ces petits objets que je porte tous les jours (colliers, bracelets, peluches ou gri-gris) ont une âme.(...)

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[Barbe Bleue]

@systeme: d'ailleurs depuis qu'on a eu cette discussion, je pense systématiquement à vous lorsque j'ouvre des boîtes de conserve

 

[Jeanne des brums]

@mirmotte : ça fait plusieurs fois que je me reconnais vraiment dans les choses que tu ne supportes pas
C'est comme les gens qui te répètent ce qu'ils ont dit quand tu dis "Hein ?" ou "Quoi ?" pour exprimer ta surprise, alors que tu avais très bien entendu

Bon avant de me mettre vraiment au boulot je voulais encore ne pas supporter quelque chose (rassurez-vous dans la vie j'essaie de garder mes réflexions pour moi hein mais je prends trop plaisir à lire et écrire sur ce topic )
Je ne supporte pas quand les gens ont une susceptibilité mal placée. Ce qui m'énerve c'est les personnes qui, à chaque vexation, veulent réparer immédiatement le tort qui leur a été fait. Je ne parle pas d'avoir de la répartie, au contraire ça je trouve que c'est super parce que c'est ludique. Mais quand les gens rentrent systématiquement dans un espèce de règlement de compte public pour se défendre, ça m'énerve. Ils ne peuvent pas attendre d'être seuls pour régler un malentendu ? J'ai l'impression que ça met une ambiance vraiment gênante et c'est affreux quand ça traine en longueur. Je ne sais jamais comment réagir quand les gens commencent à s'enchainer publiquement sans paraître déplacée ou lâche. Alors souvent je feins de ne rien remarquer parce que je me dis que ce n'est pas mes affaires et que je n'ai pas à prendre part. Mais bon c'est la technique de l'autruche. Enfin voilà j'ai du mal avec les gens qui ne laissent rien passer et qui ne prennent jamais sur eux quand quelque chose les a vexés.

Enfin non j'ai pas de mal avec ces personnes, car j'en connais un paquet qui fonctionnent comme ça, mais j'ai du mal à supporter quand ils font ça Je suis un peu une larve, j'ai horreur du conflit improductif et à visée personnelle. Alors que je sais qu'il y en a plein qui adorent.

 

[Vilaine]

Je ne supporte pas les gens qui laissent leur déchets sur leur sièges au cinéma uppyeye:

C'est vraiment quelque chose qui me parait totalement absurde et j'aimerais TELLEMENT avoir le courage de leur dire un truc.